Introduction
p. 9-14
Texte intégral
1Ce volume comprend l’édition des actes des journées d’études qui, dans le cadre du programme de recherche coordonné par Brigitte Pérez sur “Transfert et réception des idées, des textes et des savoirs”, au sein de l’équipe CRISES (EA 4424), ont réuni des chercheurs de langue française, spécialistes de l’épopée latine, autour de deux problématiques différenciées : “épopée et idéologie” pour la journée du 7 octobre 2010, et “l’écriture épique et ses modèles” pour les journées des 5 et 6 octobre 2011. Il s’agissait pour les spécialistes réunis à cette occasion d’étudier, dans une approche diachronique, les modalités d’écriture d’une épopée latine évoluant entre tradition et innovation. L’expression épique s’est en effet nécessairement constituée, depuis l’Antiquité jusqu’à la Renaissance, en répondant à une double exigence : elle s’adosse à une topique d’écriture, en matière de style comme de thèmes, qu’imposent sources et modèles épiques antérieurs, mais elle cherche conjointement à se renouveler afin de créer œuvre nouvelle, en répondant aux principes scripturaires de l’imitatio et de l’aemulatio, gages de renouveau, d’originalité et d’excellence, et en adaptant le genre aux problèmes littéraires et idéologiques que rencontre chaque époque.
2Depuis sa naissance, l’épopée latine a vu son écriture associée à la notion de genus sublime : s’inscrivant dès ses origines en référence aux épopées iliadiques, dont la traduction, puis le remaniement, suffisent à fonder l’excellence du genre épique en latin, l’épopée latine, plus que tout autre genre, fait l’objet d’une aemulatio incessante au cours des siècles, chaque auteur latin cherchant à se référer à Homère, puis aux auteurs latins qui lui ont emboîté le pas, pour tenter de les dépasser en remaniant les attendus stylistiques du genre. Dans cette entreprise littéraire, les poètes latins aiment à jouer de l’interférence générique, en brouillant tout particulièrement les frontières stylistiques qui devraient théoriquement démarquer l’épopée de la tragédie, si bien que l’on a pu parler des accents tragiques du chant IV de l’Énéide, établir de nombreux rapprochements stylistiques entre la Pharsale de Lucain et les tragédies de Sénèque, ou encore voir dans la Thébaïde de Stace une épopée revendiquant tout à la fois l’héritage stylistique de l’épopée virgilienne et de la tragédie sénéquienne. Mais d’autres interférences génériques ont également été sollicitées dès le ier s. p. C. : ranimation du color élégiaque chez Ovide, utilisation d’un vocabulaire médical et scientifique chez Lucain, recours au style lyrique chez Silius Italicus, autant de preuves que le genre épique, à Rome, n’a cessé d’évoluer stylistiquement, parce qu’il se distingue à la fois comme mode d’expression privilégié des préoccupations politiques d’une époque, et représente à travers les siècles le genus sublime par excellence.
3L’épopée latine témoigne ainsi d’une diversité d’écritures et d’approches qui, par delà les principes normatifs du genre épique, reposent sur un transfert sans cesse retravaillé de normes et de thèmes ; ces derniers peuvent être issus d’autres genres littéraires, voire même tisser des correspondances symboliques avec certains modes de représentation plastique. De la sorte, l’exploration des limites génériques, s’appuyant sur des correspondances et tressages stylistiques qui restent soumis à l’exigence du genus grande, apparaît à bien des égards comme un mode d’écriture constitutif du genre épique latin. C’est ce que soulignent les quatorze communications rassemblées dans ce volume.
4Les trois premiers articles de la première partie, consacrée à l’épopée classique et post-classique, portent sur l’épopée virgilienne. Séverine Clément-Tarentino étudie la voix épique de l’Énéide, qui n’est déjà, plus, au fond, celle des Muses, en tout cas pas celle des Muses archaïques. À ces divinités et aux divinités en général, le je épique a plutôt tendance chez Virgile à adresser des questions vouées à rester sans réponse, tandis que la tradition, parfois peut-être réellement orale, souvent enregistrée dans des livres, satisfait l’essentiel de ses besoins d’information. Mais quand je se tourne vers les autres, il n’est pas rare qu’il soit lui-même, pour ainsi dire, un autre : à l’image de la Fama du chant 4, topos extraordinaire, en raison du caractère monstrueux et mystérieux de cette personnification de la Rumeur, mais aussi en raison du questionnement dont le passage est porteur, la tradition que mobilise Virgile est une tradition réinventée, mise au compte d’un on (celui du on-dit), mais que je a fait sienne. Judith Rohman, elle, s’intéresse au rapport complexe que l’Énéide, en tant qu’épopée, entretient avec l’Iliade et l’Odyssée, considérées comme les matrices du genre épique et à la façon dont Virgile adopte et adapte les possibilités d’écriture du héros. Héros d’un nouveau type, spécifiquement romain voire augustéen, Énée est en effet la pierre de touche du renouvellement du genre épique opéré par Virgile, au moyen d’une redéfinition du kléos. Pour autant, les reprises et les adaptations de topiques, de comparaisons homériques ou apolloniennes entre autres, tissent un réseau de références et ouvrent un espace de discussion sur ou entre les différents modèles épiques ; à la toute fin de l’œuvre, les jeux intertextuels aboutissent à un rapprochement entre Énée et Achille, le héros iliadique par excellence, qui peut s’interpréter comme un ultime acte d’allégeance au code homérique. Le personnage d’Énée témoigne donc d’une écriture de l’épopée en tension, dans un équilibre fragile entre renouvellement du code épique et soumission à ce dernier. Avec Gilles Sauron, nous pénétrons dans les décors romains qui témoignent du triomphe de l’épopée latine. La fin de la République, marquée par des guerres civiles à répétition à partir de l’aventure des Gracques, a vu les protagonistes de la politique romaine s’identifier de plus en plus fréquemment aux héros de l’épopée homérique et de la tragédie grecque. L’aristocratie sénatoriale, dont les membres connaissaient par cœur les vers d’Homère et d’Euripide, était menée par des chefs de faction qui ne cessaient dans leur vie privée de jouer pour leur compte personnel à faire revivre tel ou tel héros de leur choix, ou à invectiver leurs adversaires en les affublant du nom de héros connus pour leur comportement infamant. Des peintures représentant tel ou tel épisode des épopées homériques pouvaient à l’occasion servir de support à ces processus d’identification. Mais on a aussi fait l’hypothèse que des statues de héros homériques placées dans les résidences de certains nobles pouvaient servir à appuyer un programme ou en tout cas une posture politique. Tout ceci se déroulait dans les espaces privés de l’aristocratie, mais dans l’espace public, à la même époque, le peuple romain proclamait par ses bruyantes manifestations au théâtre l’identification de tel ou tel chef politique à tel ou tel héros de la palliata. Avec l’apparition de l’Énéide virgilienne, l’espace public de Rome puis de l’Empire fut inondé des représentations d’Énée et de ses descendants, au point de provoquer parfois des réactions sur le registre du burlesque. Et, tandis qu’Auguste continue en privé à s’identifier au Polynice des Phéniciennes d’Euripide, Tibère, dans sa résidence de Sperlonga, rejouera à s’identifier à Ulysse sous le seul regard de ses intimes.
5Les Métamorphoses, première grande épopée “post-virgilienne”, font l’objet des deux communications suivantes. Anne Videau éclaire l’épopée d’Ovide par son époque de rédaction, celle où la monarchie impériale se voit installée à Rome. Elle montre ainsi qu’en réécrivant des mythes choisis et hiérarchisés qui se rattachent aux différents lieux de l’Empire, le poète se fait l’artisan de l’unité de cet espace dans et par la langue latine et que son œuvre promeut une philosophie de la nature qui fonde une représentation théologico-politique marquée par les Guerres civiles, en phase avec le régime instauré et symptomatique de l’évolution religieuse contemporaine, mais originale. Florence Klein, quant à elle, étudie la relation étroite que les Métamorphoses entretiennent avec l’Énéide. Le poème virgilien est en effet quasi-immédiatement élevé par son successeur au rang de classique de la tradition épique, par rapport auquel il doit se situer selon des modalités complexes : d’un côté, pour mieux se distinguer de lui et apparaître comme une alternative à Virgile, Ovide reconstruit rétrospectivement dans son texte une image radicalisée du contre-modèle virgilien, tandis que, d’un autre côté, il s’efforce de pointer dans l’Énéide ce qu’on pourrait appeler des “tentations conjurées”, des moments où Virgile esquisserait la possibilité d’un autre modèle, sitôt repoussé, et que les Métamorphoses, pour leur part, développeraient pleinement. Florence Klein met donc en évidence ce positionnement complexe du poème ovidien par rapport à celui qu’il instaure comme “sa” tradition, en observant d’abord sa mise en place d’un cosmos qui se distingue profondément de son modèle virgilien tout en lui répondant avec une précision étonnante en un dialogue intertextuel serré, et révèle les implications indissociablement politiques et poétiques de cette représentation contrastée des univers virgilien et ovidien.
6Les quatre derniers articles de la première partie se tournent vers Lucain et vers les épopées flaviennes. Dans son étude sur le champ de bataille de Pharsale chez Lucain, Régine Utard rappelle que le Bellum Ciuile n’est pas une épopée de la victoire comme les épopées antérieures, mais qu’il raconte le drame des guerres civiles, opposant deux grands généraux romains, César et Pompée, ainsi que leurs armées respectives dans des combats fratricides, reflet des luttes intestines qui ont miné la République. En ce sens, la bataille de Pharsale symbolise à elle seule toute l’horreur des guerres civiles, marquée moins encore par la violence des combats que par le sacrilège que représente l’affrontement de deux armées romaines. De ce point de vue, la visée du poème paraît donc antinomique du genre épique. Jean-Baptiste Riocreux, de son côté, sonde les manières épiques de fuir un champ de bataille et souligne que tout changement dans les mentalités et dans la conception du héros influe sur le genre épique, lié dans sa naissance à une certaine idée de l’héroïsme, comme l’illustrent les épopées historiques du ier s. p. C. (Lucain et Silius Italicus), qui mettent en scène des héros historiques, c’est-à-dire des héros qui ne sont pas faits pour le médium épique, mais qui existent indépendamment de lui. Le cadre historique incite donc les auteurs à faire de leurs protagonistes des héros dans un sens différent du modèle homérique ou virgilien. Chez Lucain, la figure du héros est marquée par le stoïcisme en vogue au ier s. p. C., qui est évidemment étranger aux conceptions antérieures de l’héroïsme épique. Chez Silius Italicus, on trouve, avec la volonté de faire une épopée vraiment romaine, un éloignement de la mentalité indo-européenne d’une aristocratie guerrière de conquête, qui est sous-jacente au modèle homérique, au profit d’une “voie romaine” fondée sur une élite attachée à la terre et, partant, marqué par l’esprit de sobriété et, pour la guerre, par l’esprit de résistance défensive. On voit ainsi comment les auteurs relèvent le défi de dire avec des mots épiques des actes, telle la fuite, qui ne sont pas ceux que réclame l’épopée. François Ripoll, en étudiant le “tabou de la navigation” dans les Argonautiques de Valérius Flaccus, récuse l’idée, souvent avancée, que le tabou de la navigation et d’une audace transgressive des Argonautes soit la réminiscence d’une tradition ancienne : ce sont Horace et Sénèque qui ont “inventé” l’idée d’une navigation foncièrement impie et contraire aux lois générales de l’univers. Valérius reprend cette idée pour en faire une croyance atavique de l’humanité de l’âge héroïque, transformant ainsi en tradition l’innovation de ses prédécesseurs julio-claudiens. Toutefois, son traitement du motif mêle, sans réel souci d’harmonisation, cette idée de tabou cosmique avec d’autres conceptions plus traditionnelles sur l’irritabilité personnelle des dieux marins. En fait, son propos n’est pas de problématiser métaphysiquement la “question du tabou” pour la confirmer ou la réfuter, mais d’en exploiter ponctuellement les potentialités affectives et dramatiques en mettant l’accent sur les réactions contrastées et alternées des héros, partagés entre hardiesse et angoisse, dans une épopée où la mise en scène des affects individuels tend à prendre le pas sur les grands enjeux idéologiques. Georges Devallet enfin compare chez les épiques latins jusqu’à l’époque flavienne et à partir du modèle homérique, le topos obligé qu’est l’épisode des jeux et conduit à la conclusion que la régate du livre V de l’Énéide est une uariatio virgilienne de la course de chars des autres épopées. Il montre aussi comment la course devient chez les épiques romains une métaphore des fata de Rome. La course, avec notamment l’introduction des quadriges et l’affrontement de quatre concurrents, présente un dénouement essentiellement romain : c’est celui qui se trouve en seconde position au début de la course et qui, comme le Cloanthe de l’Énéide, a mis sa confiance dans le soutien des dieux, qui finit par l’emporter. Il y a là, selon Georges Devallet, une métaphore d’un trait majeur de la mentalité romaine : la réalisation finale, même celle d’un grand dessein, passe par de sinistres épreuves initiales suivies de ce qu’on appellerait de nos jours une “résilience”.
7La deuxième partie, consacrée à l’épopée tardive et médiévale, comprend cinq contributions éclairant la tradition épique, de la fin de l’Antiquité jusqu’à l’aube de la Renaissance. Bruno Bureau se penche sur le Carmen Paschale de Caelius Sédulius. En choisissant pour thème de son épopée un catalogue commenté des miracles divins présents dans la Bible, Sédulius invite d’emblée à une réflexion sur le nécessaire croisement de modèles hétérogènes, l’épopée romaine traditionnelle et le récit biblique. À partir de l’examen de quelques passages précis, Bruno Bureau éclaire avec beaucoup de finesse les modalités de ce croisement, la manière dont les deux modèles s’interpénètrent, se complètent et/ou parfois se contredisent, et évalue l’étendue de la mutation du genre que suppose un tel projet. Jean-Louis Charlet, à partir de certains points stratégiques de l’hexamètre latin, retrace l’histoire de ce mètre dans le genre épique (au sens étroit, en excluant les genres didactiques et épidictiques) depuis la période tardive (Juvencus, Prudence, Claudien, Cyprianus Gallus, Marius Victorius, Sédulius, Paulin de Périgueux, Avit, Corippe, Arator, Venance Fortunat) jusqu’à l’époque préhumaniste (Mussato, Pétrarque), en passant par quelques textes médiévaux (Abbon, le Liber prefigurationum, Guillaume de Pouille, Gautier de Châtillon, Joseph d’Exeter, le Carmen de gestis Frederici et Stefanardo). Il fournit ainsi aux chercheurs un très riche et très précieux panorama, sur une longue durée, des divers emplois du mètre de l’épopée. Francine Mora nous plonge dans l’univers des épopées médio-latines, du ixe au xiie s., qui ont joué sur l’interférence générique, notamment en combinant l’épopée à la tragédie et/ou à la satire. C’est très net au xiie s. dans les œuvres de Joseph d’Exeter et de Gautier de Châtillon, qui s’inspirent de Stace mais aussi de Juvénal et de Lucain, en allant parfois (dans le cas de Joseph) jusqu’à revendiquer clairement ce mélange des genres. Mais c’est vrai aussi dès le ixe s., du moins en ce qui concerne la composante satirique, comme il ressort de l’analyse du poème d’Ermold en l’honneur de Louis le Pieux et du Waltharius, deux œuvres à certains égards très dissemblables, mais unies par une même tonalité ludique. Cette même interférence générique avec ses dimensions satiriques et parodiques est illustrée aussi par Jean Meyers, qui revient sur le fameux poème 41 de Sedulius Scottus De quodam verbece a cane discerpto. Il y montre combien la variété des emprunts à l’épopée classique et biblique et aux Écritures saintes a permis au poète carolingien de fournir une pièce ouverte et multiple, une pièce totalement nouvelle, qui s’appuie pourtant sur la tradition épique et la renouvelle. Enfin, avec le Liber Prefigurationum Christi et Ecclesie étudié par Sylvain Leroy, le fil de la la tradition épique se tend presque jusqu’à la rupture. Comme le montre l’auteur, le poète anonyme de ces 2670 hexamètres, composés vers 1100, semble avoir pris la double tradition de l’épopée virgilienne et biblique pour un fardeau encombrant et nuisible, dont il tente de se débarrasser tout en l’exploitant par endroit. Sylvain Leroy s’attache donc à mesurer les enjeux et les significations de ce rapport paradoxal à l’univers épique ainsi que les stratégies que l’auteur utilise pour mettre à distance cette pesante tradition, notamment en s’efforçant, consciemment ou non, de “dépoétiser” l’hexamètre.
8Le volume montre ainsi comment les questions historiques, idéologiques, sociales ou religieuses trouvent leur expression dans l’épopée latine et comment cette expression évolue avec les bouleversements politiques, philosophiques, religieux ou esthétiques. Plusieurs articles, on vient de le voir, se concentrent tout naturellement sur l’épopée classique, fondement de la tradition latine, mais plusieurs autres éclairent les inflexions du genre dans les épopées post-classiques, où le discours de l’epos archaïque et classique ne peut plus servir de modèle unique en une époque où les guerres civiles viennent troubler l’histoire et où le nefas de la guerre civile pervertit le héros épique et sa victoire. L’épopée tardive, qui a vu la naissance de l’épopée biblique, a fait surgir d’autres problèmes et adaptations, abordés ici aussi dans quelques articles. Enfin, le Moyen Âge latin n’a pas été oublié, époque où tous les genres épiques trouvent encore de nouvelles expressions, notamment dans le contexte de l’Empire carolingien ou dans celui de la réforme grégorienne.
9De manière plus générale, la thématique de ce volume est donc celle de l’expression épique dans ses rapports avec l’époque des auteurs et les problèmes politiques, idéologiques et éthiques liés à celle-ci. Il éclaire tout un pan de l’histoire de l’épopée et fait mieux comprendre qu’en dépit des siècles, le genre épique s’est maintenu comme l’expression la plus noble des préoccupations, des interrogations et des ambitions humaines. Certes, bien des oeuvres et des aspects de la tradition épique ne sont pas ici illustrés, mais l’ensemble des communications n’en permettent pas moins d’embrasser dans une large variété la tradition de l’épopée latine, et nous serions heureux s’il pouvait aux yeux des lecteurs leur fournir un ouvrage de référence sur l’épopée latine, capable d’apporter un éclairage complémentaire aux approches globalisantes de la recherche anglo-saxone.
Auteurs
Université Montpellier 3 EA 4424 CRISES
Université Montpellier 3 EA 4424 CRISES
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Tradition et innovation dans l’épopée latine, de l’Antiquité au Moyen Âge
Aline Estèves et Jean Meyers (dir.)
2014
Afti inè i Kriti ! Identités, altérités et figures crétoises
Patrick Louvier, Philippe Monbrun et Antoine Pierrot (dir.)
2015
Pour une histoire de l’archéologie xviiie siècle - 1945
Hommage de ses collègues et amis à Ève Gran-Aymerich
Annick Fenet et Natacha Lubtchansky (dir.)
2015