VII - Les hippeis athéniens au IVe siècle : classe censitaire ou ordre privilégié ?*
p. 73-78
Texte intégral
1Je partirai du texte bien connu de l’Athenaiôn Politeia, 6.4, dans lequel Aristote, après avoir énuméré les quatre classes censitaires entre lesquelles Solon avait réparti les Athéniens en fonction du timèma et fixé le montant de ce timèma1 pour les pentacosiomédimnes, les hippeis et les zeugites, ajoute à propos des seconds que leur nom viendrait aussi, selon certains, de la capacité d’entretenir un cheval, cette opinion étant renforcée par l’inscription sur la statue consacrée par Anthemion fils de Diphilos, lorsqu’il passa de la classe des thètes à celle des chevaliers. Aristote conclut cependant qu’il est plus logique (εύλογώτερον) de définir les chevaliers par le cens2.
2Les choses cependant ne sont pas aussi simples. Dans la Politique, à plusieurs reprises, Aristote insiste sur le fait que l’hippotrophie est signe de richesse, en particulier en 1289 b 33 sq., où il affirme que parmi les gnôrimoi il y a différents degrés de richesse, les plus riches étant ceux qui peuvent élever des chevaux, ou encore en 1297 a 16 sq. Où il affirme que la première politeia aussitôt après la chute de la royauté était celle εκ τῶν ἱππέων, et que c’est seulement avec la formation de la phalange hoplitique que s’accrut le nombre de ceux qui participaient à la politeia3. Dès lors se pose la question4 : pourquoi ceux qui étaient les plus riches, et qui seuls formaient à l’origine la communauté politique, occupent-ils dans le classement solonien la seconde place ?
3Aristote nous fournit peut-être sinon une réponse, du moins le point de départ d’une réflexion susceptible de rendre compte de ce paradoxe. Dans ce même passage de la Politique où il affirmait que les éleveurs de chevaux étaient les plus riches des gnôrimoi, il précise que la richesse fondée sur l’hippotrophie valait à ceux qui la détenaient la première place dans les cités dont la puissance militaire résidait dans la cavalerie (1289 b 36 : ὅσαις πóλεσιν ἐν τοῖς ἳπποις ἡ δύναμις ἧν, ὀλιγαρχίαι παρὰ τούτοις ἧσαν). Et il donne en exemple Érétrie, Chalcis et Magnésie du Méandre. Qu’en était-il d’Athènes dans ces temps anciens qu’évoque le philosophe ? En dépit du passage bien connu de l’Iliade (2.546 sq.) qui mentionne le contingent athénien conduit par Ménestheus, sans égal pour ranger les chevaux et les chars, il semble qu’on puisse accepter l’opinion de ceux qui pensent que la cavalerie n’a joué qu’un rôle très secondaire dans les armées athéniennes, au moins jusqu’à la fin de ve siècle5. Hérodote rappelle (5.63-64) que pour résister aux Lacédémoniens les Pisistratides firent appel aux Thessaliens qui leur envoyèrent un corps de mille cavaliers, et que pour permettre à ceux-ci de se déployer, ils firent “raser la plaine de Phalère”. On sait qu’il n’y avait pas de cavalerie à Marathon, si en revanche il y en avait à Platées, aux dires de Pausanias. Si l’on en croit le témoignage d’Andocide (Sur la Paix, 5-7), les Athéniens auraient pour la première fois (πρῶτον) créé un corps de trois cents cavaliers au lendemain de la trêve de 449 avec les Lacédémoniens, et élevé le nombre de cavaliers à douze cents après la paix de Trente Ans. Bien qu’on ait émis des doutes sur la valeur du témoignage d’Andocide, c’est bien ce nombre de douze cents que donne Thucydide en 2.13.8. En 2.56.2, il indique que Périclès s’embarqua avec trois cents cavaliers et quatre mille hoplites pour aller ravager les côtes péloponnésiennes, et qu’on fit monter les chevaux sur des navires “hippagogues”. On retrouve également trois cents cavaliers à Délion (4.93 sq.), mais trente seulement sur un unique navire hippagogue s’embarquent pour la Sicile (6.43).
4Ainsi donc, même si Athènes s’est dotée vers le milieu du ve siècle d’une cavalerie relativement importante, celle-ci ne joue pas un rôle essentiel dans les batailles de la guerre du Péloponnèse, et ne supporte pas le choc avec des armées de cavaliers plus expérimentés comme les Béotiens ou les Syracusains. Les choses changent-elles au ive siècle ? La seule mention importante d’un rôle actif joué par la cavalerie athénienne se trouve dans les Helléniques de Xénophon (7.5.15 sq.) : les cavaliers athéniens venus au secours des gens de Mantinée, font une sortie victorieuse contre les Thébains et les Thessaliens, sauvant ainsi les gens de la ville. Mais il faut rappeler que les fils de l’historien faisaient partie de cette cavalerie qui combattit à Mantinée, et qu’il a voulu exalter le rôle des cavaliers athéniens.
5Il apparaît donc que la cavalerie n’a jamais vraiment joué à Athènes un rôle comparable à celui des hoplites de Marathon ou des marins de Salamine, et qu’Athènes n’a jamais été une cité de cavaliers. Cela pourrait expliquer la place des hippeis dans le classement censitaire, s’il n’y avait par ailleurs un autre niveau d’appréciation, où interviennent à la fois la cavalerie et l’hippotrophie. Je pense ici à l’importance des courses de chars et de chevaux montés dans les grands jeux panhelléniques et aux parades de cavaliers dans les cérémonies et les processions6. Or, jusqu’à la fin du ve siècle nous trouvons des Athéniens vainqueurs à la course de char, et ils appartiennent tous aux grandes familles aristocratiques qui dominent la vie politique de la cité : Alcméon, premier Athénien vainqueur à la course de char à Olympie (Hérodote 6.125 et Isocrate, Sur l’Attelage, 25) ; Miltiade l’Ancien, Cimon Coalèmos, son petit-fils Cimon, le vainqueur de l’Eurymédon (Hérodote 6.38 et 103), etc. Sur le prestige que valait à ces hommes en vue leurs victoires à la plus prestigieuse des épreuves olympiques, le témoignage le plus éloquent nous est fourni par Alcibiade dans le discours que lui prête Thucydide en 6.16.2 : ce sont les victoires qu’il a remportées qui fondent son droit à ἂρχειν 7.
6La célèbre frise du Parthénon, les comédies d’Aristophane (les Cavaliers, les Nuées) témoignent aussi du “snobisme” qui s’attachait à la possession de chevaux et aux prouesses équestres. Phidippide, dans les Nuées, est le type même du jeune cavalier arrogant, qui dépense sans compter pour l’entretien de ses chevaux, et auquel sa mère a tenu à donner un nom en -ippos pour bien marquer sa noble origine. Comme les jeunes hommes qui forment le chœur des Cavaliers et comme le Mantithéos du discours 16 de Lysias, il est fier de porter les cheveux longs et de fréquenter le gymnase. Et l’on ne s’étonne pas de trouver ces jeunes hippeis aux côtés des oligarques en 411 et en 404. Thucydide (8.92.6) évoque le soutien apporté aux plus extrémistes des oligarques par les νεανίσκοι τῶν ἱππέων en 411. Aristote (Const. Ath, 38.2) fait mention également de la présence des cavaliers auprès des oligarques qui, après la mort de Critias, résistèrent le plus longuement au rétablissement de la paix entre les gens de la ville et ceux du Pirée. On retrouve cette même collusion entre les Trente et les cavaliers dans les Helléniques de Xénophon (2.4.2 ; 4 ; 7 ; etc.). À noter qu’en 2.4.2, Xénophon parle d’une sortie effectuée par les Trente pour tenter de chasser Thrasybule et ses partisans de Phylè et précise que ceux-ci étaient accompagnés σὺν τρισχιλίοις και σὺν τοῖς ῖππεῦσι, comme si les cavaliers formaient un groupe distinct des Trois Mille (hoplites ?) auxquels avait été réservée la politeia.
7On se trouve donc, à la fin du ve siècle, en présence d’une double définition des hippeis : d’une part un corps au sein de l’armée, dont l’importance tactique et stratégique apparaît relativement secondaire ; d’autre part, un groupe social privilégié, par la naissance et la fortune, mais aussi par un genre de vie qui le distingue des autres citoyens. Ni l’un ni l’autre de ces groupes ne semble se confondre avec cette deuxième classe d’une organisation censitaire qui semble avoir perdu toute réelle importance.
8Venons en maintenant au ive siècle. Au lendemain de la restauration démocratique, ceux qui ont été cavaliers sous les Trente sont mal vus. Xénophon, dans les Helléniques (3.1.4) prétend que, quand Thibrôn le Lacédémonien demanda aux Athéniens une aide de trois cents cavaliers pour l’expédition qu’il entendait conduire en Asie, ceux-ci les choisirent parmi ceux qui avaient été cavaliers sous les Trente “avec l’idée que ce serait avantageux pour le peuple s’ils quittaient le pays et étaient tués”. Le procès intenté à Mantithéos, le cavalier du discours 16 de Lysias, est une autre preuve de cette méfiance à l’encontre des cavaliers. Ce discours est particulièrement intéressant pour notre propos. D’abord parce que c’est le seul texte qui mentionne l’indemnité d’équipement8, cette καταστασις que les cavaliers recevaient lors de leur intégration, et que ceux qui avaient été cavaliers sous les Trente furent contraints de rembourser. D’autre part, parce que, à travers la lecture du discours de Mantithéos, il apparaît que servir dans la cavalerie était un moyen d’échapper au danger : Mantithéos rappelle comme preuve de son courage le fait qu’il avait demandé à être rayé du catalogue des cavaliers et versé dans un corps d’hoplites pendant la guerre de Corinthe, parce qu’il ne voulait pas, alors que le plus grand nombre allait être exposé au danger, se réserver un poste de tout repos (Lysias 16.13). Un autre discours de Lysias, le Contre Alcibiade, dirigé contre le fils du célèbre stratège, accuse le jeune homme de lâcheté et d’abandon de poste pour s’être fait frauduleusement accepter dans la cavalerie, alors qu’il était inscrit sur le catalogue des hoplites. Ce second texte est particulièrement intéressant, car il montre à la fois le prestige qui était attaché à la cavalerie, mais son faible poids en tant qu’arme.
9La mention de la katastasis, de même que, dans le Contre Alcibiade, de la dokimasie des cavaliers9, et de ce catalogue sur lequel était inscrit Mantithéos et n’était pas inscrit Alcibiade le jeune, me conduit à revenir à l’Athenaiôn Politeia aristotélicienne et à la description qui y est donnée de l’organisation de la cavalerie au paragraphe 2 du chapitre 49 : les dix katalogeis dressent la liste des nouvelles recrues et la remettent aux hipparques et aux phylarques qui l’apportent au Conseil. Là, on ouvre le pinax où se trouvent inscrits les noms des cavaliers en activité, on raye les noms de ceux qui n’ont plus la force de servir (μὴ δυνατοὺς ε ἶναι τοῖς σώμασιν ἱππεύειν), puis on appelle les nouvelles recrues. Parmi ceux-ci, certains seront renvoyés pour avoir déclaré eux-mêmes qu’ils ne pouvaient servir dans la cavalerie, en raison de leur état physique ou de leurs biens (τῷ σώματι ἢ τῇ οὐσίᾳ) ; les autres seront soumis à la dokimasie et les conseillers décideront par vote à main levée pour chacun d’eux ceux qui seront admis et ceux qui ne le seront pas (πότερον ἐπιτήδειός ἐστιν ἱππεύειν ἢ οὔ). Ceux qui seront admis seront alors inscrits εἰς τòν πίνακα.
10L’accès à la cavalerie reste donc un privilège. Mais un privilège de quelle nature ? On remarquera que l’auteur de l’Athenaiôn Politeia ne mentionne au départ aucune condition de cens, mais qu’il est néanmoins nécessaire d’être détenteur d’un certain bien (οὐσία). Mais cela ne suffit pas, puisque, parmi ceux qui ne se récusent pas d’avance, les bouleutes effectuent encore un choix. Par ailleurs, le fait qu’un certain nombre de ceux qui sont retenus par les katalogeis fassent état de leur incapacité financière confirme que l’inscription préalable n’impliquait pas la possession d’un cens fixé de façon catégorique. Le critère d’appartenance à la cavalerie n’est donc pas ou pas seulement censitaire.
11Il y a là un problème qu’un détour par le traité de Xénophon intitulé Hipparque aidera peut-être à résoudre. Dans ce traité en effet, Xénophon après avoir conseillé à son commandant de cavalerie de recruter δυνατωτάτούς καὶ χρήμασιν καὶ σώμασιν κατὰ νóμον, l’invite à ne pas hésiter à recourir à la contrainte envers ceux qui se récuseraient, en particulier en démontrant aux pères des jeunes gens récalcitrants qu’à défaut de fournir un cavalier à la cité, il leur faudrait ἰπποτροφεῖν διὰ τὰ χρήματα (Hipparque, 1.9 sq.). L’hippotrophie, c’est-à-dire la fourniture et l’entretien d’un cheval pour la cavalerie, était donc une liturgie comparable à la triérarchie ou à la chorégie, et les riches cherchaient à y échapper, de même que les jeunes gens brillants cherchaient à échapper au service dans la cavalerie en tant qu’arme de guerre, même si par ailleurs ils se ruinaient en chevaux de course ou de parade.
12Si l’on se rappelle qu’il en allait de même au ive siècle pour le service d’hoplite, on peut se demander si le système de recrutement que décrit Aristote ne relève pas du même souci de pallier cette crise de recrutement de la cavalerie dont témoigne l'Hipparque de Xénophon, en faisant de ce corps un corps d’élite, mais où les conditions de cens ne seraient plus aussi contraignantes, dans la mesure où les riches, par le biais de l’hippotrophie, et la cité par la solde et la katastasis, prenaient en charge les dépenses occasionnées par l’entretien du cheval. Là comme en d’autres domaines la guerre du Péloponnèse serait le point de départ d’une évolution que je résumerais de la façon suivante. Dans les dernières années de la guerre, la cité a dû prendre en charge une partie des dépenses d’entretien de la cavalerie10, ce qui laisse supposer que l’on a recruté des cavaliers parmi ceux que Xénophon appelle des citoyens moins fortunés. La katastasis mentionnée dans le discours Pour Mantithéos et dont nous ne savons rien par ailleurs, sinon qu’elle dût être remboursée par les cavaliers de l’époque des Trente, va dans le même sens. La crise n’a fait que s’aggraver dans le courant du ive siècle, si l’on en croit encore le témoignage de Xénophon. On sait que celui-ci allait jusqu’à proposer, pour résoudre cette crise de recrutement, d’admettre dans la cavalerie des étrangers, et singulièrement des métèques. Au chapitre IX de l’Hipparque, il prévoit même que les fonds nécessaires à l’achat de leurs chevaux seraient “fournis par ceux qui répugnent à servir dans la cavalerie et qui, désignés pour ce service, consentent à payer pour y échapper”. Quelques années plus tard, il reprend la question dans les Revenus, au chapitre II, invitant de nouveau la cité à “faire participer les métèques à toutes les charges honorables, en particulier au service dans la cavalerie”.
13Contrairement à beaucoup, je pense que le témoignage de Xénophon est précieux, et que les solutions qu’il préconisait furent entendues des dirigeants de la cité. Assurément le système que décrit l’auteur de l’Athenaiôn Politeia ne concerne que les citoyens, et s’inscrit dans cette politique de restauration des capacités militaires de la cité attachée au nom de Lycurgue. Il traduit, me semble-t-il, la double préoccupation d’élargir le recrutement de la cavalerie, tout en renforçant ce que j’appellerais la sélection élitiste de ceux qui seraient appelés à servir, qui ne seraient plus seulement les δυνατώτατοι χρήμασιν καί σώμασιν, mais les δυνατώτατοι τῷ σώματι ἢ τῇ oὐσίoᾳ, le ἢ à la place du καί indiquant peut-être cette évolution que j’ai tenté de cerner, de même que l’emploi d’oὐσία à la place de χρήματα.
14À la question posée au début de cette analyse des cavaliers athéniens au ive siècle, classe censitaire ou ordre privilégié, je suis tentée de donner une réponse doublement négative. Les hippeis au ive siècle ne sont plus une classe censitaire, mais ils ne sont pas non plus un ordre privilégié11. Arme désormais indispensable12, la cavalerie demeure une arme d’élite, mais d’une élite qui n’est déterminée ni par la naissance, ni même par la fortune, mais par un choix dont les critères nous échappent, mais qu’on peut imaginer peut-être à la lecture de l’Hipparque de Xénophon : la vigueur physique, l’entraînement, le sens de la discipline, la prudence, en un mot cette paideia du kaloskagathos que les hommes du ive siècle ont cherché à définir. Rêve ou réalité ? C’est là un autre problème où je ne m’aventurerai pas.
15Sur la place des hippeis dans l’organisation militaire de la cité, voir à présent G. Spence, The Cavalry of Classical Greece, Oxford 1994, et L. J. Worley, Hippeis. The Cavalry of Ancient Greece, San Francisco 1994.
Notes de bas de page
1 Je préfère ne pas traduire timèma qui peut avoir aussi bien le sens de “revenu”, comme dans le texte de l’Athenaiôn Politeia, que celui de “capital” voire de “fraction de capital imposable”. Cf. les remarques de Thomsen 1964, 25 sq.
2 Il est bien évident que la “logique” d’Aristote est celle d’un homme du ive siècle. Car l’illogisme est au contraire ce qui caractérise le classement “solonien”, puisque seuls les pentacosiomédimnes ont un nom qui évoque un timèma, pris au sens général d’évaluation chiffrée.
3 Je conserve la traduction littérale de l’expression la plus généralement employée dans les sources du ive siècle pour définir la citoyenneté active.
4 Qu’on retrouve aussi, bien que posée de manière différente, dans le cas des equites romani.
5 Cette opinion qui remonte à Helbig 1904, est partagée par la plupart des modernes. Voir cependant les réserves de Garlan 1972, 111-112 ; cf. également pour la représentation de cavaliers en armes sur des vases du début du ive siècle, Anderson 1961.
6 Voir en particulier Finley & Pleket 1976.
7 Cf. également Isocr. 16.34 et Dém. 21.145.
8 À l’exception d’une glose d’Harpokration qui se réfère à un fragment du poète comique Eupolis.
9 Lysias 14.8 ; cf. 16.13.
10 Cf. IG, I2, 304 = Meiggs-Lewis, n° 84, 1.8 (16 talents pour le sitos des chevaux).
11 J’emprunte à Finley 1975b, 54 la définition de l’ordre : “Groupe défini en termes juridiques à l’intérieur d’une population donnée [...] et se situant dans un rapport hiérarchique avec les autres ordres”. Finley parle d’ailleurs des “ordres” soloniens ce qui rejoint en fait ma double négation.
12 Sur l’importance de la cavalerie dans les armées d’Alexandre, voir l’article de Brunt 1963.
Notes de fin
* Symposion 1988, Cologne-Vienne 1990, 123-128.
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