a Jeu de mot sur clé (key) qui signifie aussi tonalité en anglais. (NDT)
1 Ives joua toute la sonate à Max Smith en 1912. On peut en déduire que le travail de composition date globalement de 1911-1912.
2 Dans la Collection Ives, il y a cinq séries de positifs avec de nombreux changements de la main du compositeur lui-même, tous différents.
3 Parmi les études, les n° 2 et 9 (The Anti-Abolitionist Riots) sont tirées de deux des « cadences centrifuges » du Concerto Emerson.
4 Ives a laissé des espaces libres pour les numéros de page sans les remplir. Dans la copie d’Elliott Carter, la troisième ligne de la page 22 porte la mention « Celestial Railroad » ; on peut penser que le « Slave’s Shuffle » est le second ragtime (il commence à la p. 37 de l’édition révisée) ; dans l’une des copies, à la fin de la deuxième ligne de la p. 23, la main droite est surmontée de l’indication « (demons) », la main gauche de [Feathertop’s] « (pipe rim) ». Tout cela semble suggérer que Hawthorne fut conçu comme une série de brèves illustrations.
5 Anton Rovinsky (1894-1966) la joua à Albany dans l’État de New York le 30 octobre 1928, puis au Town Hall de New York le 14 novembre, dans le cadre des concerts Pro Musica, enfin lors d’un récital dans la même salle le 20 novembre.
6 Plus exactement révisés. Voir note 1. p. 144.
7 Rollo est un personnage créé par Jacob Abbott (1803-1879), lequel fut professeur, pasteur, créateur d’écoles (notamment, avec ses frères, l’Institut Abbott), et un auteur prolifique (fictions, biographies, livres de vulgarisation sur la religion et la science, soit un total de 180 ouvrages !). Ses livres les plus connus sont les Rollo-Books (1834-1858), tels que Rollo au travail, ou Rollo en Europe, etc. Rollo est un bon petit gars, curieux de nature. Pour Ives, il devint le symbole d’un esprit incapable d’imaginer au-delà de ce qu’il avait appris.
8 Le numéro de page n’a pas été noté.
9 La graphie de Ives pour ce nom est précipitée et vague, et le déchiffrage qui en est proposé n’a rien de sûr. Malheureusement, on n’a jamais trouvé une telle lettre (même un nom tant soit peu semblable) dans les affaires de Ives – ce qui est bien dommage, puisqu’il a apparemment écrit le début de cette note sur la lettre elle-même. Ou alors, pourrait-il s’agir du Dr Stoehr dont Ives parle dans Quelques impressions en « quarts de ton » (voir dans ce volume, p. 141) ?
10 Ce si♯ est probablement le même qu’à la note 7 ci-dessous, ou peut-être celui qui finit la ligne 4 de la page 34 de l’édition revue et corrigée.
11 Il est possible que Ives se réfère ici à la lettre de Goetschius (voir note ci-dessous).
12 Cette phrase renvoie à une idée esquissée après coup entre les paragraphes.
13 À la première ligne de la page 3.
14 Les mesures 13-18 de The St. Gaudens semblent pouvoir se prêter particulièrement bien à ce genre d’expérience. Ives veut probablement parler des pages 3-6 de la partition réalisée par Emil Hanke.
15 À la page 15, la quatrième portée de la première édition est la troisième portée à la page 16 des nouvelles éditions. On trouve le sol♯ de l’ébauche dans un passage parallèle à la page 5, première portée.
16 Ives veut parler de toute évidence du troisième accord après la fin de la troisième portée de la page 16 (nouvelles éditions).
17 Ces quelques mots forment une autre insertion entre les paragraphes. La feuille supplémentaire avec le signe du triangle n’a pas pu être trouvée.
18 Percy Goetschius a écrit à Ives de New York le 20 mai 1923 : « Je vous dois des excuses pour avoir tarder à vous remercier pour votre aimable envoi de la partition… La Sonate a suscité en moi un grand intérêt, et plus je l’examinais, plus je désirais la découvrir, avant de vous écrire à ce sujet … Les 114 Songs que j’ai reçus récemment m’ont secoué.
J’aimerais que vous sachiez que je ne prends pas votre travail à la légère. Je dirai franchement que je n’aime pas cette manière d’associer les sons, car j’ai trop pris l’habitude des méthodes classiques (j’admets jusqu’à un certain point que ce sont des “habitudes”) …
Mais, je ne suis pas, dans mes convictions, un conservateur sans cœur et sans cerveau, qui ne pense pas que Bach, Beethoven ou Brahms ont dit le “dernier mot” sur la tonalité – non, ni Ives … Je suis absolument convaincu de votre sincérité, et je vois beaucoup de preuves admirables de cette logique dans votre travail, celle qui fait partie de ma loi de la physique préférée – notez que j’hésite à l’appeler “musique“ … Quant à votre livre, il est magnifique …
Recevez mes remerciements sincères et mes meilleurs vœux de réussite, Percy Goetschius. »
19 Clarence G. Hamilton a écrit à Ives de Wellesley College : « Je tiens à vous remercier de votre copie de la Sonate, accompagnée de l’ouvrage préliminaire. Je n’ai pas encore eu le temps de les examiner avec toute l’attention nécessaire, mais je suis impressionné par les idéaux élevés et la nouveauté de la présentation de votre travail. Je me réjouis de l’audace des personnes qui, comme vous, explorent de nouveaux domaines harmoniques, car c’est grâce à de telles investigations que de nouveaux matériaux musicaux peuvent être développés.
Recevez mes remerciements pour l’envoi des partitions et mes meilleures salutations, Clarence G. Hamilton. »
Hamilton a daté cette lettre du 10 mars 1920 – en fait 1921. Henry F. B. Gilbert avait remercié Ives pour les Essais le 26 mai 1920, et le brouillon de la réponse de Ives, daté du 28 mai disait : « … lorsque les copies de Concord seront terminées, je vous en enverrai une …. Mais je vous épargne cela pour encore quelque temps, comme les épreuves prennent plus de temps à corriger que je ne l’avais imaginé … ». Gilbert a remercié Ives pour la Sonate le 17 février 1921.
20 Cette grande parenthèse a apparemment commencé comme une contre-qualification qui devait être insérée quelque part au début du paragraphe précédent, mais son emplacement pose le problème du compromis entre continuer la pensée générale ou rester près des mots-clés.
21 C’est-à-dire, à la page 1 du manuscrit – voir la note 4 ci-dessus.
22 Dans sa distraction, Ives avait écrit ré♮ à la place de mi♮, mais il en parle correctement plus loin. Dans les nouvelles éditions, cet accord est à la page 59, au milieu de la deuxième portée.