Fins de partie
p. 117-142
Extrait
1Parmi les textes choisis par Heinz Holliger pour les porter à la scène, il est deux « dramaticules » de Samuel Beckett – Come and Go et What where – qui, par la réduction radicale qu’ils opèrent sur le muthos, constituent presque une modélisation du dialogue qu’ils mettent en œuvre, selon une combinatoire stricte. Dès lors, ce dialogue est interrogé dans son mécanisme même : comment peut-il trouver sa résolution, comment peut-on arriver en fin de partie ?
2En effet, l’univers poétique et dramatique de Samuel Beckett fait une large place aux jeux mathématiques et logiques, parfois associés aux échecs et à leurs interminables fins de parties. C’est sans doute dans ses deux premiers romans – Watt et Murphy – que Beckett a déployé les jeux combinatoires les plus complexes et les plus étales. Or, ces « jeux » s’accompagnent ici explicitement d’un recul de la réalité et d’une rupture dans le lien des mots aux choses : « Watt se trouvait maintenant entouré de choses lesquelles, si el
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