Conclusions
p. 281-287
Texte intégral
1Un des moments essentiels pour retrouver l’expression de l’imperium populi Romani et la réflexion sur ce qu’il représente se place, au cœur de l’époque républicaine, et dans un contexte le plus éminemment politique, dans la séance du Sénat au cours de laquelle, année après année, sur rapport des magistrats entrant en charge, étaient définies ou redéfinies les tâches qui allaient incomber aux représentants de la cité romaine. Il importait d’aller vite : si le processus s’étendait sur quelques séances, il fallait rapidement arriver à des conclusions car on devait régler le sort des questions militaires. Ainsi on aboutissait souvent à l’engagement de missions armées attribuées aux nouveaux magistrats ou à ceux qui, déjà, assumaient des responsabilités éminentes. La mesure de l’effort considéré comme nécessaire se traduisait non seulement par une évaluation du nombre des hommes mais encore par l’appréciation de ce qu’il convenait d’envisager pour leur entretien : ces deux contraintes paraissaient indissociables. C’était l’ornatio de chaque province constituant l’espace considéré1. On estimait alors des dépenses publiques, dont la charge n’était pas nécessairement imposée au trésor du peuple romain, mais il faut bien relever que la définition des objectifs budgétaires était une des conditions posées initialement, et que leur réalisation semblait susceptible de conduire à leur bonne fin les projets militaires de la res publica. On peut aussi constater que l’activité guerrière, quand elle aboutit à des succès, s’accompagne de décisions occasionnelles qui s’ajoutent aux pratiques les plus routinières qui découlaient du fonctionnement des institutions : c’est le temps d’après, qu’il était impossible d’envisager a priori. Les triomphes avaient ainsi suscité l’octroi de récompenses, mais la praeda n’était pas toujours conséquente et les intentions de l’imperator dans ce domaine pouvaient être variables. Néanmoins de nouveaux usages s’établissaient en faveur des soldats, qui n’affectaient plus directement les ressources du peuple romain.
2À partir de la fin du iie siècle a.C., lorsque la relation entre le détenteur de l’imperium et ses soldats se resserra par l’évolution même du recrutement militaire au sein du monde civique, et lorsque les comportements des chefs devinrent plus autonomes, exacerbés parfois par leurs rivalités, les dons et récompenses se multiplièrent. Le recrutement des légions s’était transformé au sein de la communauté civique, l’aire de constitution des auxiliaires avait aussi subi un net élargissement géographique, qui impliquait le monde méditerranéen. Les occasions de gratification échappèrent à la normalité fixée par les usages anciens. De nouvelles pratiques rénovèrent ces usages et inscrivirent les relations entre les troupes et les chefs dans des contextes plus marqués encore par les tensions qui poussaient à renforcer l’environnement symbolique. C’est ce que décrit la communication de R. Laignoux, lorsqu’elle suit l’accroissement des dons en numéraire et qu’elle dégage, des textes qui les rapportent, le cadre plus théâtralisé de leur déroulement : celui-ci se maintiendra par la suite. Il est vrai aussi que durant la même période les distributions de terres viennent aussi compléter les gratifications en numéraire, en ce qui concerne principalement les vétérans légionnaires, comme l’ont notamment montré les travaux d’E. Gabba et de P. Brunt2. La récompense des “braves”, a des aspects multiformes : elle vient introduire des distorsions dans le rapport entre la communauté civique, prise dans son ensemble, et le contrôle de la terre qui s’effectuait au nom du populus Romanus.
3Faire face à ces contraintes, fréquemment impromptues, imposait aux chefs de disposer – peut-on dire à tout moment ? – de caisses bien remplies, pas seulement pour l’entretien quotidien des effectifs, mais aussi pour l’accomplissement des rituels qu’imposait la bonne conduite des opérations : il est vrai que la praeda, sous toutes ses formes, constituait, comme l’on dirait présentement, une “variable d’ajustement” . Néanmoins, les questions relatives aux prélèvements interviennent immédiatement dans la réflexion, et la traduction monétaire de l’effort de guerre, et de ses suites, s’inscrit alors comme un chapitre de la recherche qu’il convient d’ouvrir.
4En ce qui concerne cette première période de l’histoire romaine, ces préoccupations sont présentes dans la communication de S. Martin, qui ajoute au réexamen des textes sur la place des unités auxiliaires dans la constitution des armées, des réflexions sur leur entretien. Sur la longue durée se perçoivent des transformations : l’entretien ne dépend plus directement des cités qui fournissaient ces troupes alliées, mais on peut aussi se demander si la prise en charge d’une solde ne répond pas au souci de mieux ordonner et de mieux assurer le fonctionnement des unités. Ce sera clair lorsqu’elles seront insérées dans une armée permanente, celle qui fut mise en place progressivement lors de l’établissement du Principat, par Auguste et par ses premiers successeurs3. Mais, en particulier dans le Pro Fonteio, les signes existent que l’évaluation des prélèvements en vue de la solde des troupes, auxiliaires compris, pouvait parfois se produire dans un contexte plus complexe qu’auparavant, impliquant la médiation d’une structure administrative attachée à l’autorité romaine4. On peut dégager quelques orientations de méthode. D’abord la nécessité d’inscrire la réflexion, autant que le permettent les sources, dans le cadre chronologique le plus précis. Le contexte des grandes guerres de Germanie n’est plus tout à fait le même que celui qui correspondait aux guerres de péninsule ibérique, et dans cet univers provincial entre l’époque de Sertorius et celle des guerres cantabres un intervalle temporel s’inscrit, ponctué de transformations politiques et institutionnelles. Pour en rester au règne d’Auguste : d’autres temps, d’autres espaces, d’autres milieux, un autre principat ; peut-être même aussi, dans le monde dirigeant, une conception un peu différente de la domination romaine5. Il convient donc, en examinant et en exploitant les données qu’apporte l’archéologie, de tenir compte des transformations régionales qu’impose le déplacement de l’effort de guerre. Il s’inscrit dans une évolution progressive. Les abords du Rhin se transforment lorsque s’engagent les guerres de Drusus : le poids de l’armée change, et dans celle-ci, le nombre des légions ayant augmenté, c’est aussi le faciès militaire qui évolue, avec, de proche en proche, des incidences sur les structures économiques et sociales non seulement des zones de la frontière mais encore des provinces qui se trouvaient à l’arrière-plan6. Les remarques d’ensemble déjà formulées par Fl. Kemmers7, reprises avec plus de fermeté dans la première partie de sa contribution, prennent encore plus d’intérêt et s’enrichissent de réflexions nouvelles, concernant les périodes suivantes de l’époque impériale.
5On est donc conduit à ne pas négliger les pratiques administratives, tout l’arrière-plan qu’il importe de reconstruire. Les dossiers qui viennent d’être examinés contiennent des références textuelles et des remarques qui, même si elles sont ponctuelles, doivent servir à dessiner les perspectives. Du point de vue chronologique une période dont on pressent l’importance est celle qui constituerait le creuset de la formation du système procuratorien, dont Strabon exprime une des finalités, à l’époque augustéenne, lorsqu’il souligne le lien entre les procurateurs et les légions, à propos de la péninsule ibérique8. B. Rossignol en décrit le développement en s’appuyant sur les travaux de H.-G. Pflaum, mais la documentation est bien plus riche pour l’époque du plein épanouissement que pour les premières décennies du Principat : on est donc peut-être contraint à une démarche régressive pour mieux analyser des processus qui échappent dans leur plus grande partie. Il en ressort aussi que le versant administratif du sujet abordé par le colloque ne pouvait pas être négligé. Avec lui, P. Cosme et H. Cuvigny pour une part, M.A. Speidel et J.-M. Carrié pour une autre, viennent compléter, enrichir et approfondir des perspectives qui avaient reçu une formulation vigoureuse voici quelques décennies, lorsque coup sur coup deux colloques intitulés Les “dévaluations” à Rome, puis une autre rencontre, engagée à l’initiative de C. Nicolet, intitulée Armées et fiscalité dans le monde antique, avaient été organisés9. D’un côté, l’exceptionnelle documentation provenant d’Égypte, épigraphique et surtout papyrologique, vient éclairer – comme par un flot continu– le quotidien militaire, ce que ne faisaient que plus ponctuellement les tablettes de Vindolanda ou les ostraca de Bu Njem. Mais il faut souvent s’attaquer au contenu des nouveaux documents et patiemment se mettre en position de les comprendre dans tous leurs détails. En ce domaine, l’éclaircissement technique est indispensable et H. Cuvigny en apporte une fois de plus la démonstration rigoureuse. Entre autres un trait ressort : l’usage constant de la comptabilité et de l’appréciation des denrées en numéraire. D’un autre côté en prenant appui sur cette abondante documentation, il devient possible de mieux exploiter, dans d’autres provinces, telle la proche Syrie, des dossiers plus ponctuels, ou des renseignements plus parcimonieusement fournis par les sources.
6Le quotidien des soldats dépend souvent de décisions prises en haut lieu. La question de la solde, qui induisait des versements une fois que les diverses retenues avaient été effectuées (la principale devant être la retenue in victum) est un sujet qui a une longue histoire. M.A. Speidel s’attache à montrer que, sur cette question qu’il avait abordée en 1992, toutes les critiques qui ont été formulées, en raison du caractère parfois spéculatif des démonstrations, ne sauraient être maintenues : elles présentent à leur tour des faiblesses et encore plus d’incertitudes. Quant à J.-M. Carrié, en se projetant à la charnière du Haut-Empire et du Bas-Empire, lorsque se mettent en place les structures de l’armée romaine tardive, mais aussi lorsque le système monétaire a subi l’épreuve de l’époque sévérienne et du IIIe siècle, il peut, à partir de la documentation égyptienne et de l’édit sur les prix de Dioclétien, réexaminer le devenir de la solde à l’époque tardive, en revenant sur la période immédiatement antérieure. C’est l’époque durant laquelle la perspective tracée par M.A. Speidel perd quelque peu ses appuis les plus fermes. On peut donc discuter de quelques détails. Mais on peut s’accorder : la solde compte peu désormais quand elle est versée en numéraire de billon, tandis que les donativa et l’attribution d’un ravitaillement (l’annona) prennent beaucoup plus d’importance, au risque que les méthodes de la fiscalité romaine qui sait, à l’occasion, procéder à des conversions entre prélèvement en nature et prélèvement en espèce (adaeratio), ne soient préjudiciables aux contribuables, comme l’avait souligné de longue date S. Mazzarino en analysant les phénomènes d’adaeratio au ive siècle, postérieurement à l’établissement de la prépondérance de l’or monnayé par le solidus constantinien.
7Il était nécessaire de placer les monnayages au cœur de la réflexion, d’autant que, s’ils assurent l’entretien des soldats, ils savent décrire leurs exploits, et diffuser les témoignages de leur bravoure, associée à celle de l’empereur : les monnayages sur les traversées de fleuves ou de bras de mer, étudiés par S. Estiot, viennent rappeler dans quelles circonstances pouvait être distribué “l’or des braves”, et ce qu’il relatait par des images marquantes. Toutefois, plutôt que sur les aspects exceptionnels, liés à des événements remarquables, c’est hors de l’occasionnel que se sont placées la plupart des communications dans lesquelles on peut penser que l’emporte l’approche numismatique. Si la communication de V. Drost et de F. Planet se concentre sur un épisode bien circonscrit dans le temps (la fin de l’aventure politique de Clodius Albinus à la bataille de Lyon en 197), elle ouvre des perspectives plus larges, car les trouvailles monétaires dont il est possible de rassembler les témoignages viennent fonctionner comme un “horizon” monétaire, mais à double sens. D’un côté il faut considérer les pécules ou dépôts qui montrent que la part des vieux deniers l’emporte dans une séquence remontant jusqu’à la réforme de Néron, et c’est une question qui revient constamment10 ; de l’autre il faut aussi constater que le monnayage de ce prince éphémère ne disparaît pas et que sa diffusion pourrait marquer des déplacements de troupes au lendemain de la bataille décisive.
8On est tenté de donner une grande importance au denier, et il est vrai que cette monnaie d’argent peut être considérée comme la monnaie par excellence du paiement des troupes. Mais il faut immédiatement nuancer le propos. La cartographie des phénomènes monétaires fait apparaître des disparités régionales, sans même avoir à tenir compte de la situation de la province d’Égypte. J. van Heesch insiste sur les distinctions qui opposent les régions occidentales et les régions orientales – entendons : essentiellement le monde anatolien et le monde syro-palestinien. Ces disparités sont d’abord des disparités d’espèces, car les monnayages d’argent ont peu à faire avec le denier romain, sauf à trouver une convertibilité, car même l’aloi montre des discordances. Ce sont aussi des rythmes de production divers, moins continus. S’il y a des frappes monétaires en Orient sur un pied romain (pour l’or ou pour l’argent) c’est d’une façon très irrégulière. Il semble aussi que l’époque de Septime Sévère, venant après le bref règne de Pescennius Niger, plus que le marqueur d’un temps passé devrait, en raison de la dévaluation de l’aloi du denier que l’on constate, être un point d’infléchissement et le marqueur d’une nouvelle époque, comme l’a envisagé J.-P. Callu11, et comme viennent aussi le souligner les histogrammes utilisés par D. Wigg-Wolf (ci-dessous): mais ce n’est qu’un peu plus tard, avec l’apparition de l’antoninianus et sa frappe plus soutenue, que s’ouvre un véritable nouveau chapitre. Enfin, si l’on doit admettre que les deniers et les aurei qui assuraient en Occident ou sur le Danube la paie des soldats ont aussi circulé dans les provinces les plus orientales de l’empire, se mêlant aux production monétaires locales ou provinciales, c’est peut-être que la monétarisation de la vie économique était plus homogène qu’ailleurs et vraisemblablement plus marquée par l’abondance du stock d’argent, monnayé ou pas. Lorsqu’au iiie siècle le système monétaire romain, désormais unifié, s’effondrera dans toutes ses parties, l’écroulement sera moins brutal en Asie mineure et dans les provinces orientales : l’aloi de l’antoninianus n’y atteindra jamais les très bas niveaux constatés à Rome, Milan, ou dans les ateliers des empereurs gaulois12.
9En se plaçant résolument du côté des provinces occidentales, D. Wigg-Wolf est en terrain plus sûr, car les travaux dont on dispose sont plus précis et plus détaillés. Il est possible de mieux apprécier plusieurs questions relatives aux rapports entre l’entretien de l’armée et la vie monétaire de l’empire. Monnaies de fouilles, trésors monétaires se complètent. Une première question abordée est le rapport entre les frappes monétaires et l’approvisionnement des provinces. L’abondance du monnayage d’argent par rapport aux monnayages d’espèces de moindre valeur dans les zones frontières est une donnée fréquemment relevée, même s’il ne faut pas négliger des particularités, mais les histogrammes représentant les récoltes monétaires à Mayence et à Carnuntum finissent par se ressembler, à l’époque sévérienne, dont l’importance est aussi soulignée par F. Kemmers. Néanmoins on peut constater dans les travaux présentés ou utilisés qu’il y a une réévaluation du rôle des espèces de bronze (sesterces, dupondii, as et même fractions, tant qu’elles furent frappées), assortie d’une attention aux possibilités de variation dans les mouvements d’approvisionnement : c’est donc aussi une image des diversités régionales qui se dégage. Ne serait-ce pas le résultat de l’immersion de la vie des soldats et de la vie des camps dans l’ensemble de la vie économique de l’empire ? Mais ce n’est pas suffisant toutefois pour placer totalement sur le même plan que l’Italie les camps des provinces d’Occident. Il y a des points de convergence, car à l’époque augustéenne pour une grande part l’univers social des camps militaires, fortment empreint d’origines italiennes en raison du recrutement des unités, reproduit les modes de vie du cœur de l’empire. Mais dans son ensemble l’immersion économique et sociale est différente.
10Comme le montre J. Andreau, en dominant une large production bibliographique qui par l’outillage conceptuel apporte, peut-être mieux que par le passé, une approche qui s’est sensibilisée aux saisies d’ensemble, il est nécessaire d’envisager des perspectives globales, et donc d’affiner la modélisation de la construction. Mais en même temps il importe de ne pas se contenter d’approches qui pourraient n’être, si elles restaient telles, que superficielles pour la compréhension des problèmes qui ont été posés, car il convient d’être ancré dans la vie matérielle des sociétés et de quitter les lieux de l’abstraction pour la diversité qu’impose la vie matérielle des hommes. Il faut aussi construire des modèles de la diversité, non seulement spatiale, mais encore chronologique, et les rendre compatibles avec ce qu’apporte l’étude “empirique” de la documentation, celle qui demeure nécessaire, et celle qui ne cesse d’améliorer ses techniques d’explication pour conduire à des dépassements. Voici près de trente ans, parfois davantage, les travaux de J. P. Callu, puis les divers colloques mentionnés ci-dessus, les réflexions de C. Nicolet sur les structures financières de la République romaine, ailleurs les travaux de J. Guey, de M. Crawford, de R. Duncan-Jones et de quelques autres, “numismates” comme “historiens” – mais ces deux labellisations sont parfois nuisibles, parfois inconséquentes, toujours réductrices – avaient déjà articulé les recherches numismatiques et la réflexion historique en tentant d’établir des ponts entre les disciplines, ou de les faire vivre ensemble. À présent aussi, la même conclusion s’esquisse : lorsque les mêmes recherches s’efforcent de maîtriser les deux fondements de la réflexion, elles apportent des résultats, elles offrent des suggestions, elles dessinent des perspectives.
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Notes de bas de page
1 Mommsen 1889, 388-408 ; Bonnefond-Coudry 1989, 262-268. On ajoutera, pour la période républicaine, les communications d’E. Gabba, P. Marchetti et C. Nicolet dans Armées 1977.
2 Surtout Gabba 1973 et 1974 ; Brunt 1962.
3 On sera attentif, par exemple, aux distinctions opérées par Le Roux, 1982, 83 et p. 127, entre “armée expérimentale” (du début du Principat) et “armée permanente” (à partir des Flaviens).
4 Nicolet 2000, 71-119.
5 Richardson 2008, 117-145.
6 À éclairer par les réflexions d’un bon connaissenr de la vie économique de l’Occident romain : Tchernia 2011, 144-155 et 323-334.
7 Kemmers 2009.
8 Le Roux 1982, 98-100 ; Demougin 1988, 712-743 ; essentiel demeure Pflaum 1968.
9 Dévaluations 1978, et Dévaluations 1980 ; Armées 1977 : sur la place des thématiques provinciales, dans ce dernier colloque les communications de P. Le Roux, J.-M. Carrié et R. Rebuffat restent d’actualité.
10 Notamment chez F. Kemmers, pour l’analyse des “ensembles” monétaires très particuliers que sont les monnaies de sites.
11 Callu 1969, 162-164, à partir de Guey 1962 et 1965. Voir aussi Corbier 1978 et Christol 2003.
12 Callu 1969, 197-287 (un chapitre intitulé “l’échec de l’antoninianus”).
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