Poison et antidote dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles

Lettres et civilisations étrangères

Éditeur : Artois Presses Université

Lieu d’édition : Arras

Publication sur OpenEdition Books : 15 mai 2020

Collection : Lettres et civilisations étrangères

Année d’édition : 2011

Nombre de pages : 240


Présentation

Aux XVIe et XVIIe siècles, l’intoxicatio fait partie des crimes et délits répandus dans les sociétés européennes. Sans se substituer aux crimes de sang, l’empoisonnement permet à ceux qui en font usage d’œuvrer dans l’ombre en comptant sur des connaissances médicales encore bien approximatives sur le terrain de la toxicologie et de ses remèdes et ce malgré les avancées significatives de la médecine légale. Les poisons minéraux succèdent aux poisons végétaux, et l’acide arsénieux remporte alors un vif succès.

La tradition historiographique associe la pratique du crime de poison à l’époque « éclairée » de la Renaissance et limite son usage à un cercle élitaire, celui de l’aristocratie attachée au pouvoir royal. Dans la lignée de récents travaux sur d’autres périodes mettant à mal cette idée reçue, nous proposons une réévaluation de la présence du venin et de ses remèdes en Angleterre, en Espagne et en France à travers différents écrits savants, politiques et littéraires. Cela permet ainsi d’observer les occurrences du poison et de son inséparable antidote, tant du point de vue matériel que métaphorique, et de mesurer les peurs sociales qu’il génère.


Sommaire

Sarah Voinier

Avant-propos

Chapitre I. Le poison naturel, boisson et concoction

Chapitre II. Perspective historique et langue empoisonnée

Chapitre III. Maléfices et sorcellerie

Chapitre IV. Figurations littéraires


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