Schoenberg et la musique à programme
p. 169-180
Extrait
1On ne sait pas très bien ce qu’est la musique à programme. L’idée d’une musique instrumentale « pure », qui s’épuiserait dans les liens fonctionnels des sons, est une abstraction, de même que l’idée d’une musique à programme qui raconterait et dépeindrait une histoire de façon détaillée, comme s’il s’agissait d’un roman musical. La réalité musicale se compose de transitions entre les extrêmes, autour desquels les esthéticiens débattent. Le fait que toute opinion sur la définition de la musique à programme entraîne toujours un jugement sur l’utilité esthétique ou les défauts du genre ne fait qu’embrouiller la discussion encore davantage. Ceux qui la défendent auront tendance à classer les pièces de caractère de Schumann, dont la valeur est incontestable, sous la rubrique de la musique à programme. Ceux qui la rejettent en donneront une définition plus étroite.
2Seules deux œuvres parmi les premières de Schoenberg, le sextuor à cordes La Nuit transfigurée opus 4 et le poème symp
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