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Conclusion de la troisième partie

p. 195-196


Extrait

1Pierre Boulez a sans doute raison de dire, à propos de la vie musicale américaine, qu’« après la crise de 1929, il y a eu un véritable trou » (Noubel, 2000, p. 13). Le nombre d’œuvres véritablement novatrices produites durant les années 1930-1945 est globalement très faible. Durant cette période, le champ de la production musicale contemporaine est presque totalement occupé par les conservateurs. Nicholas Tawa, ardent défenseur des musiques les plus académiques des États-Unis, souligne que les compositeurs étasuniens désiraient alors s’adresser au « public de leur temps » et non au public du futur, contrairement aux modernes qui n’espèrent pas un succès immédiat (Tawa, 2009, p. xi)65. Il ajoute qu’un « consensus » au sein du monde musical étasunien, celui de produire une « culture commune à tous les Américains », avait tendance à s’imposer. Ce consensus aurait alors marqué, selon nous, la fin de l’histoire, qui n’est faite que de luttes pour remettre en cause l’orthodoxie domi

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