Conclusion. La crise de l’étruscologie de l’époque du fascisme et du nazisme
p. 281-286
Texte intégral
1Les participants du colloque des 22 au 24 septembre 2014, auxquels s’est joint V. Bellelli pour la publication, ont cherché à ouvrir un pan de la mémoire à la fois oublié et problématique de l’étruscologie du xxe siècle1. Les contributions qui sont présentées ici montrent que l’étruscologie a continué de se développer sous les régimes fasciste et nazi et pendant la Seconde Guerre Mondiale, malgré une crise qui prend plusieurs formes.
2On note, d’une part, une crise épistémologique qui touche l’étude de la langue étrusque en Allemagne comme en Italie. V. Belfiore a constaté qu’en Allemagne, la linguistique souffre dans les années du nazisme de plusieurs obstacles. Les linguistes sont isolés et ils ont peu de contacts avec les historiens et les philologues. Ils sont victimes de lois nazies sur l’enseignement qui excluent certains de leurs plus brillants éléments : E. Fiesel, en raison de sa confession juive, E. Goldmann et Arthur Rosenberg pour leurs opinions marxistes. En outre, la recherche est handicapée par des luttes entre institutions (l’Amt Rosenberg, la Forschungsgemeinschaft Deutsches Ahnenerbe, le Nationalsozialistischer Deutscher Dozentenbund, la Hochschulkommission der NSDAP par exemple) et par la superposition des compétences, notamment entre l’Amt Rosenberg, la Société Kaiser-Wilhelm, la Deutsche Forschungsgemeinschaft. V. Belfiore a montré comment la linguistique de langue allemande réussit à sortir de cette impasse. La méthode étymologique, dont E. Vetter est un représentant, se renouvelle, en étant appliquée a posteriori, en partant du principe de l’étrangeté des langues italiques par rapport à l’étrusque. La méthode combinatoire teste la validité des nouvelles acquisitions linguistiques sur les textes longs, grâce à des savants comme K. Olzscha, et E. Fiesel. Les études sur l’origine des Étrusques achoppent sur le problème du proto-indo-européen comme unité linguistique non encore indo-européenne, ou non-indoeuropéenne tout court. Seul P. Kretschmer réussit à présenter une solution qui tienne compte des découvertes archéologiques et des connaissances historiques, en proposant d’unifier les civilisations les plus florissantes de la Méditerranée par l’“étrusquicité” : il identifie une composante tyrrhénienne soit dans la formation de la future Athènes, soit dans celle de la future Rome. La situation de la linguistique étrusque en Italie, du point de vue d’E. Benelli, paraît bien différente, même si elle connaît elle aussi une crise grave. Le fascisme n’a pas exercé de contrôle aussi fort de la science que le nazisme. Aussi, la linguistique a profité d’une certaine autonomie, mais des trois courants qu’E. Benelli distingue dans la linguistique de langue italienne de cette époque, seul celui qui s’est attaché à poursuivre la méthode combinatoire a pu permettre d’avancer dans la connaissance de la langue étrusque. Il ne nous reste plus grand-chose en effet de la linguistique, au sens étroit et classique du terme, que représentaient G. Buonamici et B. Nogara, ni du néo-étymologisme, par lequel C. Battisti, G. Alessio, G. Bottiglioni et G. Devoto recherchaient l’étymologie des mots à partir des lemmes étrusques obtenus grâce à la méthode combinatoire et tentaient de définir la place de l’étrusque dans les grandes familles de langues. Enfin, nous devons ce qui demeure de cette époque à la méthode combinatoire à laquelle s’est rangé M. Pallottino, adoubé par l’école allemande et présenté par S. P. Cortsen comme “die junge Hoffnung der Etruskologie”2. Pour E. Benelli, de même qu’on ne peut pas parler d’archéologie fasciste, de même on ne pourrait pas parler d’étruscologie fasciste et encore moins de linguistique étrusque fasciste, dans la mesure où le fascisme n’aurait pas exercé de rôle déterminant dans le développement de l’étruscologie durant la période fasciste et dans la mesure où tous les linguistes italiens étaient liés à des degrés divers au régime fasciste. Les querelles entre linguistes auraient donc revêtu non pas un caractère politique ou idéologique, tous étant plus ou moins d’accord sur le bienfondé du régime en place, mais un caractère essentiellement méthodologique et scientifique. E. Benelli en veut pour preuve l’isolement scientifique dont souffre P. Ducati, pourtant archéologue officiel du régime fasciste, le soutien que reçut de collègues étruscologues et linguistes italiens L. Pareti, chassé de l’université après la guerre et la réception très critique de la tentative, en 1933, par F. Pironti, fasciste très engagé, de déchiffrer la langue étrusque3. Les études sur la religion ont moins souffert de la période du fascisme, si l’on suit l’analyse qu’en fait V. Bellelli. Celui-ci souligne le rôle exercé par R. Pettazzoni dès le Ier Congrès international étrusque de 1928. À partir de recherches sur le panthéon étrusque et ses origines, R. Pettazzoni cherche à produire une analyse globale de la religion étrusque en utilisant des catégories d’interprétation de type psychologique ou éthique ; il arrive ainsi à caractériser le comportement religieux des Étrusques par différence ou par analogie avec celui d’autres peuples, antiques ou modernes. Pour V. Bellelli, le fascisme n’aurait pas provoqué de coupure nette avec la période qui précède : les études sur la religion auraient continué à “italiciser” les Étrusques et à faire comme s’il y avait eu sur le sol italien depuis l’Antiquité et sans interruption à jusqu’au xxe siècle une continuité culturelle. V. Bellelli distingue ainsi une déférence formelle à l’idéologie fasciste, avec tout ce qu’elle comporte de rhétorique, et une lecture des documents archéologiques libre de tout conditionnement politique. Il prend pour exemple le célèbre article de P. Ducati sur l’oinochoé de Tragliatella4, où P. Ducati mène une analyse serrée et indiscutable de la documentation archéologique et littéraire, qu’il conclut avec emphase par le rappel des “vincoli strettissimi tra l’Etruria e Roma, che, in tempi così antichi, già erano presagio della futura grandezza della Città Eterna”. Selon V. Bellelli, les étruscologues italiens auraient fait preuve de prudence dans les débats scientifiques et culturels qui agitaient la science allemande sur la question de la race et, en l’occurrence, sur la théorie fischérienne de la race étrusque. Aussi V. Bellelli parle-t-il d’une patine superficielle de fascisme à propos des recherches de cette époque. Il compare même l’étruscologie italienne à un train heurté en pleine vitesse par les idéologies nazie et fasciste, mais qui aurait continué son cours, sans dérailler, jusqu’à devenir une discipline historique reconnue mondialement.
3Les recherches d’historiens et d’archéologues sur les origines des Étrusques sont, en revanche, souvent menées en Allemagne sous le coup de motivations politiques qui entachent leurs résultats. L’archéologue F. Altheim, après avoir fréquenté, dans le cadre de ses recherches universitaires sur la religion romaine, W. Otto et L. Frobenius, la Frankfurter Schule der Religionswissenschaft et le Stefan-George-Kreis, apparaît aussi, grâce à l’enquête de R. P. Krämer, comme un archéologue qui a mis ses recherches archéologiques sur le tard au service de ses convictions nazies. Membre du Nationalsozialistischer Deutscher Lehrer-Bund et membre de la SA-Reserve I de 1934 à 1936, il devient le seul historien de l’Antiquité membre correspondant de l’Ahnenerbe ; avec l’appui financier de cet institut, il conduit avec sa compagne E. Trautmann des fouilles et des expéditions dans le Val Camonica qui prétendent renouveler les études sur les Italiques et l’Italie préromaine. Là, F. Altheim trouve en effet des parallèles, notamment à travers des études sur l’origine des runes et l’héritage indo-germanique à Rome, entre écritures, religions et symboles italiques et germains qui prouveraient – ce que le régime nazi affirme par ailleurs – que les civilisations italique et romaine, comme celles de l’Orient, dériveraient toutes d’une seule matrice, la civilisation germanique, qui aurait porté ses lumières au sud et en Orient grâce à des vagues d’immigration. Le problème des origines des Étrusques a intéressé aussi un personnage très influent de la science nazie des années trente, E. Fischer, généticien célèbre pour avoir expliqué à un public cultivé le principe des règles mendéliennes de l’hérédité. Spécialiste de raciologie (Rassenkunde) et directeur du Kaiser-Wilhelm-Institut für Anthropologie, menschliche Erblehre und Eugenik à partir de 1927, E. Fischer a prétendu ajouter aux catalogues raciaux de son époque une nouvelle race, la “race étrusque”, qu’il dit avoir étudiée de près lors d’un voyage d’étude en Italie au printemps 1938 et identifiée grâce à la forme aquiline de son nez. J’ai essayé de montrer que, ce faisant, non seulement il a consolidé son statut menacé au sein de l’anthropologie allemande par la concurrence de son collègue H. F. Günther, mais qu’il a servi la politique de collaboration de l’axe Rome-Berlin et appuyé des manœuvres qui aboutiront au manifeste des scientifiques racistes, publié une première fois de manière anonyme sur le Giornale d’Italia le 15 juillet 1938 avec pour titre “Le fascisme et le problème de la race” et republié dans le numéro de La difesa della razza, le 5 août 1938.
4La crise touche aussi la réception de l’art étrusque. G. Pucci met en évidence le moment de passage entre les années vingt et les années trente où la sculpture étrusque perd de son prestige esthétique pour être frappée de mépris pour des raisons politiques. G. Pucci a rappelé que, dans les années vingt, la sculpture étrusque a bénéficié du climat d’étruscomanie qui a suivi la découverte de l’Apollon de Véies : l’art étrusque est apprécié très positivement par des artistes comme Arturo Martini et Marino Marini qui retrouvent dans l’art étrusque un anticlassicisme qui leur plaît dans le cubisme, dans l’expressionnisme et dans l’art africain. Avec l’arrivée du fascisme et surtout à partir de 1938, quand Mussolini lance la campagne raciale, la question de l’art étrusque quitte le champ de l’esthétique pour devenir politique. G. Kaschnitz von Weinberg identifie ainsi dans l’art étrusque une structure cubiste qui aurait une base ethnique. Surtout, la presse fasciste et raciste italienne, à partir de 1938, débat de l’aryanité du peuple étrusque et les critiques reviennent aux anciens clichés sur l’infériorité de l’art étrusque par rapport aux arts grec et romain. Ainsi, P. Ducati estime que grâce à ses qualités spirituelles, la stirpe romaine a absorbé sans problèmes le substrat étrusque et en a amélioré les caractéristiques physiques.
5Il y a aussi une crise de recrutement en étruscologie. En Italie, la jeune génération voit plus de perspectives de carrière dans l’étude de l’histoire romaine que dans celle de l’étruscologie, même si F. Delpino a montré que même le Surintendant aux fouilles et aux musées de Naples, V. Spinazzola, a pu être évincé de l’administration des antiquités et des Beaux-Arts pour des raisons en partie politiques. Même un jeune étruscologue comme M. Pallottino, déjà bien installé, s’il continue à publier sur les Étrusques, se détourne un peu de l’étruscologie et cède au racisme nationaliste – mais pas au racisme biologique – de la propagande fasciste dans une trentaine d’articles de la Rassegna Sociale dell’Africa Italiana entre l’automne et l’hiver 1938 et le début de l’année 1943, où il tente de justifier grâce à l’histoire antique l’intervention militaire italienne en Afrique. M. Harari a montré que M. Pallottino applique les même choix de stratégie et de méthode à l’étude de l’Afrique antique qu’à l’étruscologie. Ainsi, M. Pallottino utilise systématiquement la théorie des substrats ethnico-linguistiques, il essaie d’identifier les caractéristiques de la culture indigène et de décrire la dialectique d’acculturation et il réaffirme la nécessité de croiser des sources très différentes. Surtout, il trace des parallèles entre la romanité antique et contemporaine et il montre la capacité de la romanité à inclure une africanité indigène qui accepterait la civilisation urbaine. Cette “romanisation” des étruscologues italiens a découragé un peu plus les savants français qui ont abandonné le terrain de l’étruscologie, comme l’a constaté S. Rey. Aucune vocation d’étruscologue ne semble s’être dessinée en France et le seul manuel de langue française sur l’étruscologie dans ces années est Le problème étrusque publié par le savant italien P. Ducati en 1938. En Allemagne, comme l’a montré J.-P. Legendre, le jeune A. Langsdorff, bien connu des étruscologues pour l’ouvrage sur les œnochoés de type Schnabelkanne, publié en 1929 en collaboration avec P. Jacobstahl, délaisse rapidement l’archéologie malgré un réel talent pour la recherche scientifique. Le système nazi semble ensuite avoir offert des opportunités de carrière à cet admirateur d’Hitler qu’il considère à partir de 1933 comme un homme providentiel. Aussi, A. Langsdorff préfère gravir en un temps record les plus hauts degrés de la hiérarchie nazie. Ce faisant, il sert le régime au plus haut niveau, qu’il s’agisse de l’état-major de la SS, de la Dienststelle Ribbentrop ou du ministère de l’Intérieur ; dans ce ministère, il n’a pas hésité à devenir l’un des rouages du système répressif nazi et à contribuer à l’application des mesures antisémites.
6On s’est intéressé, d’autre part, à la diffusion de l’étruscologie auprès du grand public. Un premier pan de cette étude a concerné l’enseignement de la civilisation étrusque en Italie et en Allemagne. R. Da Vela, dans une contribution très documentée qui tient compte à la fois des programmes, des manuels et de leur iconographie, ainsi que des visites extra-scolaires, a comparé la situation en Italie et en Allemagne. Jusqu’à 1938, les manuels scolaires des deux pays continuent de rester fidèles à la conception des Étrusques en vigueur à la fin du xixe siècle, mais, à partir de la mise en place d’une politique raciale en 1938, on voit le poids des politiques étatiques influer de façon très différente sur le contenu de l’enseignement d’un pays à l’autre. En Italie, où est exalté le mythe de la Romanité, les auteurs de manuels n’adoptent pas de position idéologique claire et définitive. L’importance des Étrusques dans la formation de l’Italie est reconnue, mais l’origine des Étrusques n’est pas identifiée avec certitude et leur race est présentée comme “incertaine”. En Allemagne, où le passé des Germains et des peuples indo-européens est glorifié, les auteurs de manuels suivent des positions idéologiques clairement hostiles aux Étrusques. D’abord ignorés, les Étrusques, considérés comme venant d’Asie Mineure, sont ensuite cités parmi les peuples qui ont corrompu l’intégrité de la race nordique qui vivait dans la Rome rurale des origines et ils finissent par disparaître des manuels d’histoire. R. Da Vela estime que la fortune des Étrusques dans l’Italie et l’Allemagne d’après-guerre est liée à l’image que l’idéologie fasciste et nazie a donnée d’eux. Dans l’Italie de l’après-guerre, le passé étrusque est valorisé pour être opposé à l’éducation fasciste et pour souligner les richesses de la région de la Toscane. Dans l’Allemagne d’après-guerre, les Étrusques sont au contraire absents des livres d’histoire.
7Un autre pan de cette étude a considéré l’image des Étrusques dans la culture populaire. Plusieurs participants se sont donc intéressés à la façon dont les Étrusques étaient présentés dans des publications qui n’étaient pas destinées à des spécialistes. J.-P. Thuillier a ainsi analysé l’image du sport étrusque que C. Diem, secrétaire du Comité Olympique Allemand en 1925, chef de Mission aux Jeux Olympiques de 1928 à Amsterdam, secrétaire du Comité d’organisation pour les XIe Jeux Olympiques de Berlin de 1931 à 1937 et directeur de l’Institut Olympique International à Berlin de 1938 à 1945, a diffusée dans le numéro 15 de 1941 de la revue Olympische Rundschau qui était envoyée gratuitement à tous les membres du mouvement olympique. C. Diem, dont les sympathies nazies sont avérées et qui avait planifié et perfectionné tous les détails de la manifestation du relais de la flamme olympique entre Olympie et Berlin et qui en avait fait le symbole du lien entre l’athlète hellène et l’homme nouveau aryen, propose un article de bonne tenue scientifique et historique. À la question de savoir si le sport étrusque doit être considéré comme une création originale, autochtone ou s’il est le simple reflet des coutumes, des splendeurs grecques, C. Diem propose une réponse équilibrée : si les influences helléniques sont incontestables, les caractères originaux du sport étrusque ne le sont pas moins. C. Diem exonère le peuple étrusque de l’accusation de cruauté et il souligne le goût étrusque pour la musique et la danse, le raffinement de l’artisanat et de l’orfèvrerie, ainsi que la place que les Étrusques ont accordée à la femme étrusque. Ainsi, C. Diem ne succombe pas au fantasme nazi de la beauté grecque parfaite et à la tentation d’établir un lien entre le corps athlétique nu des Grecs et le corps aryen. L’étude de C. Diem est toutefois un cas isolé qui touche très peu de lecteurs. En Allemagne, a montré M. Miller, l’image la plus répandue des Étrusques n’est pas fondée sur des documents historiques et archéologiques fiables : elle est l’œuvre d’Alfred Rosenberg, un journaliste d’origine balte, qui s’appuie sur Tusca, un livre d’A. Grünwedel5, un tibétologue qui prétend déchiffrer l’étrusque, pour diffuser dans un ouvrage intitulé Der Mythus des 20. Jahrhunderts. Eine Wertung der seelisch-geistigen Gestaltenkämpfe unserer Zeit et édité à un demi-million d’exemplaires entre 1930 et 1936, l’image d’une race étrusque “orientale”, dégénérée et pervertie dont il présente – de manière pédagogique – deux types représentatifs, la grande prostituée de Babylone et l’haruspice. A. Rosenberg propose en effet dans ce livre une explication raciste de l’histoire vue comme le produit d’une lutte des races. Rome aurait ainsi réussi à s’affirmer en dépassant la strate étrusque, mais les Étrusques seraient tout de même parvenus à transmettre aux Romains leur goût pour la superstition et pour les castes sacerdotales. A. Rosenberg attribue donc aux Étrusques l’origine de la papauté, du satanisme et de la sorcellerie. Le succès du Mythe du xxe siècle permet à A. Rosenberg de lancer l’édition collective d’un manuel intitulé Das Handbuch der Romfrage sous la direction de M. Ziegler, où les principales idées d’A. Rosenberg sur les Étrusques sont reprises dans l’article “Etrusker”.
Notes de bas de page
Auteur
Université de Picardie Jules Verne – Institut Universitaire de France ; marie-laurence.haack@u-picardie.fr
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