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Conclusion de la deuxième partie

p. 133-134


Extrait

1Pour démystifier certaines idées reçues sur la réception de la musique moderne, et en particulier l’idée d’une complète marginalité de cette musique aux États-Unis dans les années 1920, la musicologue Carole Oja insiste sur la bonne réception faite à la musique d’Edgard Varèse, compositeur considéré par certains critiques comme un « dieu » (Oja, 2000, p. 25-44). Il faut sans doute relativiser le succès de Varèse en le comparant à celui obtenu par Ernest Bloch au même moment : la musique de Varèse a été discutée dans la presse et jouée lors des concerts organisés par l’International Composers’Guild (devant plusieurs centaines de personnes), mais elle a rarement été jouée par les orchestres de premier rang, contrairement à celle de Bloch. Toujours est-il qu’il est vrai que durant ces années, les compositeurs « ultra-modernes » les plus importants comme Varèse n’ont pas été isolés, ignorés ou même systématiquement méprisés par la critique et une partie du public de concert. La mo

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