Contribution à la théorie de la série de douze sons
p. 259-261
Extrait
1La définition que donne Schoenberg du dodécaphonisme, « composition avec douze sons n’ayant de rapports qu’entre eux », est l’une de ces formules qui semblent de prime abord anodines, mais dont on s’aperçoit, lorsqu’on les considère avec suffisamment d’objectivité (sous la forme d’une « immédiateté seconde »), que chacun des termes est problématique.
2Le fait que la série abstraite qui sous-tend une œuvre et la composition concrète qui en résulte – en tant qu’activité et en tant qu’œuvre – se confondent dans la définition de Schoenberg (une définition qui interdit de séparer la structuration préalable, le processus de formation et l’œuvre), n’est pas sans signification ; et il ne doit pas non plus, d’autre part, être écarté d’un revers de main comme une simple obscurité qu’il serait aisé de dissiper. L’ambivalence est inhérente à la chose même, elle n’est pas simplement une formulation par laquelle celle-ci doit être comprise.
3De fait, les véritables difficultés se dissimulent
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