De profundis
p. 68
Texte intégral
1Quel peut être le rôle, aujourd’hui encore, de l’IGNM1, dans des pays où la musique nouvelle est comme chez elle, en Allemagne par exemple ?
2Et quelle fonction effective a-t-elle dans d’autres pays qui, par leur vénération académique de faux mythes, restent sourds à la nouveauté, en Italie et en France par exemple ? Aucune.
3Ce n’est pas un hasard si les concerts du Domaine musical à Paris, depuis quelques années, et si les Incontri musicali à Milan, plus récemment, ont été créés par de jeunes musiciens pour faire écouter la musique nouvelle.
4Une rencontre entre situations musicales de différents pays ? Avec quelles conséquences directes ? Peut-être : une bureaucratisation internationale du « vide », auquel les bureaucrates de la musique réduisent la vie musicale dans certains pays.
5Si l’on observe l’activité concertante des différentes sections de l’IGNM (non le nombre, mais le répertoire exécuté), une question se pose : Société internationale pour quelle nouvelle musique ? « De profundis. »
6Date : 1958.
7Source : « Bedeutung und Aufgabe der IGNM », sous la direction de Heinrich Strobel, in Melos, 1958, n° XXV/5, p. 154-155 (en allemand et en italien).
Notes de bas de page
1 [Internationale Gesellschaft für Neue Musik, Société internationale de musique contemporaine (SIMC).]
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