Schoenberg et Bach
p. 63-69
Extrait
1Schoenberg détestait qu’on le qualifiât de révolutionnaire. « Ce que j’ai fait », écrit-il en 1937 à Nicolas Slonimsky, « n’avait rien de révolutionnaire ni d’anarchique. Dès mes débuts, j’avais un sens de la forme très développé et une profonde aversion à l’égard de l’exagération.1 » Les œuvres de Schoenberg sont un refus et une justification. Elles réfutent des objections contre sa musique qui, bien qu’elles s’annulent mutuellement, n’en ont pas moins été sans cesse soulevées, à tour de rôle ou même simultanément : le reproche d’une fantaisie débridée et dépourvue de règles, et celui d’un intellectualisme rigide. Aujourd’hui encore, un demi-siècle plus tard, la technique atonale de douze sons est pour ses détracteurs – lesquels connaissent moins la chose elle-même que le verbiage tenu à son sujet – soupçonnée d’être anarchique en tant que musique atonale, et d’être un système de contraintes imposé de l’extérieur à la musique en tant que technique de douze sons.
2Ces deux rep
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