Introduction
p. 9-14
Texte intégral
1L’art gothique, du moins à son apogée, a d’abord été un art des cathédrales : Le siècle des cathédrales, Les bâtisseurs des cathédrales gothiques, 20 siècles en cathédrales1 : autant de titres qui le disent avec insistance. Et même si, plus on avance dans le xive et le xve siècle, cette appréciation devient moins vraie, la cathédrale demeure profondément liée à l’art gothique dans l’imaginaire du public. Citer les noms de Paris, Chartres, Bourges, Amiens ou Reims, c’est évoquer les plus grands témoins de cette architecture, sans se douter que, ce faisant, on énumère des édifices de rangs très différents. Or, la recherche a jusqu’à maintenant assez peu pris en compte cet aspect des choses2. Une légitime réserve s’explique peut-être tout d’abord par le souvenir de l’impasse où avait conduit la théorie des “écoles” régionales. Charles Seymour écrivait en 1939 : “Établir un rapport entre le milieu ecclésiastique de la province et le développement et la filière des formes architecturales, nous paraît particulièrement dangereux”3, et comme le rappelle Dany Sandron, “l’histoire technique et formelle de l‘architecture ne dissocie pas les édifices selon leur statut”4. Aussi, Philippe Araguas préféra-t-il parler de “diversités régionales” pour évoquer cette “architecture plurielle”5.
2Ainsi, “la prééminence des cathédrales favorise les tendances historicistes de leur architecture où abondent les citations aux édifices antérieurs, à commencer par ceux qui remontent aux origines du diocèse” et “les cathédrales entretiennent un véritable climat d’émulation où toute nouvelle entreprise bien souvent tente de dépasser les précédentes. Le poids de la hiérarchie, les questions de préséance entre évêques ont pu orienter certains choix architecturaux”6. Constat non statique, mais à apprécier dans la dynamique de l’évolution signalée jadis par Krautheimer : “Tout au long du Moyen Âge, descriptions, représentations et répliques architecturales ne sont qu’une vilis figuratio, retenant un certain nombre seulement d’éléments caractéristiques ; […] Cette attitude semble peu à peu se modifier après le début du xiiie siècle. Dès lors, les répliques, les représentations et les descriptions tendent de plus en plus à reproduire l’original dans ses caractéristiques visibles”7. Une évolution qui s’exprime notamment aux vitraux de Reims. Cette quête, fortement marquée par la symbolique, s’est jusqu’ici principalement exprimée dans deux directions : l’influence de la cathédrale sur l’architecture des églises de son diocèse, avec les travaux de Dany Sandron : “À l’instar de Notre-Dame de Laon, Chartres ou Strasbourg […] l’architecture des cathédrales apparaît dans toute sa puissance quand on l’examine à l’échelle du diocèse”8. Cet auteur a surtout illustré son propos à partir des exemples de Laon9 et de Soissons10, et plus récemment du Languedoc11. D’autres tentatives existent, notamment celle de Michel Lheure, à propos de l’influence de Notre-Dame de Paris sur les églises de son propre diocèse 12. J’ai pour ma part tenté de montrer, à partir d’un exemple du gothique de l’Ouest, que cette “émulation diocésaine” ne se limitait pas à la France du nord13.
3Dans une autre direction, on a pu souligner la spécificité des cathédrales archiépiscopales, qui se copient ou rivalisent entre elles. Ainsi, Peter Draper s’est attaché à l’étude de la cathédrale galloise de Saint-Davids, en rivalité intense avec celle de Llandaff, et dont la reconstruction peut être regardée comme une aspiration au rang métropolitain, qui s’exprime par le choix de certains éléments architecturaux, empruntés à des édifices de la région mais de statut comparable14. Yves Gallet est venu récemment souligner la spécificité des cathédrales archiépiscopales françaises, qui eurent tendance à se copier plus volontiers entre elles pour mieux souligner leur rang supérieur, ce qui a pu parfois les faire passer pour archaïques. Un phénomène qui prend provisoirement fin avec Reims, qui elle, affiche un net souci de modernité15. Robert Branner avait d’ailleurs souligné qu’une fois atteint un certain point d’évolution, qu’il situe vers 1240, le chantier de Reims reproduit au maximum le principe de conformité, les parties les plus récentes copiant exactement les plus anciennes : cette cathédrale devient un véritable bastion du gothique classique16, ce que Peter Kurmann appelle la “quintessence de la persévérance académique”17. Sur cette spécificité des cathédrales métropolitaines, Marc Carel Schurr est d’ailleurs lui aussi récemment revenu18.
4Une introduction est aussi dans un ouvrage le lieu où on justifie les limites que l’on a choisi de lui donner. Or, présentement, celles-ci s’exercent au moins dans trois directions.
5Une limite chronologique tout d’abord, puisque nous ne sortirons que rarement des quatre siècles qui ont “fait l’art gothique”, soit du xii au xve siècle. Il y a à cela un premier motif, à savoir que cette période est la première à nous livrer un corpus d’édifices suffisamment concret et cohérent pour permettre une réflexion au niveau même de chaque région. Mais ce n’est évidemment pas suffisant. La réforme grégorienne compte au nombre de ses effets les progrès considérables de la territorialisation : ce n’est en effet qu’à partir de la fin du xie siècle que le diocèse devient vraiment l’unité de base du gouvernement de l’Église. Le terme lui-même ne s’impose pas avant les années 1080 : “ce tournant marque une étape essentielle dans la constitution d’une chrétienté territorialisée, avec l’élaboration moins d’un siècle plus tard de la première liste des diocèses : le Provinciale Romanum (1188-1189)”19. Cette évolution se traduit par un renforcement de l’autorité du Saint-Siège, les papes réformateurs affirmant leurs prérogatives dans la création ou la suppression des diocèses, tandis que les bulles et les diplômes en décrivent les contours avec une précision accrue. Parallèlement, les conflits portant sur les limites de juridiction se multiplient20. À une ecclésiologie basée sur le concours que pouvaient s’apporter les deux ordres complémentaires du Regnum et du Sacerdotium, Grégoire VII voudrait substituer la subordination du pouvoir temporel au pouvoir spirituel, “du fait de l’idée que l’Ecclesia toute entière devient synonyme d’Ecclesia Romana”, la conséquence en étant une certaine remise en cause de l’origine céleste de la royauté21. Pourtant cette évolution sera contrariée aux siècles suivants par la montée en puissance d’autres pouvoirs dans et hors de l’Église. À partir du xiie siècle, les pouvoirs administratifs et économiques des chanoines s’accrurent partout en France comme dans le Saint-Empire ; et dès le début du siècle suivant, “on assiste au transfert hiérarchique d’une structure englobante à une autre, de l’Église à des instances civiles et politiques”22. Ce changement sociétal est contemporain de progrès techniques qui révolutionnent le chantier : “Les historiens de l’architecture sont unanimes à reconnaître en Europe occidentale, à compter du xiiie siècle, une profonde mutation de la fonction d’architecte : l’emportent désormais les aspects intellectuels sur les tâches matérielles de gestion d’un chantier confiées, pour les grandes entreprises tout au moins, à des assistants”23. Ce sont donc ces clivages, qui disons-le au passage rendent cette époque passionnante, qui serviront de toile de fond à notre enquête.
6Les limites géographiques ici retenues ne sont pas moins importantes à justifier, car nous resterons à l’intérieur du royaume de France, et l’application d’un cadre politique à une recherche portant essentiellement sur la géographie ecclésiastique ne devrait pas aller de soi. Comme nous le verrons plus loin, une autre évolution importante se fait jour dans la perception des entités séculières par l’Église. Dans la deuxième decisio de ses otia imperialia, Gervais de Tilbury manifeste au début du xiiie siècle son intention de s’écarter du cadre tardo-antique fourni par la Notitia Galliarum pour promouvoir une cosmographie nouvelle. Séparant la Gaule de l’Allemagne, il divise la première en trois ensembles territoriaux : la Francia, la Guasconia et la Burgundia. Or cette dernière regroupe justement les provinces ecclésiastiques qui ne font pas alors partie du royaume de France, soit celles de Besançon, Vienne, Tarentaise, Embrun, Aix et Arles24. En adoptant cette nouvelle répartition, Gervais prétend qu’il s’est conformé à l’usage de l’Église romaine. Autrement dit, il a substitué à l’ancienne Notitia le provincial romain des années 1200, qui classe les évêchés de la chrétienté en provinces en tenant désormais compte des espaces politiques dont ils relèvent. La chancellerie royale n’allait d’ailleurs pas tarder à se doter d’une liste des sièges regroupés par archevêchés sub rege Francorum.
7Nous avons donc choisi d’exclure cette troisième entité – Burgundia – qui n’entre que très progressivement dans le royaume à la fin du Moyen Âge : rattachement de Lyon en 1312, achat du Dauphiné en 1349, intégration de la Provence, avec les autres domaines du roi René, après 1481. Ces provinces rhodaniennes et alpestres n’incitaient pas à poursuivre l’enquête dans cette direction pour plusieurs raisons : le morcellement extrême des évêchés provençaux d’une part25, et le fait que la plupart de leurs cathédrales avaient été reconstruites avant leur réunion à la France, souvent sous une forme tardo-romane. Cela n’interdira pas quelques considérations à propos de cas plus remarquables, comme pour Vienne, Genève ou Arles.
8Plus épineuse devrait être la justification thématique de notre enquête : de quel droit limiter arbitrairement aux cathédrales des considérations qui porteront d’abord sur l’art gothique, alors que celui-ci n’a à l’évidence connu aucune frontière “institutionnelle” ? Certes, nous le disions en commençant, le grand public n’a pas manqué d’associer la cathédrale à l’art gothique, mais cette assimilation est en fait tardive : fruit de l’approche patrimoniale des édifices anciens qui se fait jour au xixe siècle, elle est postérieure aux grandes destructions révolutionnaires et postrévolutionnaires, dont elle a d’ailleurs été impuissante à enrayer les effets même tardifs. Or, ces destructions ont surtout été fatales aux édifices conventuels aliénés dans leur ensemble dès 1789, alors que la plupart des cathédrales devinrent le siège des évêchés constitutionnels ou à défaut, d’utiles paroissiales. De fait, l’“hécatombe” est restée limitée, puisque “seulement” cinq églises épiscopales disparurent : deux témoins majeurs – Arras et Cambrai – et trois plus “mineurs” : Avranches, Mâcon et Agen. Il faudrait y ajouter celle de Boulogne-sur-Mer, mais qui n’avait que tardivement été érigée en cathédrale. Même si on tient compte des dévastations des Guerres de Religion – Orléans, Saintes, Bazas (en partie) et Maillezais (cathédrale de Jean XXII), ainsi que quelques autres édifices languedociens plus modestes – et des écroulements accidentels – Périgueux, Dax – la liste reste encore relativement courte. Il n’en va pas de même pour les églises monastiques. Si Cluny demeure le symbole même d’une destruction catastrophique, la plupart des villes de la France du nord, où trône encore une immense cathédrale gothique, ont perdu tout ou partie de la couronne d’abbatiales qui entourait celle-ci. Que reste-t-il à Soisson des abbatiales Saint-Jean-des-Vignes (la façade !), Notre-Dame, Saint-Médard, Saint-Crépin le Grand, ou encore Saint-Vaast ? À Reims, si Saint-Rémi a bien failli disparaître, deux abbatiales majeures – Saint-Nicaise et Saint-Denis – manquent au paysage urbain. On oublie aussi qu’à Tours, avec Saint-Martin et Marmoutier, la cathédrale n’était que le troisième pôle d’une splendide trilogie. On pourrait évoquer aussi Saint-Étienne de Troyes, Saint-Vincent de Laon, Saint-Bertin de Saint-Omer, et beaucoup d’autres. Mais Paris constitue à lui seul un exemple particulièrement significatif, puisque, outre les abbatiales Saint-Victor et Sainte-Geneviève, d’immenses églises conventuelles comme celles des Bernardins, des Carmes, des Jacobins et des Cordeliers, ainsi que tout l’enclos du Temple avec son extraordinaire église ont disparu ; tout comme d’ailleurs de vastes paroissiales gothiques : Saint-André-des-Arts, Saint-Jacques-la-Boucherie, Saint-Jean-en-Grève, les Saints-Innocents… Il est pourtant clair – cela a été assez répété ! – que le gothique des grandes abbatiales ne le cède en rien à celui des plus belles cathédrales.
9Cependant, si les statistiques invitent incontestablement à un nécessaire rééquilibrage, d’autres évolutions doivent être prises en compte, qui seront susceptibles de déplacer le débat. Notre enquête se situe au terme d’une longue période où les hagiographes du royaume de France n’ont eu de cesse de reculer l’origine de leurs Églises, jusqu’à présenter leurs saints fondateurs comme des contemporains des apôtres ou de leurs premiers successeurs – principalement Clément de Rome –, voire du Christ lui-même. L’“apostolicité” des Églises de la Gaule se forge ainsi entre le viiie et le xiie siècle, sans s’arrêter pour autant après cette date : l’invention de saint Fort à Bordeaux au début du xiiie siècle en est un exemple. On a même pu relever “la fréquence de la coïncidence entre l’écriture de la vita […] et l’ouverture d’un chantier. En effet, une commande est très souvent passée en même temps à l’hagiographe et à l’architecte”26. Or cette redécouverte des origines est essentiellement le fait des Églises épiscopales qui sont les héritières de celles fondées par les apôtres ou leurs envoyés en missions, réels ou supposés. Les abbatiales, lorsqu’elles veulent ou doivent justifier leur luxe et leur taille imposante, ont recours à des arguments proches, mais qui ne sauraient être exactement identiques. Odilon dira “avoir trouvé Cluny en bois et l’avoir laissé de marbre, à l’instar d’Octave se ventant, selon Suétone, de laisser Rome en marbre après l’avoir reçu en briques”27. Plus tard, Hugues de Semur ne pourra justifier le gigantisme de la nouvelle abbatiale entreprise en 1088 que par un recours à la légende du moine Gunzo qui aurait reçu en songe des apôtres Pierre et Paul, ainsi que de saint Étienne, des indications très précises quant aux plans à donner à l’église. Laissé pour mort, Gunzo n’aurait trouvé la guérison qu’une fois que les ordres célestes eussent trouvé un début d’exécution. Dans ce récit très intéressant, M. Carruthers remarque que la vision d’Ézéchiel est traitée comme un palimpseste28. Quand Suger voudra reconstruire Saint-Denis, il tentera d’en faire une nouvelle Rome, tout en conservant, telle une relique, l’édifice miraculeux – quoique vétuste – qui avait jadis reçu la consécration de la main divine. À propos de cette consécration par le Christ et par saint Denis, certains ont émis l’hypothèse d’une invention de l’abbé-ministre : “on sait qu’il ne répugnait pas à manipuler les faits pour servir ses propres intérêts et ceux de l’abbaye”29. D’ailleurs sous sa plume, les miracles ne manquèrent pas : Dieu paie lui-même les ouvriers, leur permet de trouver les arbres nécessaires, apporte des pierres précieuses, épargne à l’œuvre les effets d’un ouragan et conduit enfin providentiellement les moutons pour la fête de la consécration. Par-dessus tout, pour Suger son abbaye est la “Nouvelle Rome”, comme saint Denis est le nouveau saint Pierre. La multiplicité des colonnes dans son double déambulatoire peut être un écho de celles de la basilique constantinienne du Vatican auxquelles il fait plusieurs allusions30. Son secrétaire Guillaume lui attribue dans la Vita Sugerii abbatis, l’esprit d’un César et l’éloquence d’un Cicéron. Comme pour Odilon donc, des références à la Rome préchrétienne sont invoquées !
10Il est intéressant de rapprocher cette méthode de celle employée par les hagiographes de Trèves, dans la querelle de la primatie qui éclate avec Cologne et Mayence à la fin du xe et au xie siècle : ils font tout simplement revivre les premiers siècles chrétiens de la cité en rapportant la tradition “apostolique” selon laquelle saint Pierre aurait envoyé Euchaire, Valère et Materne en Gaule pour annoncer la foi chrétienne, et les trois se seraient succédés sur le siège de Trèves. Après quoi, la laus urbis culmine dans les titres de Roma secunda, Roma minor, accordés à la cité germanique31. Ces exemples valent pour une époque déjà ancienne : celle où la cathédrale se comprend au cœur d’un complexe : “dans un épannelage architectural qui s’apparente assez à celui d’un monastère”, selon l’expression d’Olivier Poisson32, qui constate que l’analogie est frappante dans le cas des ensembles des xi et xiie siècles qui ont été conservés. Mais à partir des années 1200, la cathédrale gagne en autonomie, elle donne l’impression de s’élever au-dessus de toute fin particulière : le monument sera là pour lui-même, inébranlable et éternel33. On assiste donc, surtout à partir du début du xiiie siècle, à la naissance d’un phénomène de sécularisation. Il s’effectue un certain transfert, de l’Église aux instances civiles et politiques de la cité : “l’importance de la cathédrale, comme lieu d’expression de la conscience civique et de la distribution des pouvoirs (entre l’évêque, la commune et le prince) au sein de la communauté”. Et, “La montée en puissance des laïcs dans la communauté chrétienne en temps que cives défendant les valeurs de leur cité à travers leur Ecclesia Matrix, représente de fait une évolution capitale du culte divin comme service public”34. Remarquons à ce sujet comment deux chantiers cathédraux, gigantesques l’un comme l’autre, témoignent dans le Moyen Âge tardif de cette évolution aux deux extrémités de la France actuelle : ayant la particularité d’avoir été conduits avec le concours dominant d’un pouvoir séculier – la commune ou le duc – ce n’est pas pour rien qu’ils furent entrepris par l’ouest, lieu d’une façade ostentatoire ainsi que de la nef des fidèles, mais laissés inachevés au-delà. Aussi, les chanoines de Strasbourg peuvent-ils bien avoir rêvé devant les plans des chevets de Paris et d’Orléans qu’ils firent venir, ils n’en restèrent pas moins serrés dans leur abside romane, comme ceux de Nantes qui attendront jusqu’à la fin du xixe siècle l’achèvement de leur cathédrale ! Dieter Kimpel a analysé le phénomène qui caractérise la plupart des grands chantiers cathédraux gothiques : “Dans les premières années, on réalise des volumes très considérables ; ensuite les campagnes de construction deviennent plus courtes et s’espacent dans le temps”. En effet, “une cathédrale est la Mater ecclesia, la ‘matrix’ pour les autres et le plus haut rang possible dans le diocèse. Sauf pour les grandes abbayes comme Saint-Denis ou Saint-Martin de Tours, la compétition de prestige se faisait donc entre les cathédrales seules, et la position dans la hiérarchie préoccupait tout le monde dans les classes dirigeantes médiévales”35.
Notes de bas de page
1 Sauërlander 1989 ; Recht 1989a ; Arminjon & Lavalle 2001.
2 Mais la tendance commence à s’inverser, et on constate que le rang des édifices et leur appartenance à une province deviennent des éléments importants pour des chercheurs tels que Alain Villes, Dany Sandron et Yves Gallet, sans que cette liste soit bien sûr exhaustive.
3 Seymour 1975, 4.
4 Sandron 2001a, 162.
5 Araguas 2000.
6 Sandron 2001a1, 162 et 164.
7 Krautheimer 1993, 33.
8 Sandron 2001a, 165 et 167.
9 Sandron 2000.
10 Sandron 1998, 209 sq.
11 Sandron 2001c.
12 Lheure 2010 ; voir cependant la recension critique d’Arnaud Timbert dans Bulletin Monumental, 172, 2014, 166.
13 Blomme 2013b.
14 Draper 1999, 103-116.
15 Gallet 2017b, 2017c et 2017e.
16 Branner 1971.
17 Kurmann 1987, t. 1, 156.
18 Schurr 2017.
19 Iogna-Prat 2016, 74.
20 Lauwers & Ripart 2007, 140-143.
21 Palazzo 1999, 360.
22 Iogna-Prat 2016, 48.
23 Sandron 2006, 1255-1279, ici 1255.
24 Délivré 2011, 398-401 et 405.
25 Dans une somptueuse collection portant sur les cathédrales de France, le volume consacré à la Provence ne regroupe pas moins d’une trentaine de cathédrales : Codou & Pécout 2015.
26 Andrault-Schmitt 2012, 315.
27 Vita sancti Odilonis II, 13, cité d’après Iogna-Prat 2006, 331-332.
28 Carruthers 2002b, 285-286.
29 Brown 2001, 279.
30 Klein 1999, 19-32.
31 Krönert 2007, 379-389.
32 Poisson 2001, 339.
33 Iogna-Prat 2016, 41.
34 Iogna-Prat 2016, 79.
35 Kimpel 1989, 96.
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