« …L’aile de l’ange, lourde d’invisible… »*
Sur Scardanelli-Zyklus
p. 183-192
Extrait
1« Au début de mon travail, il y a une œuvre instrumentale sans aucune tension harmonique, une musique comme figée, gelée, basée sur les seules harmoniques naturelles des cordes et des cors. En écrivant cette pièce, j’ai soudain repensé aux derniers poèmes de Hölderlin, qui me semblaient offrir la même atmosphère, et j’ai ressenti le besoin de la voix. Je pourrais dire que ces poèmes m’ont saisi, qu’ils se sont en quelque sorte emparés de moi.1 » C’est ainsi que Heinz Holliger décrit la genèse de Scardanelli-Zyklus. La pièce dont il parle, qui trouvera sa forme définitive sous le titre Eisblumen [Fleurs de givre], fut conçue peu après le Quatuor à cordes de 1973. Elle apparaît comme son double miniature, et en même temps, se situe sur un autre versant : elle oppose en effet aux sonorités déchirantes du Quatuor, à son ciel nocturne zébré d’éclairs expressionnistes, une immobilité extatique et distanciée, le rayonnement d’un soleil hivernal. Si le Quatuor est une longue agonie q
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