1 Voir ci-dessus « Premier entretien ». – György Kurtág, qui a bien voulu relire ces pages (qu’il en soit infiniment remercié !), m’a confié ses annotations, qui tantôt sont de véritables corrections, tantôt des suggestions ou des compléments. J’ai intégré les corrections dans le texte, sans les signaler. En revanche, ses précisions ou développements seront transcrits en note. Ici, soulignant le mot « besoin », Kurtág ajoute en marge (en français) : « … de remplir ( ?) une exigence envers soi-même ». (N.D.T.)
2 Megszenvedni : souffrir pour quelque chose, pour mériter quelque chose. (N.D.T.)
3 Allusion à un passage de Guerre et Paix de Tolstoï, évoqué par Kurtág au cours de l’entretien. (N.D.T.)
4 Graham Greene, Ways of Escape, Penguin Books, 1982, p. 211 : Writing is a form of therapy. Sometimes I wonder how all those who do not write, compose or paint, can manage to escape the madness, the melancholia, the panic fear which is inherent in the human situation. (Sauf indication contraire, toutes les notes de cet entretien sont du traducteur.)
5 Eine Art Mythologie des Alltags, ein Versuch, die diabolischen Kräfte des täglichen Lebens zu bannen.
6 Pesni unïniya i pechali [« Chants de désespoir et de tristesse »], opus 18 (1980-1994), sur des poèmes de Lermontov, Blok, Essenine, Mandelstam, Akhmatova et Tsvetaïeva.
7 Moş, précise Kurtág, qualifie en roumain une personne âgée avec laquelle on a un rapport de familiarité, comme bácsi en hongrois. « Père », donc, un peu au sens où Sartre pouvait écrire dans Les Mots : « Je savais très bien qui on appelait “père untel” dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne… ». Dans le parler populaire du texte de la Colindă-Baladă, le mot est également féminisé en moaşă (« mère », avec la même connotation), qui signifie par ailleurs « accoucheuse » en roumain.
8 Vera Ligeti, l’épouse du compositeur.
9 Vera Ligeti se souvient que, en entendant la Colindă, son mari lui a serré la main, ce qui était un signe de plaisir.
10 Kurtág avait été sollicité pour prononcer un discours à la mémoire de Ligeti lors de la cérémonie organisée à Berlin en juin 2007, en l’honneur des récipiendaires défunts de l’Ordre du mérite.
11 Remarque de Kurtág une fois la pièce terminée : « J’ai pris la responsabilité que le cours du récit stagne pour un temps du fait de ce qui arrive dans la musique – c’était important pour moi. Sur les soixante pages, j’en ai gaspillé presque vingt pour cette partie. »
12 … concertante…, opus 42, pour violon, alto et orchestre (2003).
13 Mais aussi, précise Kurtág, l’orthographe, la grammaire, la littérature… La Colindă est dédiée « à notre professeur Felician Brînzeu ».
14 Né en 1937, musicologue hongrois résidant en Transylvanie.
15 János Pilinszky (1921-1981) et Sándor Weöres (1913-1989), poètes hongrois. Le Concerto pour piano « Confessio… » opus 21, inachevé, était conçu comme un requiem à la mémoire de Pilinszky. Voir aussi, dans le présent volume, « Quatre chants sur des poèmes de János Pilinszky », p. 193.
16 « Quand je travaillais au théâtre de Debrecen, on appelait dínszt * le fait qu’un répétiteur dirige l’orchestre ou le chœur à l’insu de tous. Mais ce mot m’évoque aussi La Montagne magique de Thomas Mann et la figure de Joachim, le brave soldat. » [* Le mot hongrois vient de l’allemand Dienst, qui veut dire « service » ou « devoir ».]
17 C’est la rencontre avec Mihály Halmágyi qui a inspiré la pièce pour piano à quatre mains intitulée Hommage à Mihály Halmágyi (dans le quatrième volume des Játékok).
18 Székimuzsika, précise Kurtág, c’est-à-dire la musique des ensembles tsiganes de Szék, qui correspond à un style particulier.
19 C’est-à-dire, ajoute Kurtág, de voir Florence, « le symbole de la pureté ».
20 . Zoltán Peskó (né en 1937), chef d’orchestre hongrois ayant à son répertoire plusieurs œuvres de Kurtág, dont certaines lui sont dédiées et qu’il a créées.
21 Ce sont : Play (1962-1963), Footfalls (1975) et Rockaby (1980). L’ordre imaginé par Kurtág serait : Footfalls, Rockaby, Play.
22 « Je n’aime pas habiter avec un tableau. Je préfère aller au musée pour le voir. Récemment, à Cologne, il n’y avait qu’un seul tableau qui m’intéressait : l’un des derniers autoportraits de Rembrandt. Je n’ai rien regardé d’autre. »
23 Le couple Kurtág se produit, depuis des années, avec un programme composé d’un choix de pièces pour deux ou quatre mains tirées de Játékok, alternant avec les transcriptions de Bach réalisées par Kurtág.
24 Opus 1, deuxième mouvement : « Du fait des différences de tempo, le matériau du violon I, de l’alto et du violoncelle peut être répété à volonté. Avec la fin de la partie du violon II, au signal de l’interprète, le mouvement doit s’interrompre brusquement, comme pétrifié. »
25 Ce n’est qu’une fois le manuscrit de notre entretien achevé que je suis tombé sur cette citation de Picasso : « Les bons artistes copient ; les grands artistes volent. » (Note de B. A. V.)
26 Écrivain russe (1906-1942).
27 Compositeur roumain (1926-1998).
28 La pièce de Gogol.
29 Six moments musicaux, opus 44 (1999-2005).
30 László Dobszay, né en 1935, musicologue et chef de chœur hongrois, fondateur de la Schola Hungarica.
31 Berceuse – Siciliano con amore.
32 Jimmy Fülig est un personnage littéraire qui revient dans plusieurs romans et récits de Jenő Rejtő (Jenő Reich de son vrai nom, 1905-1943), un écrivain hongrois qui a connu une grande popularité. Jimmy Fülig commet ici une faute d’orthographe (qu’il serait difficile de restituer en français), la graphie correcte étant : ne tudd ki. (N.D.T.)
33 Stsenï iz romana, opus 19 (1979-1982) : quinze chants sur des poèmes de Rimma Dalos, pour soprano, violon, contrebasse et cymbalum.
34 Stèle, opus 33 (1994), pour grand orchestre.
35 Lamentoso – disperato, con moto. Nicht zu schnell, aber wild, gehetzt, ungeduldig.
36 Sur le modèle des Phantasiestücke, op12, de Schumann : le n° 7 y est intitulé Traumes-Wirren.
37 Bornemisza Péter mondásai [« Les dits de Péter Bornemisza »], concerto pour soprano et piano, opus 7 (1963, révisé en 1976). Remarque de Kurtág : « C’est ainsi, en effet. C’est déjà présent dans le premier mouvement de Bornemisza, Vallomás [« Confession »], ainsi que dans la huitième section du troisième mouvement, Halál [« Mort »] (sur les mots : Tisztességgel így temetjük az mi atyánkfiát) ».
38 Opus 27 n° 2 (1989-1990), pour piano, violoncelle et deux ensembles de chambre disposés dans l’espace.
39 « Ce qui », précise Kurtág, « était péjoratif dans notre langage ! ». (N.D.T.)
40 Né en 1938, chef d’orchestre et compositeur hollandais.
41 De Ligeti : Hamburgisches Konzert, pour cor et orchestre de chambre (1998-2003).
42 Hommage à András Mihály. Douze microludes pour quatuor à cordes, opus 13 (1977-1978).
43 Opus 15c (1978-1979, révisé en 1989), pour guitare et groupes instrumentaux disposés dans l’espace.
44 Pianiste français né en 1957.
45 Pianiste norvégien né en 1970.
46 Opus 15d (1990), pour clarinette, alto et piano.
47 … a zongorát befutja a borostyán és a gyermekkori ház falát szétmállasztja a naplemente. Il s’agit d’une citation du poème de János Pilinszky, Keringő, qui donne son titre à la pièce, dans le volume II des Játékok. Kurtág : « Cette pièce est un Lied avorté ».
48 Timişoara, en Roumanie.
49 Pál Kadosa (1903-1983), compositeur, pianiste et professeur de piano à l’Académie de musique de Budapest.
50 Voir note 9, p. 26.
51 Une idée qui revient chez Kurtág dans diverses formulations, notamment à propos des Fragments d’Attila József (József Attila töredékek, opus 20, 1981, pour soprano seule) : « J’ai voulu, avec les Fragments, donner naissance à quelque chose que je pourrais déposer comme un tract, et donc distribuer si je le voulais » (voir ci-dessus, « Premier entretien »). Sans doute cette idée se rapporte-t-elle aussi à l’idéal, souvent évoqué dans ces pages, du « ne sache pas qui » (Ne dudd ki).
52 Péter Bornemisza (1535-1584), écrivain hongrois, poète et pasteur protestant, a traduit en hongrois l’ Électre de Sophocle, en 1558. Il s’agit du premier exemple de tragédie en hongrois, sorte de synthèse de la Réforme et de l’humanisme.
53 Avec István Siklós pour interprète, un message de Samuel Beckett par Ildikó Monyók (Samuel Beckett : What is the Word), opus 30a (1990), pour voix et piano droit.
54 Musicologue hongrois (1899-1973), fondateur de la faculté de musicologie à l’Académie de musique de Budapest.
55 À propos de … concertante…, György Kurtág junior écrit, dans les notes accompagnant le disque BMC intitulé Kurtág 80 : « la pièce est caractérisée par une sorte de “bégaiement formel” ».
56 Sir Simon Rattle, qui a plusieurs fois dirigé Stèle.
57 Pianiste hongrois né en 1933, élève de Dohnányi et disciple de Kodály, réfugié en Suisse après 1956.
58 1999, pour quatuor à cordes. Alfred Schlee (1901-1999) fut le directeur des éditions Universal. Sous le titre Aus der Ferne, Kurtág lui a dédié cinq pièces, à l’occasion de ses anniversaires à chiffres ronds, puis après sa mort : trois sont écrites pour quatuor à cordes et deux pour piano.
59 Opus 29 (1988-1989). Repris ensuite dans les Hölderlin-Gesänge, opus 35 (1993-…), pour baryton solo (et instruments).
60 Traduction de la Revue de poésie, avril-juin 1964, reprise dans : Hölderlin, Œuvres, sous la direction de Philippe Jaccottet, Paris, Pléiade, 1967, p. 923.
61 « Sans changer la nuance dynamique », précise Kurtág. (N.D.T.)
62 Tel est le titre d’une mélodie chantée de Kurtág, qui est utilisée au début de l’Opus 27 n° 2.
63 Remarque de Kurtág : « C’est exactement ainsi que commencent mes mélodies sur Beckett. C’est presque ma carte de visite rythmique. »
64 Officium breve in memoriam Andreae Szervánszky, opus 28 (1988-1989), pour quatuor à cordes.
65 Dans le deuxième volume des Játékok. – Voir note 13, p. 28.
66 Pierre Boulez, « Improvisation II » de Pli selon pli (1958/1962).
67 Karlheinz Stockhausen, Gruppen (1955/1957), pour trois orchestres.
68 György Ligeti, Artikulation (1958), musique électronique.
69 Parue en 1957 à Vienne dans la revue Die Reihe. Traduction française dans : Revue Contrechamps, n° 9, Genève/Lausanne, L’Âge d’Homme, 1988.
70 Pianiste hongrois né en 1960.
71 Violoniste et chef d’orchestre hongrois né en 1960. En tant que soliste, il a interprété lors de leur création les Kafka-Fragmente de Kurtág (opus 24, 1985-1987), pour soprano et violon. Il a aussi joué les quatuors de Kurtág avec le Quatuor Keller.
72 « Plus je vieillis, plus je le vois clairement : ma vie entière forme une unité. À laquelle Monteverdi, tout comme Bartók ou Webern, appartiennent. Ligeti aussi, je l’ai suivi une vie durant, sans jamais l’imiter pour autant. J’ai toujours reçu de lui une impulsion vers le nouveau. Pour moi, l’un des buts fondamentaux de mon activité de compositeur, c’est de créer quelque unité à partir de ces influences diverses. »
73 Responsable de la Direction générale de la Musique au Ministère de la Culture hongrois, de 1964 à 1977.
74 Voir note 6, p. 24.
75 János Viski (1906-1961), compositeur hongrois et professeur de composition à l’Académie de musique de Budapest.
76 Tibor Sárai (1919-1995), compositeur hongrois. Il fut pendant longtemps le secrétaire général du Syndicat des musiciens hongrois.
77 Népellenes. « C’était une formule jdanovienne », précise Kurtág, « qui d’ailleurs ne correspondait pas du tout à l’idéologie de Viski – c’était simplement sa peur, son angoisse face à la dictature. » (N.D.T.)
78 Ferenc Farkas (1905-1995), compositeur hongrois et professeur de composition influent à l’Académie de musique de Budapest. Il eut notamment pour élèves Ligeti et Kurtág.
79 Emil Petrovics (né en 1930), compositeur hongrois, professeur de composition, fut longtemps directeur de l’Opéra national de Budapest.
80 Sándor Szokolay (né en 1931), compositeur hongrois, auteur de nombreux opéras.
81 Rudolf Maros (1917-1982), compositeur hongrois.
82 András Mihály (1917-1993), compositeur hongrois, directeur de l’Opéra national de Budapest, fondateur et chef de l’Ensemble de chambre de Budapest, professeur influent de musique de chambre. Kurtág lui a dédié ses Douze microludes, opus 13.
83 Né en 1928, responsable de la nouvelle musique à la radio de Cologne (WDR).
84 Pianiste hongrois (1909-1978).
85 Voir note 7, p. 24.
86 Robert Klein (1918-1967), a collaboré avec André Chastel (L’Europe de la Renaissance, l’âge de l’humanisme, 1963), lequel a réuni ses textes sous le titre La Forme et l’Intelligible. Écrits sur la Renaissance et l’art moderne, Paris, Gallimard, 1970.
87 « Pour Gyuri Kurtág. Morale : qui n’a pas assez de feu sacré sera brûlé ! »
88 Révolutionnaire roumain (1780-1821). Le bataillon formé par l’Armée rouge avec des prisonniers de guerre roumains capturés sur le front de l’Est portait son nom. Ce bataillon a lutté contre le régime pronazi de Ion Antonescu. En 1944, il s’est fondu dans l’armée roumaine.
89 Prochtchaï [« Adieu »] est la quatrième mélodie de Requiem po drugu, opus 26, pour soprano et piano (1982-1987). Elle sert de matériau pour le dernier mouvement de l’Opus 27 n° 2.
90 En français dans le texte.
91 László Sáry (né en 1940), compositeur hongrois, membre fondateur du Nouveau Studio musical.
92 Szaggatottság : le caractère de ce qui est déchiqueté, saccadé.
93 Ars poetica est le dernier des Sept chants, opus 22 (1981) et des Quatre capriccios opus 9. Le texte du haïku est chanté dans la traduction hongroise de Dezső Tandori.
94 Un célèbre magazine humoristique hongrois.
95 Kafka-Fragmente, IV, 6. Le texte allemand dit : Ich kann nicht eigentlich erzählen, ja fast nicht einmal reden ; wenn ich erzähle, habe ich meistens ein Gefühl, wie es kleine Kinder haben könnten, die die ersten Gehversuche machen. [« Je ne peux pas vraiment raconter, et même presque pas parler ; quand je raconte, j’ai la plupart du temps un sentiment analogue à celui que pourraient connaître de petits enfants qui font leurs premiers pas. »]
96 Le quinzième mouvement de l’opus 28 cite les mesures 1 à 12 du troisième mouvement (« Arioso ») de la Sérénade pour cordes de Endre Szervánszky, composée en 1947-1948.
97 Mátyás Rákosi (1892-1971). Homme politique hongrois, il devint secrétaire général du Parti communiste et premier ministre, entre la fin des années quarante et le début des années cinquante. Sa dictature était modelée sur celle de Staline.
98 Sirató (2) [« Plainte (2) »], dans le troisième volume des Játékok.
99 Kurt Widmer (né en 1957), baryton suisse, premier interprète du cycle.
100 … pas à pas – nulle part… – poèmes de Samuel Beckett, opus 36 (1993-1998), pour baryton solo, percussions et trio à cordes, en français et en anglais.
101 Életút/Lebenslauf, opus 32, pour deux pianos et deux cors de basset. Le second piano est accordé un quart de ton plus bas.
102 Pour deux à six cordes (1989-…).
103 Compositeur hongrois, né en 1935.
104 Farkas avait été l’élève de Respighi, de 1929 à 1931.
105 Dietrich Eberhard Sattler (né en 1939), responsable de la Frankfurt Hölderlin Edition. Il s’est souvenu de la conversation évoquée par Kurtág, au cours de laquelle il avait cité cette phrase de Hölderlin : Ein Zeichen sind wir, deutungslos [« Nous sommes un signe, sans interprétation »].
106 Jelek [« Signes »], opus 5, pour alto seul.
107 Voir ici-même, dans le premier entretien : « Vers 1973, je me servais d’un bloc-notes – je marquais chaque page d’un signe en tout et pour tout en appuyant l’extrémité du crayon ou du stylo sur le papier et en bougeant brusquement la main. Il y avait peu de différence d’un signe à l’autre, mais j’ai l’impression que quelque chose en est néanmoins passé dans Játékok… ».
108 Shakespeare, As you like it.
109 Messages pour orchestre, opus 34 (1991-1996), sixième mouvement : Virág az ember… pour Zoltán Kocsis. In memoriam Otto Kocsis.
110 Koreai kantáta (1952-1953), pour baryton, chœur mixte et orchestre.
111 Poétesse hongroise née en 1926.
112 Musicologue et critique musical hongrois (1898-1968), directeur de l’Opéra national hongrois, il avait épousé la pianiste Annie Fischer.
113 Kafka-Fragmente, opus 24, I, 4 : « Que la pièce soit une sorte de pantomime. La chanteuse suit les acrobaties et colères du violoniste avec une tension, une excitation, voire une peur croissantes, jusqu’à ce que, à la fin, sa voix lui fasse défaut. »
114 Bogenwechsel überdeutlich, pantomimisch, langsame, kontinuierliche Bewegung, ohne Lücke zum folgenden Bogenwechsel.
115 Opus 16 (1979) : sept chœurs sur des poèmes d’Anna Akhmatova et Rimma Dalos.
116 Kafka-Fragmente, III, 4 : Schmutzig bin ich, Milena, endlos schmutzig, darum mache ich ein solches Geschrei mit der Reinheit. Niemand singt so rein als die, welche in der tiefsten Hölle sind ; was wir für den Gesang der Engel halten, ist ihr Gesang. [« Je suis sale, Milena, infiniment sale, c’est pourquoi je fais grand bruit autour de la pureté. Personne ne chante de manière aussi pure que ceux qui se trouvent dans le plus profond des enfers ; ce que nous prenons pour le chant des anges, c’est leur chant à eux. »]
117 Près de Bordeaux, où les Kurtág louent un appartement.
118 Hiromi Kikuchi, violon, et Ken Hakii, alto.
119 Né en 1953, le chef d’orchestre danois a dirigé la création de … concertante… à Copenhague, le 18 septembre 2003, avec l’Orchestre symphonique de la radio danoise et les deux solistes précédemment mentionnés.
120 Chef d’orchestre hongrois (1927-1992). Kurtág et lui étaient liés d’une profonde amitié musicale.
121 Opus 146 (1975), pour basse et piano, d’après le roman de Dostoïevski, Les Démons.
122 Dans la troisième partie du livre premier de Guerre et Paix, de Tolstoï.
123 Opus 43 (2000-2004), pour violon seul.
124 Dans l’opéra de Puccini, Turandot.
125 « Mars, mars ». Pour les Hongrois, le mois de mars est synonyme de révolution : celle de 1848 et celle qui a abouti à la République des Conseils (1919).
126 Sylvain Cambreling et son orchestre (l’Orchestre symphonique de la SWR) ont joué … concertante… lors d’une tournée.
127 Pianiste et professeur de piano (1906-1986).
128 « Dühös korál », dans Játékok, vol. IV.
129 András Szőllősy (1921-2007), compositeur et musicologue hongrois, professeur d’histoire de la musique à l’Académie de musique de Budapest.
130 Mihai Eminescu (1850-1889), poète roumain.