Précédent Suivant

La retraite ou la « petite mort institutionnelle » (2007 à nos jours)

p. 187-201


Texte intégral

Le départ à la retraite, « une véritable catastrophe »

1Le 2 novembre 2003, Christian est appelé par « une certaine Madame Tribu » pour recevoir « sa notification de départ en retraite ». Il semble qu’elle « se soit vite aperçue » que Christian « ne comprenait rien à ses histoires de reconstitution de carrière ». Il se revoit fort bien « compter les mois sur ses doigts, confondre les années, se tromper de décennies ! ». Surtout, elle a sans doute facilement saisi que Christian « ne voulait pas partir », « ne voulait pas se faire à l’idée de partir ». Elle lui répète inlassablement « il faut vous en aller maintenant Monsieur Pociello... ». Et bien qu’autorisé à bénéficier de ses droits à la date indiquée, Christian tente de négocier une dérogation. De fait, il va faire préciser sur le document que « l’intéressé, à sa demande, est maintenu en surnombre jusqu’au terme de l’année universitaire 2007 ». Christian a bien conscience qu’il a « tiré le maximum », mais rien n’y fait, « j’étais furax, je n’ai même pas pu faire la rentrée universitaire 2007-2008, j’en ai été malade », dit-il. Christian quitte l’Université de Paris-Sud 11 à 69 ans et près de dix mois, un « au revoir et merci » qu’il a du mal à digérer. Comme il le décrit lui-même, « je suis parti pas très fier... ça s’est fait vite, sur le gaz... c’est bizarre comme fin ». Quitter « le bureau du Centre de Recherches sur les Cultures Sportives »1, qu’il a contribué à bâtir avec « le crédit Bambuck » et dans lequel il a soigneusement « conservé tous les mémoires de l’ENSEPS et de l’INSEP » a été « un crève-cœur » pour lui, d’autant plus qu’il se doute que « tout ça a du partir en enfer... ».

2S’estimant « mauvais dans la direction de thèse », il n’a pas demandé « l’éméritat » même s’il a bien conscience qu’« on ne refuse jamais l’éméritat à un papy qui le demande ». De fait, dès 2003, il a « lâché les choses ». Sachant qu’il allait partir prochainement à la retraite, il a « décliné les possibilités de direction de thèses », il s’est moins engagé « affectivement avec les doctorants », il s’est fait de plus en plus absent lors des séminaires de recherche. Ses enseignements ont été épargnés par « cette rupture anticipée ». On l’aura compris, de toute sa carrière, c’est bien l’enseignement qui a donné à Christian « le plus de satisfactions et même de bonheur ». Il n’a, dans ce domaine, aucun regret, puisqu’il « croit avoir positivement milité en faveur de la possibilité pour tous les bacheliers qui le désiraient d’être formé à l’université [et ce] quels que soient leurs baccalauréats, mobiles, origines, enjeux de vie et engagements ». Les diaporamas et le fond iconographique d’une grande richesse qui leur a servi de base, sont « religieusement stockés » dans son ordinateur. Mais, comme il le dit avec un humour teinté de nostalgie, « la musique et l’interprétation qui ont accompagné ses cours, pendant près de vingt-cinq ans, seront sans doute perdus corps et bien à jamais ». On imagine sans mal combien la fin des cours en mai 2007 a marqué l’enseignant, « ça a été extrêmement douloureux pour moi... » dit-il, « j’étais privé d’une raison de vivre... ». Et Christian de conclure ainsi, « on m’aurait dit, on vous fout la paix, vous ne faites plus de recherche, plus de bouquin, plus d’encadrement de doctorants, mais vous pouvez venir faire cours, j’y serais encore, ça, c’est sûr ! ».

3Heureusement pour lui, il reçoit encore aujourd’hui certaines propositions qu’il s’empresse d’accepter lorsque cela « lui passe près du cœur ». C’est la participation à « la numérisation des préparations à l’Agrégation d’EPS » à l’UFR STAPS de Strasbourg. C’est l’« Opération Demenÿ », « un truc extrêmement subtil » auquel il est associé. Ce sont des conférences données à l’INSEP, à la Faculté des Sports et de l’Éducation Physique de Liévin, à l’UFR STAPS de Strasbourg en duo avec Jacques Defrance, qui lui « regonflent le moral ». En revanche, il décline les nombreuses invitations de Gérard Baslé à « collaborer à de nouvelles enquêtes sur les équipements sportifs innovants », « trop fatigué, trop vieux » dit-il, pour renouer avec la recherche.

Regards sur le passé...

4Lorsque l’on interroge Christian sur ses rapports à l’Éducation Physique et Sportive, il admet (et regrette) avoir « complètement » perdu « le contact avec la réalité des terrains de l’EPS ». En revanche, il se souvient parfaitement avoir « exercé le métier, il y a un peu moins de cinquante ans, avec une passion et une fièvre pédagogique peu commune ». Selon lui, et avec le recul, cette discipline ne doit pas négliger quatre « orientations ». « Donner le goût pour l’activité physique et sportive dans la grande variété de ses formes, intense ou modérée, et de ses lieux d’exercice, terre, air, mer, forêt, montagne, etc. » aux jeunes gens. Leur « transmettre le goût de l’effort physique et le souci du corps, à la base d’une santé expansive et d’une forme hygiénique et esthétique à peu près correcte ». Participer à l’« éducation de la motricité par la maitrise des techniques du corps, et des instruments sportifs notamment ». Enfin, entreprendre un « travail de l’expressivité, plus ou moins esthétisé et théâtralisé du corps ». Ses quelques années d’expérience dans l’enseignement de l’EPS suivies de « quelques études sociologiques sur les pratiques sportives » ont modifié quelque peu sa façon de « voir le métier ». Et si c’était à refaire, « au risque de paraître rétro », Christian « s’accommoderait volontiers aujourd’hui d’un éclectisme méthodique récréatif et réjouissant » mêlant à la fois Georges Hébert, Justin Teissié et Daniel Denis « ardent promoteur d’une motricité créatrice largement ouverte sur l’environnement ». Mais surtout, il « ferait fi de tous ceux qui font de l’éducation physique et sportive un travail besogneux ».

5Lorsque l’on interroge Christian sur d’éventuels regrets arrivé au terme de sa carrière universitaire, la réponse est sans équivoque, « ne pas avoir réussi à faire entrainement, à faire boule de neige ». Du fait de « sa plus grande ancienneté » dans la composante, il aurait aimé installer plus profondément « les sciences sociales dans l’UFR STAPS ». C’est « une déchirure » dit-il de ne pas avoir vu « le maintien, après son départ, du laboratoire qu’il a fondé ». S’il trouve « concevable » le fait que « ses successeurs en aient changé le sens », il dénonce le fait que « les ennemis déterminés des sciences humaines et sociales se soient ligués contre lui et employés à le faire disparaître ». Il a « perdu la bataille » et permis à « la Direction » de « vendre littéralement la recherche en STAPS à Orsay aux expérimentalistes, biomécaniciens et cognitivistes ». Selon lui, cette « mauvaise action » a « des raisons politiques, mais surtout idéologiques », « persuadés qu’ils étaient » que les sciences sociales ne sont « nullement des sciences véritables ». Il s’attribue totalement « cet échec cuisant », du moins l’attribue-t-il « à sa candeur, à sa naïveté ». Car si « ce fut sa raison de vivre professionnelle », il déclare avoir « perdu le combat » faute d’« avoir perçu, à temps, les dangers les plus menaçants ». Un goût amer donc, au regard de ce qu’il considère encore aujourd’hui comme « une décrépitude totale ».

6Lorsque l’on interroge Christian sur sa posture d’enseignant-chercheur, il évoque à plusieurs reprises un trait qui le caractérise et fait « toute sa fierté ». Il déclare n’avoir jamais « versé dans le Mandarinat » ou « toute autre forme de pouvoir abusive ». Il se souvient, à ses débuts à l’UFR STAPS, de la visite d’un étudiant dans son bureau. Celui-ci lui avait alors « réclamé un quelconque soutien » sous prétexte de son statut et « de ses hautes responsabilités que l’étudiant avait commencé à énumérer avec déférence ». Christian décrit ce moment comme « une situation jouissive de pouvoir » mais affirme qu’il « a duré un flash, quelques secondes, trois tout au plus ! ». Car dit-il, « honteux, je me suis juré, et je crois avoir tenu parole, de ne plus jamais reproduire cette posture au cours de ma carrière ». Sa conception de « la vie dans un laboratoire » en a été affectée. Pour lui, « un Labo de sciences sociales », même si l’on peut y trouver « une certaine cohérence intellectuelle du fait de l’adhésion à telle ou telle école sociologique », doit veiller à « libérer relativement chaque étudiant des contraintes méthodologiques et instrumentales » pour lui permettre de « donner libre cours à ses élans, idées et inventions ». En tant que directeur de laboratoire, Christian approuve « la lenteur obligée des productions, des formulations d’hypothèses » qui vient s’opposer à « la vitesse d’exécution aidée par une reproductibilité des expériences basées sur un arsenal d’instruments, le tout bien routinisé dans un labo de sciences dites dures ». En définitive, Christian en appelle « au maintien de l’exercice le plus large et libre possible de la pensée critique » même si cette dernière ne permet pas de lutter « à armes égales » avec les sciences expérimentales, même si elle « tend aujourd’hui à être dramatiquement refreinée ».

7Rien d’étonnant alors lorsque l’on aborde son orientation politique. Teintée d’« immaturité » durant sa jeunesse, elle s’est affermie durant sa carrière universitaire. Toujours « de gauche », il a marqué son « hostilité » à l’encontre du gouvernement précédent, auquel il reproche « l’influence néfaste sur la République et ses Institutions ». Alors qu’il a toujours « manifesté de la sollicitude à l’égard des fils du peuple » en tentant de « transmettre ce que l’École lui avait transmis », il ne supporte pas que l’on « discrédite les institutions de la République dont l’école fait partie ». Finalement, ce n’est pas tant une orientation politique qu’« un penchant citoyen » qu’il défend farouchement et qu’il affirme avoir appliqué dans son activité professionnelle. « Permettre à tous d’accéder au Savoir, avec un grand “s” » et « lutter contre le recul généralisé de la Pensée critique, avec un grand “p” », ses activités d’enseignement et de recherche furent fondées « sur ces idées simples mais fortes, durant plus d’un quart de siècle ». Il déclare avoir essayé d’appliquer ce qui lui « venait en direct de Condorcet », à savoir « il faut chercher à développer, en chaque individu, toute la perfection dont il est susceptible ». Cette façon de penser lui a « tenu lieu de politique ».

Le retour « de la main artisanale »

8Au début des années 90, à la naissance de son fils2, Christian « a du abandonner » le vol libre. Son dernier vol a eu lieu au Puy de Dôme, filmé et photographié par son ami Marie-Joseph Biache. Ce vol marque l’arrêt de sa carrière physique et sportive.

9Depuis son départ à la retraite, Christian déclare avoir retrouvé « le plaisir de produire des œuvres, fort modestes et librement inspirées3 ». Son quotidien est engagé dans « une sorte de retour cyclique à l’Oncle Bidon », puisqu’il a commencé par « des figures inspirées des mascarons de l’architecture Bordelaise du XVIIIe siècle ». Passionné par les musées, il s’estime « assez bon en impressionnisme et post-impressionnisme » et féru d’Art déco. Il s’intéresse également au style précolombien, au point qu’un artiste mexicain « dont le nom lui échappe », lui a fait cadeau d’une de ses toiles. De fait, il s’agit d’un vrai retour « de la main artisanale », Christian ayant réalisé nombre de mascarons, de sculptures inspirées du travail de François Pompon ou d’Armand Petersen, des trophées sportifs dans le style 1930, etc. Le troisième entretien a été agrémenté d’une visite de son « Atelier », petite cave d’un mètre sur quatre, éclairée par une baladeuse, dans laquelle « il y a de moins en moins de Bordeaux mais de plus en plus de bric-broc ». Parfois, ses activités manuelles rejoignent ses anciennes préoccupations professionnelles. À l’INSEP, il a ainsi réalisé une copie du moulage en plâtre du médaillon en bronze que l’on trouve sur le tombeau de Demenÿ. Le médaillon qu’il a reproduit en « marbre reconstitué, solide et de bonne qualité » orne depuis « la porte d’entrée d’un amphithéâtre du STAPS de Valence », baptisé de fait « Amphithéâtre Demenÿ ».

Le resserrement sur le petit cercle familial

10Christian a « donné trois enfants à la nation », trois garçons « de trois femmes différentes » dit-il « pour simplifier4 ». S’il n’a pas gardé contact avec sa première épouse et son premier fils, il parle volontiers de ses deux derniers fils. Le deuxième, âgé d’un peu plus de trente ans, est un « garçon épatant, intelligent et servi d’une mémoire d’éléphant » avec qui il aime « parler de tout et de rien » lorsqu’il vient « à la maison ». Son troisième, âgé d’un peu plus de vingt ans, a obtenu son baccalauréat et envisage une carrière dans le théâtre. Il le décrit comme « un passionné » et regrette seulement de ne pas lui avoir transmis « son rapport heureux à l’école ». Sa femme est psychologue clinicienne dans un service social de l’enfance, « freudienne de première bourre ». Cet état de fait n’est pas sans rapport avec ses dernières inflexions intellectuelles, notamment à « l’époque du Site d’Aventures Sportives ». Du fait de sa différence d’âge avec Christian, elle travaille encore. Il profite donc de « son repos forcé » pour vaquer à toutes les tâches ménagères5. Il est fier de montrer combien, « dans son couple », il est « exemplaire » concernant « la distribution des tâches domestiques ». Il assure autant « la totalité des courses alimentaires, la cuisine, la vaisselle, le ménage hebdomadaire » que « les tâches de prescription masculine6, comme le bricolage, le jardinage et l’entretien du véhicule ». Christian découvre la vie de famille sur « du temps long » car auparavant, sur-investi dans sa quête de réussite scolaire et de reconnaissance, il a plutôt pris l’habitude « de faire sauter les ponts ». Qu’ils soient familiaux ou amicaux.

11À l’égard de sa famille, Christian se dit d’« une ingratitude coupable ». Envers sa mère d’abord, qui lui a donné la possibilité de poursuivre des études, contre l’avis du père ; il regrette avec le recul de « ne pas avoir été plus attentionné avec elle ». Envers son oncle et sa tante qui lui ont permis de « vivre ses premières vacances » et ses cousines avec qui il entretenait pourtant « des rapports fraternels », il déclare avoir été « un peu salaud » et ne pas avoir « rendu comme il aurait fallu cette sollicitude ». Avec son frère cadet, une série de « petits conflits » ont eu raison de leur relation, au point qu’il n’a « plus jamais foutu les pieds là-bas ». Il a de fait « complètement coupé les ponts avec le Sud-Ouest et Bordeaux ». Malgré nos relances, les souvenirs sont vagues et confus, tout se passe comme si, effectivement, Christian avait « mis le mouchoir dessus ». Mais le ton qu’il prend pour se mettre en récit montre combien il ne trouve pas ça « chouette ». Il se souvient des « nombreuses attaches affectives, familiales » qu’il a fallu « faire sauter » lorsqu’il devait répondre sans cesse aux questions « pourquoi tu ne demandes pas à être professeur d’EPS par ici ? Qu’est-ce que t’as besoin de rester sur Paris ? Pourquoi tu ne reviens pas à l’Université chez nous ?, etc. ». Le fait qu’il ait encore aujourd’hui « un sentiment de malheur enfantin » explique sans doute son attitude. Dans le même ordre d’idée, malgré la reconnaissance, l’attachement et l’affection dont il témoigne à l’égard de Marcel Vaillaud7, Jean-Pierre Bessaguet8 et Bohrane Erraïs, il a « perdu le contact » avec chacun d’eux. Il en va de même avec ses autres camarades de l’ENI et de l’ENSEP, alors même qu’en tant que Major de promotion, il aurait du organiser « la réunion de la promotion une dizaine d’années après ». Il s’y est « toujours refusé », laissant le soin à d’autres « de s’en charger ». Rétrospectivement, Christian donne quelques explications à son comportement. Concentré uniquement sur ses désirs de réussite scolaire et d’ascension sociale, il se définit comme « le plouc bordelais tenu par des racines qui prenait soin de faire sauter les ponts en parallèle de la montée sur Paris ». Il a « toujours cru » dit-il, qu’« il fallait rompre avec le passé, la famille et les amis d’alors, pour y parvenir ».

Échantillon d’œuvres réalisées par Christian, depuis son départ en retraite

Image 10000000000001DC0000016BF9F8309A722371D0.jpg
Image 10000000000001E20000017076AB89928A61B857.jpg
Image 10000000000001DD0000016B3FE0639C02B519B8.jpg
Image 1000000000000124000001966708145DB64CBCFC.jpg

Séance de travail chez Christian, le 17 juin 2011

Image 10000000000001320000019408ED09E728E8C774.jpg
Image 10000000000001E10000016F0E216A59656620DA.jpg

Notes de bas de page

1 Devenu entre temps le bureau du Laboratoire « Sports, Politiques et Transformations Sociales ».

2 Christian raconte avec humour comment sa femme lui a alors indiqué « tu as un enfant maintenant, alors tu arrêtes de faire le couillon ! ».

3 Christian fréquente avec beaucoup de plaisir les musées. À l’occasion, il profère « des mensonges éhontés » laissant croire au personnel des musées que « sa mère, qui a beaucoup d’argent, est malade et ne peut plus se déplacer, mais a une passion pour l’art ». Le personnel « attendri » l’autorise alors « à prendre des photos ». De retour à son domicile, Christian tente de « s’en inspirer » pour produire.

4 Le lecteur n’aura pas été sans remarquer notre relative discrétion quand à ce pan du parcours biographique de Christian. Là se trouve les limites du récit de vie « maximaliste ». Des limites volontairement posées et assumées.

5 Christian raconte avec humour combien sa femme lui reproche « toutes les cinq minutes » d’être « au repos » alors même qu’elle « travaille comme un âne ». Il semble ne pas oser lui dire combien « en son temps, il a lui aussi déjà donné... (rires) ».

6 À la question posée sur sa prétendue réputation de « macho », Christian se lance dans un long monologue qui visiblement lui tient à cœur, prônant « l’égalité des droits et des salaires dans la différence irréductible des deux sexes ». Finalement, il se définit comme étant « un repenti du machisme ordinaire qui fait que dans son pays où la force est vertu, où les mères exhortent les petits garçons de ne pas pleurer et de souffrir en silence par un “tu es un homme mon fils”... alors il a fait pas mal du chemin ». Mais, dit-il avec humour, il est « toujours menacé par des moments de rechute selon les circonstances ».

7 Christian raconte « avec honte » comment, à l’issue d’une conférence qu’il donnait, deux professeurs de l’École Normale, dont « l’un avait servi de Mentor à Marcel Vaillaud », étaient venus le voir pour lui dire « Marcel, il habite là, voilà son numéro de téléphone et son adresse ». Et... Christian « n’a pas osé », sans parvenir à donner d’explication.

8 C’est à l’occasion de ce projet que Christian a renoué avec Jean-Pierre Bessaguet grâce « aux miracles du Net ». Ils ont échangé par téléphone et par courrier, et le témoignage de Jean-Pierre dans cet ouvrage montre combien les souvenirs de leur jeunesse sont encore intacts.

Précédent Suivant

Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.