1L’ouvrage qu’on s’apprête à lire est composé de deux volumes. Le premier, que le lecteur tient entre ses mains, présente la synthèse de mes recherches (texte et figures). Le second volume, qui contient la présentation de la base de données ainsi que le catalogue des ensembles et des monnaies étudiés, peut être télechargé au format PDF sur le site des éditions Ausonius, à la page dédiée à cet ouvrage¹. Bien que certains titres leur soient communs, les bibliographies des deux volumes sont indépendantes.

2Le travail présenté ici constitue la version légèrement remaniée et mise à jour d’une thèse de doctorat préparée de 2009 à 2013 à l’École Pratique des Hautes Études, dans le cadre de l’UMR 8210 AnHiMA, sous la direction de M. Reddé et M. Amandry. Cette recherche n’aurait pas été possible sans leur supervision. M. Reddé a eu la patience de m’encadrer dès avant le doctorat, et sa confiance m’honore. À tous les deux, je voudrais redire mon immense gratitude. Ce travail fut soutenu le 30 novembre 2013 à Paris devant un jury composé, outre mes deux directeurs, de K. Gruel, C. Haselgrove et A. Suspène, et présidé par J. France. Que les membres du jury soient remerciés pour l’ensemble des remarques qu’ils m’ont adressées durant la soutenance et qui m’ont guidé dans la révision de mon manuscrit : j’espère avoir su, à nouveau, répondre à leurs attentes. C’est avec plaisir que je confesse une dette particulière envers K. Gruel, qui m’a tant appris. De manière plus générale, la vision de la protohistoire qui caractérise la recherche publiée ici est fortement redevable de l’enseignement dispensé à l’École Normale Supérieure par les membres de l’UMR 8546 AOROC.

3Ce travail a bénéficié d’un contrat doctoral de trois ans de l’École Pratique des Hautes Études, de 2009 à 2012. J’ai également reçu diverses aides financières de la part de l’École Pratique des Hautes Études (École doctorale et Service des relations internationales), de l’UMR 8210 AnHiMA, de l’Institut français d’histoire en Allemagne et de l’École française de Rome, et d’invitations de la Römisch-Germanische Kommission de l’Institut Archéologique Allemand et de l’Institut für Prähistorische und Naturwissenschaftliche Archäologie de l’Université de Bâle, qui ont permis des séjours à l’étranger dans les institutions suivantes : en Allemagne, à la Römisch-Germanische Kommission de l’Institut Archéologique Allemand et au Römisch-Germanisches Zentralmuseum de Mayence ; en Italie, à l’École française de Rome ; en Grande-Bretagne, à la Maison française d’Oxford ; en Suisse, à l’Institut für Prähistorische und Naturwissenschaftliche Archäologie de l’Université de Bâle ; en Belgique, à la Bibliothèque royale de Belgique.

4La révision du texte, entre le printemps 2014 et le printemps 2015, a bénéficié des ressources des bibliothèques de l’Université de Toulouse 2 et de l’École française de Rome, avant d’être achevée dans les meilleures conditions à la Radboud Universiteit de Nimègue, grâce à la compréhension de mes collègues, tout particulièrement O. Hekkster, S. Mols, E. Moormann et M. Polak. Many thanks to C. Stocks for reading and correcting the English summary.

5Les éditions Ausonius ont bien voulu accueillir ces recherches dans leur collection Scripta Antiqua. Ma gratitude va à O. Devillers, directeur des publications, S. Vincent Pérez, secrétaire d’édition, et G. Verninas, infographiste, pour leurs conseils et leur aide permanente, ainsi qu’à l’expert anonyme pour ses remarques pertinentes sur un premier état du manuscrit.

6Cet ouvrage a été financé par deux aides. Tout d’abord, grâce à la confiance qu’ont bien voulu me témoigner M. Espagne, directeur du Labex, S. Verger, directeur, et K. Gruel, directrice adjointe de l’UMR 8546 AOROC, la publication de cet ouvrage a bénéficié d’une aide à la publication du Labex Transfers, dont je les remercie vivement. Par ailleurs, en décembre 2014, le bureau de la SoPHAU et J.-J. Aubert m’ont fait l’honneur de me décerner le prix de thèse annuel de l’association, et je voudrais les assurer de ma profonde reconnaissance. Conformément aux buts de la SoPHAU, j’espère que ce livre pourra contribuer au développement et à l’encouragement de la recherche en histoire ancienne.

7Il aurait été impossible d’écrire ces pages sans la générosité et la disponibilité de nombreux professeurs, chercheurs, conservateurs, bibliothécaires, collègues, camarades, amis, allemands, australiens, belges, britanniques, croates, français, italiens, luxembourgeois, néerlandais, suisses, tchèques…, qui ont mis leurs données à disposition, discuté mes idées, m’ont reçu, que cela soit dans un cadre institutionnel ou dans un cadre privé. Il me serait tout aussi impossible de les citer tous, sans courir le risque d’un oubli malheureux. Mais que tous trouvent ici l’expression de ma reconnaissance, pour leur aide scientifique, logistique et morale : sans eux, ces années de travail n’auraient pu aboutir.

8Durant ces années de transhumance doctorale et post-doctorale en France et en Europe, quelques bergeries m’ont régulièrement hébergé : ma famille, à Arles et à Aix ; Sophie, Pierre, Rachel, Julien, Reine-Marie, Éloïse, Pierre, Jean-Pierre à Paris ; Véronique, Philippe, Nicolas, Jean-Baptiste, Benoît, Guillaume à Toulouse. Quelques bergers ont évité que mon trajet ne se transforme en errance : M. Reddé, à nouveau ; ma famille, toujours ; mes amis, et en particulier Benoît, qui me supporte depuis presque trois décennies.

9Mathilde a bien voulu être mon Étoile du Berger : ce travail est à elle.

10Nimègue-Rome, juillet 2015