Introduction. L’étruscologie de la période du fascisme et du nazisme
p. 9-14
Texte intégral
1Les actes de ce colloque constituent la deuxième étape d’une série de trois livres consacrés à l’histoire de l’étruscologie au xxe siècle. Le premier de ces trois livres a été publié par les éditions Ausonius à Bordeaux en 2015 et il était intitulé La construction de l’étruscologie au xxe siècle1. Issu d’une rencontre entre spécialistes d’Italie, d’Allemagne, d’Autriche et de France qui s’étaient réunis à Amiens les 2 et 3 décembre 2013 à l’université de Picardie, il visait à confronter les regards d’historiens, d’historiens d’art, d’archéologues et de philologues européens sur la façon dont l’étruscologie est née comme discipline scientifique et universitaire en Europe dans le premier quart du xxe siècle : il analysait ainsi les moyens, les rythmes et les résultats de cette construction en Italie, en Allemagne et en France à la fois de façon synthétique dans l’ensemble des domaines traditionnels de l’étruscologie (langue, histoire, religion, art...) et par secteurs particuliers. Il apparaissait ainsi que l’étruscologie moderne était née en 1916 avec la découverte de la statue de l’Apollon de Véies2 et que, grâce à la “révolution” des points de vue sur l’art étrusque qui s’ensuivit3, elle acquit, à un rythme inégal selon les pays4 et selon les secteurs5, des assises et une légitimité qui faisait d’elle non seulement un pan de l’histoire nationale dans une Italie post-unitaire, mais aussi une discipline de premier plan dans une Europe des sciences et des nations passionnée par la question des origines6.
2Le processus d’institutionnalisation de la toute jeune étruscologie scientifique a, comme on l’avait vu, emprunté plusieurs voies. Il est passé en Italie par l’enseignement de l’étruscologie à l’université de Rome7, dans le cadre de la chaire de topographie de l’Italie antique de G. Q. Giglioli, et surtout grâce à la création de la chaire d’étruscologie en 1925 confiée à A. Della Seta. Il a été surtout encouragé par la création d’un Comitato permanente per l’Etruria en 1925, par la fondation d’une revue scientifique, les Studi Etruschi, en 1927, et par le déroulement d’un premier Congrès International Étrusque à Florence du 27 avril au 5 mai 1928, événement de portée internationale qui prélude à la création d’un Istituto degli Studi Etruschi par décret royal du 18 février 1932, dont le siège est à Florence. L’institut, qui bénéficie d’un financement de la part du Monte dei Paschi de Sienne grâce à A. Minto, répond peut-être au désir des notables florentins de valoriser les richesses du patrimoine toscan. Toutefois, le souci de développer l’économie de la Toscane s’accompagne d’une réelle volonté de rayonnement international et d’une exigence scientifique de haut niveau. Enfin, ce processus s’appuie sur la création en 1939 d’une Soprintendenza alle Antichità dell’Etruria Meridionale, installée au Musée de Villa Giulia et détachée de la grande Soprintendenza del Lazio, avec l’objectif de mener un contrôle plus étroit des antiquités du territoire et un programme plus intensif de fouilles. Grâce aux efforts du Surintendant S. Aurigemma pour obtenir des financements du ministre G. Bottai, la modernisation du Musée de Villa Giulia et de nouvelles fouilles à Véies et à Cerveteri peuvent être lancées. Au terme d’un parcours qui passe par la mise en place d’un enseignement spécifique, d’un cadre scientifique et d’opérations archéologiques et d’expositions d’envergure, l’étruscologie accède donc au rang de disciplines préclassiques prestigieuses comme l’égyptologie ou l’assyriologie.
3Il a fallu de l’audace et du courage aux participants réunis aux journées d’étude internationales des 22 au 24 septembre 2014 à Amiens pour accepter d’étudier la période qui suit celle de la reconnaissance de l’étruscologie au début du xxe siècle. Dans un article consacré à un état de la situation en étruscologie au moment du Second Congrès international Étrusque de Florence8, M. Pallottino, pourtant au faîte des honneurs et de la gloire, passe en effet sous un silence complet ces années du fascisme et du nazisme pendant lesquelles, pourtant, M. Pallottino mène de nombreuses activités, comme Directeur du Musée de Villa Giulia, comme titulaire de la chaire d’Archéologie et d’histoire de l’art grec et romain à l’université de Cagliari et comme Surintendant aux Antiquités de Sardaigne – pour ne citer que ces fonctions – et pendant lesquelles, surtout, l’on assiste aussi à la floraison de publications sur les Étrusques. Dans cet article, en effet, M. Pallottino fait partir les études spécifiques sur l’étruscologie du xviiie siècle, il rappelle la naissance du Musée de Villa Giulia en 1889 et les fouilles de Cerveteri et de Véies au début du xxe siècle, il insiste sur la découverte de l’Apollon de Véies, il décrit longuement les différentes étapes de la création de l’Istituto di Studi Etruschi, le rôle du Premier Congrès International Étrusque et la fondation des Studi Etruschi, il souligne la date de création la chaire d’étruscologie à Rome tout en profitant, en passant, pour signaler qu’elle lui a été confiée en 1946, peu de temps avant la création de l’Istituto di Etruscologia e Antichità italiche à l’université de la Sapienza, mais il passe ensuite, sans traiter la période de la guerre, à la création de la première chaire d’étruscologie à Florence en 1952, aux grands chantiers archéologiques des universités italiennes et des missions étrangères de l’après-guerre, aux collaborations avec les fondations Lerici et Faina, à la création du Centro di Studio per l’archeologia etrusco-italica au sein du CNR et aux grandes expositions de l’après-guerre. Cette omission des événements de la période qui va de la fin des années 1930 à 1945 signifie-t-elle qu’il ne s’est rien passé pour l’étruscologie qui vaille la peine d’être mentionné dans ce rappel des “grandi linee dell’avanzamento delle conoscenze sul mondo etrusco e sul metodo e sulla sostanza degli studi etruscologici”9 ? Un rapide coup d’œil à la bibliographie de M. Pallottino montre qu’évidemment, il n’en est rien. M. Pallottino publie un essai Sullefacies culturali arcaiche dell’Etruria en 1939, deux volumes Civiltà romana, artefigurativa e ornementale et La necropoli di Cerveteri en 1940 et, en 1942, il fait paraître la première édition de son Etruscologia qui sera rééditée six fois. En Italie, lors de ces mêmes années, les publications sur l’étruscologie abondent. On pense à un manuel comme L’arte etrusca de G. Q. Giglioli publié à Milan en 1935, à une synthèse comme Gli antichi Italici de G. Devoto, publiée à Florence en 1933, et à une thèse comme Recherches sur l’histoire, la religion et la civilisation de Capoue préromaine des origines à la deuxième guerre punique de J. Heurgon publiée à Paris en 1942. Certaines publications italiennes sont même traduites en allemand, comme les livres de P. Ducati, Pittura etrusco, ítalo-greca e romana, publié à Novara en 1942, traduit sous le titre Die etruskische, italo-hellenistische und römische Malerei, publié à Vienne en 1941, soit avant sa publication en Italie, et réédité en 1942. Le livre de P. Ducati, Pontische Vasen, traduit de l’italien par P. Jacobsthal, est édité dans la prestigieuse collection Bilder griechischer Vasen, par J. D. Beazley et P. Jacobsthal – bel exemple de coopération européenne – et publié à Berlin en 1932, sans même être publié en italien. D’autres publications italiennes sont traduites en français, comme le livre de B. Nogara, Gli Etruschi e la loro civiltà, publié d’abord à Milan en 1933, puis traduit sous le titre Les Étrusques et leur civilisation et publié à Paris en 1936, mais le livre de P. Ducati, Le problème étrusque, dont l’édition a été assurée par A. Piganiol, est publié en 1938 à Paris, mais non en Italie dans la langue de l’auteur. Surtout, le silence de M. Pallottino équivaut à laisser de côté tout un pan de l’étruscologie pratiquée à l’extérieur de l’Italie et dans une langue qui n’est pas l’italien. On pense à l’étruscologie de langue allemande, particulièrement active pendant la période du nazisme10. Comment comprendre ce silence ? Comme une manifestation d’un nationalisme italien qui pousserait M. Pallottino à penser que l’étruscologie est avant tout italienne11 ? S’agit-il d’un épisode supplémentaire de la rivalité italo-allemande ? Mais ces explications ne peuvent justifier l’absence totale d’évocation de l’étruscologie italienne des années de guerre. Alors, faut-il songer plutôt au refoulement de souvenirs qui devraient aussi évoquer la fin de P. Ducati, mort en 1944 des suites de ses blessures, après l’attentat commis par un partisan ? Ou bien encore faut-il penser à une condamnation par l’oubli d’épisodes douloureux et, pour tout dire, à une forme de damnatio memoriae ?
4Les actes du deuxième colloque sur l’histoire de l’étruscologie au xxe siècle visent tout à la fois à mesurer les effets du fascisme et du nazisme sur le développement institutionnel et scientifique de la jeune étruscologie et à comprendre pourquoi ces années ont été “oubliées” de l’histoire de l’étruscologie. On s’est intéressé d’abord à l’image qu’avaient des Étrusques des peuples vivant sous un régime fasciste ou nazi et des étruscologues, embarrassés par la question controversée des origines étrusques et en quête de reconnaissance auprès d’autorités multipliant les discours sur la race, sur la nation et sur l’empire. On a cherché à savoir si le discours sur les origines des Étrusques était influencé par les discours politiques sur les ancêtres de chacune des nations. Traditionnellement, en effet, on reconnaissait aux Étrusques une origine étrangère, soit une origine transmarine, soit une origine lydienne, en s’appuyant sur les affirmations d’Hérodote, “le père” de l’histoire. Dans les années 1930, la thèse de Denys d’Halicarnasse pour qui le peuple étrusque serait un peuple autochtone, “puisqu’il est de toute antiquité et ne présente de ressemblance de langue ou de mœurs avec aucune autre race”, connaît un renouveau d’intérêt en Italie. En revanche, en Allemagne, où les Étrusques sont souvent dépréciés pour leur mollesse, la thèse de l’hétérochtonie est privilégiée et elle est utilisée pour souligner l’aspect oriental des Étrusques12.
5On s’est demandé aussi dans quelle mesure l’image des Étrusques a été infléchie par les savants eux-mêmes : certains étruscologues se prêtent à une lecture biaisée des sources littéraires et archéologiques, tandis que d’autres, au contraire, sont mis à l’écart des instituts et des sociétés savants pour leurs opinions ou pour leur religion. Dans de nombreuses universités allemandes, l’enseignement mêle linguistique, histoire et raciologie : à Heidelberg, lors de l’été 1933, un cours d’histoire ancienne est consacré à “Peuples, langues et races du monde antique comme fondement de leur évolution contemporaine”. F. Altheim, de 1927 à 1942, délaisse l’étude des Étrusques pour appuyer la thèse d’une origine nordique des runes et F. Schachermeyr, une fois professeur à Iéna en 1931, tente de convertir l’histoire ancienne à une perspective nordique. La loi allemande du 7 avril 1933 qui promulgue l’aryanisation du personnel met l’étruscologue E. Fiesel au ban de l’université. En Italie, les plus fervents fascistes des étruscologues, comme P. Ducati, ne pouvant réduire d’un trait la thèse de l’hétérochtonie, on note un nouvel attrait de l’histoire romaine pour nombre d’étruscologues italiens. L’histoire romaine offre en effet aux zélateurs du régime fasciste deux thèmes porteurs, l’Empire et Auguste. G. Q. Giglioli, pourtant étruscologue reconnu, se consacre à partir de 1930 à la préparation de la Mostra Augustea della Romanità de 1937. Enfin, on s’est posé la question de savoir si la désaffection forcée ou volontaire de certains étruscologues et les pressions exercées par les pouvoirs en place ont entraîné une crise de la jeune science étruscologique. La crise ne semble pas épistémologique pour beaucoup de linguistes italiens, pourtant opposants traditionnels de la thèse de l’autochtonie. À la suite d’A. Trombetti, des arguments linguistiques en faveur de l’italianité de la nation et de la civilisation étrusque sont avancés. On ne peut s’empêcher de se demander si l’intérêt de certains savants italiens pour la thèse de l’autochtonie – historiquement isolée – autrefois dédaignée n’est pas une conséquence des propos du Duce sur la pureté de la race italienne, sur la race “ario-romaine”, qualifiée de “super race de la nation italienne”. En Allemagne, la thèse de l’hétérochtonie est formulée par certains dans le cadre d’une lutte des races censée désormais constituer le moteur de l’Histoire. Certains spécialistes d’étruscologie se montrant toutefois réservés sur la question de l’origine, ce sont les non-spécialistes qui se chargent d’appuyer dans des revues ou dans des ouvrages de vulgarisation les thèses de l’autochtonie ou de l’hétérochtonie.
6En traitant un tel sujet, l’équipe de chercheurs réunie autour de M. Miller et de moi-même s’est lancée dans une entreprise difficile qui avait fait l’objet de peu de publications spécifiques13. Autant l’étruscomanie des xviiie et xixe siècles a suscité l’intérêt des savants depuis ces trente dernières années14, autant l’étruscologie au temps du fascisme et du nazisme n’a été traitée que très récemment15 et ponctuellement, soit du point de vue d’un seul pays et d’un seul secteur de l’étruscologie, comme l’histoire de l’art étrusque dans l’Italie fasciste dans les articles de M. Harari16, dont on lira ici une contribution, soit du point de vue d’une seule institution, comme le Musée de Villa Giulia par F. Delpino17 ou d’un seul savant comme M. Pallottino encore par F. Delpino18. On reconnaîtra ici à F. Delpino et à M. Harari le grand mérite d’avoir ouvert en Italie une voie qu’en Italie, peu se sont encore enhardis à suivre. En Allemagne, en revanche, plusieurs collègues se sont lancés dans des enquêtes biographiques sur des étruscologues germanophones, M. Pesditschek sur F. Schachermeyr19, et M. Miller sur O. von Vacano20, notamment à l’occasion de l’AG Treffen de 201221.
7Pourtant, la floraison d’études sur l’Antiquité au temps du fascisme et du nazisme, à partir des années 1970, a permis d’explorer, au moins, le statut des civilisations grecque et romaine aux yeux des régimes fasciste et nazi. En Allemagne, d’abord, V. Losemann22, puis, simultanément, en France, A. Schnapp23 et en Italie, L. Canfora24, M. Cagnetta25, D. Manacorda26 ont osé traiter un sujet sur lequel, leurs prédécesseurs avaient gardé un silence souvent gêné ou intéressé. Les travaux récents de jeunes chercheurs antiquisants ou contemporanistes comme J. Chapoutot27, P. Salvatori28 et J. Nelis29 – pour ne citer qu’eux – et les entreprises collectives conduites par H. Bernsdorff et M. Diaz-Andreu30 ont montré qu’on pouvait encore relire la bibliographie ou les archives de l’époque du fascisme et du nazisme avec un nouveau regard et que la pluridisciplinarité, dans ce domaine, pouvait être un atout. C’est dans cette perspective et avec un esprit d’ouverture que nous avons organisé le colloque dont le lecteur trouvera ici les actes.
8Le colloque, organisé par l’équipe d’accueil EA 4284, TRAME Textes, Représentations, Archéologie, Autorité et Mémoires de l’Antiquité à la Renaissance, a pu se tenir à Amiens, au Logis du Roy, les 22, 23 et 24 septembre 2014, grâce au soutien financier apporté par l’Institut Universitaire de France. La préparation de l’édition des actes de ce colloque a bénéficié de l’active et amicale collaboration de Martin Miller que je remercie très chaleureusement.
Notes de bas de page
1 Haack & Miller 2015.
2 Cf. Delpino 2015 ; Harari 2015a.
3 Cf. Delpino 2015, 15.
4 Pour l’Allemagne, cf. Miller 2015 ; pour la France, cf Rey 2015.
5 Sur les retards de la linguistique sur l’histoire de l’art étrusque, cf. Prost 2015 ; Benelli 2015. Sur l’échec de l’élargissement aux sciences naturelles, cf. Haack 2015b.
6 Voir le débat sur les origines étrusques dans le monde germanophone dans Krämer 2015 ; Pesditschek 2015a.
7 Cf Michetti 2015.
8 Pallottino 1985.
9 Pallottino 1985, 9.
10 Voir, par exemple, le compte rendu de Messerschmidt 1939 qui accorde une large place aux recherches de langue allemande sur les Étrusques dans les années 1930 à 1939.
11 L’accent sur la primauté de l’effort italien au nom d’une “italianité” des Étrusques dans le développement de l’étruscologie est d’ailleurs exprimé dès la première page du volume où est publié l’article de M. Pallottino. “Si deve anche riconoscere che questo impegno è prevalentemente italiano, come è comprensibile se si considera che le antichità etrusche hanno per l’Italia in qualche modo il valore di “antichità nazionali” cosi’ come per la Francia le antichità celtiche o per la Spagna le antichità iberiche. Cio’ non esclude una notevole e crescente partecipazione di ambienti scientifici di altri paesi a questi studi, doverosamente registrata anch’essa nelle pagine che seguono”. Cf. Marzi 1985, 7.
12 On exclura, par exemple, le cas d’E. Fiesel.
13 On notera qu’en revanche, l’égyptologie bénéficie depuis peu d’études sur la période du fascisme et du nazisme. Cf. Bickel 2013 ; Schneider & Rawling 2013.
14 Nous renvoyons sur le sujet à Haack 2013,1136-1145 ; 2015a, 9-10. On prêtera une attention particulière aux études de Momigliano qui permettent de replacer l’étruscologie dans le cadre de l’émergence des sciences de l’Antiquité.
15 On saluera ici la publication de De Francesco 2013.
16 Harari 2001 ; 2012a ; 2012b.
17 Delpino 2006.
18 Delpino 2007 ; 2014.
19 Pesditschek 2009 ; 2015a et b ; 2016.
20 Miller 2012. On notera qu’O. Von Vacano n’est devenu étruscologue qu’après la Seconde Guerre mondiale.
21 Etrusker und Italiker. Forschungen zum vorrömischen Italien im historischen Kontext – 3. Treffen der AG Etrusker und Italiker, Hannover 07.01.2012 – Programm und Protokoll.
22 Losemann 1977.
23 Cf. Schnapp 1981. Voir aussi Schnapp 2003.
24 Canfora 1976 ; 1980.
25 Cagnetta 1979 ; 1990.
26 Manacorda 1982a et b.
27 Cf. Chapoutot 2008.
28 Voir notamment Salvatori 2012a et b ; 2014.
29 Nelis 2011.
30 Diaz-Andreu & Champion 1996 ; Bernsdorff et al.2010.
Auteur
Université de Picardie Jules Verne – Institut Universitaire de France ; marie-laurence.haack@u-picardie.fr
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Tradition et innovation dans l’épopée latine, de l’Antiquité au Moyen Âge
Aline Estèves et Jean Meyers (dir.)
2014
Afti inè i Kriti ! Identités, altérités et figures crétoises
Patrick Louvier, Philippe Monbrun et Antoine Pierrot (dir.)
2015
Pour une histoire de l’archéologie xviiie siècle - 1945
Hommage de ses collègues et amis à Ève Gran-Aymerich
Annick Fenet et Natacha Lubtchansky (dir.)
2015