6. le chœur final : des premières esquisses à la mise en place du tissu orchestral
p. 95-108
Extrait
1Rapportant un propos de Berg qui, « non sans fierté », parlait de la dernière de ses Trois Pièces pour orchestre, la « Marche », comme de « la partition la plus complexe qui ait jamais été écrite », Adorno ajoute : « Il n’y a guère, parmi les œuvres de la même époque, que La Main heureuse de Schönberg qui puisse lui être comparée pour la complexité.135 » Au sein même de l’œuvre, c’est, de ce point de vue, la seconde partie de la dernière scène qui assurément fascine le plus, du fait de la richesse du tissu orchestral dans lequel est enchâssée la polyphonie, déjà très dense en elle-même, des douze voix solistes. Dans le souvenir de Schönberg, on l’a vu, ces pages comptaient parmi celles qui, durant sa vie de compositeur, lui avaient coûté le plus de peine136. Témoigne de ces difficultés le nombre particulièrement élevé de documents de genèse (brouillons et esquisses) qui se rapportent au tout début de la séquence137. Seule l’écriture des voix orchestrales, toutefois, s’est rév
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