La Pièce pour orchestre opus 16 no 3 De Schoenberg et la notion de « mélodie de timbres »
p. 139-141
Extrait
1La pièce pour orchestre opus 16 no 3 de Schoenberg est devenue célèbre grâce au terme aussi marquant que difficile à comprendre qu’on lui a rattaché, la Klangfarbenmelodie (mélodie de timbres), que Schoenberg forge en 1911 à la fin de son Traité d’harmonie. Schoenberg affirmait qu’il devait être possible « de produire des successions de sons, dont le rapport entre eux agit avec une logique en tout point équivalente à celle qui suffit à notre plaisir dans une mélodie de hauteurs. Il semblerait que cela soit une fantaisie futuriste, et c’est sans doute le cas. Mais c’est une fantaisie dont j’ai la ferme conviction qu’elle se réalisera »1. Le lien entre l’opus 16 no 3 et la notion de mélodie de timbres a cependant été remis en question, tout d’abord parce qu’il a été mal interprété, ensuite parce qu’il a été contesté.
2Le fait qu’un accord de cinq sons, au commencement de la pièce, soit repris inchangé par différents instruments sur trois mesures, a mené à une interprétation simp
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Regards croisés sur Bernd Alois Zimmermann
Actes du colloque de Strasbourg 2010
Philippe Albèra, Pierre Michel et Heribert Henrich (dir.)
2012
Pierre Boulez, Techniques d'écriture et enjeux esthétiques
Jean-Louis Leleu et Pascal Decroupet (dir.)
2006
Karlheinz Stockhausen. Montag aus Licht
Revue Contrechamps / numéro spécial
Philippe Albèra (dir.)
1988