Examens nationaux et CECRL : recadrage
p. 127-139
Texte intégral
1Avec l’élaboration du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) en 2001 et son application réglementaire dans le Code de l’Éducation1, les évaluations nationales ont dû se mettre au diapason de nouveaux objectifs à atteindre notamment dans le cadre de rénovation de l’enseignement des langues fixées en 20052. Le Diplôme National du Brevet (DNB) a été le premier à se mettre à l’heure du Cadre en 2008, les nouvelles épreuves au Bac, quant à elles, commencent à la session 2013.
2Dans quelle mesure ces deux examens nationaux français ont été remaniés selon les objectifs du Cadre et du plan de rénovation de l’Enseignement des langues ?
3Avant de faire le point sur la question, rappelons brièvement les objectifs du plan de rénovation de l’enseignement des langues et de ses nouveaux programmes précisés dans le BO n° 23 du 8 juin 2006 :
Améliorer le niveau des élèves dans deux langues étrangères dans un contexte d’ouverture européenne et internationale,
Favoriser les compétences orales,
S’appuyer sur le CECRL,
Faire atteindre aux élèves des niveaux paliers tout au long de la scolarité de l’enseignement primaire et secondaire, à savoir le niveau A1 à la fin de l’enseignement élémentaire où l’élève doit pouvoir communiquer de façon simple si l’interlocuteur parle lentement et distinctement et se montre coopératif ; le niveau A2 pour l’obtention du socle commun en fin de 3e générale où l’élève doit être capable d’échanger des informations simples sur des sujets familiers et habituels ; le niveau B1 à la fin de la scolarité obligatoire où l’élève peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage, raconter un événement, une expérience, défendre un projet ou une idée ; et le niveau B2 à la fin des études secondaires où l’élève peut comprendre l’essentiel d’un sujet concret ou abstrait dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité, peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif et émettre un avis sur un sujet d’actualité et en débattre.
4Le Plan de rénovation de l’enseignement des langues prévoit également une nouvelle organisation des enseignements notamment avec la constitution de groupes de compétences indépendamment des classes3.
1. Le Diplôme National du Brevet
5Le BOEN de janvier 2008 précise les modalités d’attribution du Diplôme National du Brevet : « maîtrise du niveau A2 (programme du palier 1 du collège) nécessaire à la validation du DNB (tout comme le B2i), le choix de la langue laissé à l’appréciation du candidat (LV1 ou LV2), la prise en compte des cinq activités langagières4 ».
6Ce même texte donne en annexe un tableau correspondant au niveau A2, avec items5 (en gras) à valider ou non6.
7Le DNB nouvelle version a le mérite de reconnaître doublement les langues. Comme auparavant, en classe de 3e, la LV1 et la LV2, au même titre que les autres disciplines, doivent faire l’objet d’une évaluation en contrôle continu. Une note comprise entre 0 et 20 est prise en compte dans le calcul de la moyenne pour l’obtention du diplôme. De plus, pour être validée, la langue choisie doit correspondre au niveau A2 du cadre européen. Enfin, le Brevet prend également en compte les cinq activités pour cette validation.
8Cependant un recadrage national clair fait encore défaut.
9Tout d’abord, il faudra attendre deux ans pour que la note de cadrage du 24 novembre 2010 préconise une double évaluation de chaque item mais sans savoir exactement comment s’y prendre : une validation en 6/5e puis en 4/3e par deux professeurs ?
10Un cadrage régional est apparu sur les sites internet des Inspections pédagogiques régionales (IPR) de langues comme pour compenser les différentes recommandations disparates et sans harmonisation nationale.
11Par exemple, les IPR de langues de l’Académie de Montpellier7 proposent une grille d’évaluation du niveau A2 convertible en note chiffrée selon le modèle suivant :
12Sur ce document, il est précisé que pour valider le niveau A2, l’élève doit avoir 10 points ou plus à la note A, B, C, D, E et que, pour chacun des items, une triple évaluation doit être organisée à partir du 2e trimestre. Ainsi, le niveau sera considéré non acquis si le taux de réussite est inférieur à 30 %, en voie d’acquisition si le taux de réussite est compris entre 30 % et 60 % et acquis si le taux de réussite est supérieur ou égal à 60 %. En revanche, dans l’Académie de Nantes, les IPR de Langues pensent que le niveau A2 est acquis dans une activité de communication quand la majorité des items de la grille correspondante est validée au moins deux fois, le niveau A2 sera alors validé si les 5 activités de communication sont validées8.
13Que signifie en pourcentage la « majorité des items » ?
14Dans d’autres académies, les IPR de Langues offrent une grille d’évaluation d’acquisition du niveau A2 sans correspondance chiffrée et avec des évaluations préalables à la validation de la compétence allant d’une à quinze dans l’année. En effet, l’Académie de Limoges propose 15 validations pour les items sans savoir à partir de combien d’items la compétence est validée ni à quel pourcentage de réussite l’item est considéré comme non acquis ou acquis, éludant la phase « en voie d’acquisition »9 :
15Certaines académies préconisent une seule validation, comme à Créteil10 qui reprend la grille de référence du socle commun en écartant également « en voie d’acquisition » et sans préciser les modalités de validation :
Compréhension de l’oral | ||
L’élève est capable de : | Acquis | Non acquis |
– suivre des instructions pour réaliser une tâche (consignes, trajets...) | ||
– comprendre des informations dont on a besoin (noms de personnes, de lieux ou d’activités ; indications chiffrées ; horaires...) | ||
– identifier le sujet d’un message, d’un dialogue, d’un enregistrement court | ||
– comprendre les points essentiels d’un message ou d’un récit |
2. Le baccalauréat version 2013
16Le baccalauréat 2013 s’inscrit dans un contexte à la fois institutionnel et pédagogique.
2.1. Contexte
17Avec les nouveaux programmes communs en cycle terminal pour la rentrée 2011 pour la classe de première et en 2012 pour la classe de terminale11, une nouvelle organisation du lycée12 et de nouveaux enseignements, on assiste depuis ces dernières années à l’émergence d’une discipline « langues vivantes » que le baccalauréat version 2013 couronne. En premier lieu, depuis septembre 2010, la LV1 et la LV2 font partie des enseignements communs obligatoires alors qu’auparavant seule la LV1 faisait partie des enseignements obligatoires. Rappelons que la LV3 est un enseignement facultatif pour toutes les séries générales. Ensuite, on donne la possibilité de suivre un enseignement approfondi de LV1 et LV2 en série littéraire qui ne met plus l’accent sur la dimension littéraire, désormais laissée à l’enseignement spécifique de littérature étrangère. De plus, à partir de 2010-2011, de nouvelles sections proposent l’obtention de deux diplômes de fin d’études secondaires. En effet, en plus du baccalauréat, les sections Bachibac délivrent le Bachillerato espagnol, les sections Esabac délivrent l’Esame di stato italien. Elles rejoignent les sections Abibac, qui délivrent l’Abitur allemand. Enfin, concernant le programme commun des langues en cycle terminal, il est dit que les contextes d’usage de la langue étudiée sont prioritairement dictés par l’entrée culturelle : Gestes fondateurs et mondes en mouvement. Cette entrée est structurée autour de quatre notions : mythes et héros, espaces et échanges, lieux et formes du pouvoir et l’idée de progrès13.
18Ces notions communes sont abordées à travers le prisme d’un ou de plusieurs domaines suivants : Arts (architecture, cinéma, musique, peinture, photographie), Croyances et représentations, Histoire et géopolitique, Langue et langages, Littérature, Sciences et techniques, Sociologie et économie14.
19Ces programmes communs prennent appui sur le Cadre européen commun de référence, encouragent la mise en place de groupes de compétences15 ainsi que de groupes à effectifs réduits et mettent l’accent sur la production des élèves, notamment à l’oral. Maîtriser au moins deux langues vivantes est un des objectifs du nouveau lycée.
20Les nouvelles modalités d’évaluation du Baccalauréat 2013 correspondent à la volonté d’évaluer l’ensemble des cinq activités langagières auxquelles les élèves sont entraînés depuis le début de l’apprentissage et s’inscrivent ainsi dans la continuité des nouveaux programmes pour le collège et le lycée, qui visent à renforcer les compétences orales des élèves.
21En quoi consistent ces nouvelles modalités ?
2.2. Nouvelles modalités
22À partir de la session 2013, des épreuves orales pour les séries générales ont été ajoutées aux épreuves écrites, recadrant ainsi les épreuves du baccalauréat dans les objectifs du CECRL dans la mesure où elles permettent d’évaluer les candidats dans les cinq activités langagières, sauf pour la compréhension orale des candidats de la série L. Ces derniers ont deux épreuves orales supplémentaires : la LVA (Langue Vivante Approfondie) pour la LV1 ou la LV2 et une épreuve de Littérature Étrangère en Langue Étrangère (LELE).
23Quelle que soit la série technologique (hors-séries STI, STL, Hôtellerie, TMD16), l’épreuve de LV1 et celle de LV2 est organisée en deux parties, écrite et orale.
24La série ST2S ne comprend qu’une seule langue obligatoire (LV1) jusqu’à la session 2013. Jusqu’à cette session, la seconde langue est facultative. À partir de la session 2014, une épreuve obligatoire de LV2 est créée. Dans les séries ST12D, STL et STD2A17, l’épreuve de LV2 est facultative de 2013 à 2016 et devient obligatoire à partir de la session 2017.
2.2.1. Les épreuves écrites
25En ce qui concerne les écrits de LV1, les séries L/ES/S ont des épreuves communes d’une durée de trois heures et les séries technologiques ont des épreuves communes en LV2 d’une durée de deux heures. Pour les écrits de LV2, les séries générales et technologiques ont des épreuves communes d’une durée de 2 heures avec des questions supplémentaires pour la série L dont l’épreuve est de trois heures.
2.2.1.1 L’évaluation de la compréhension de l’écrit
26Elle est réalisée à partir de trois documents maximum de type informatif, descriptif, narratif ou argumentatif en lien avec les notions du programme. Les niveaux attendus sont B2 pour la LV1 (identifier, repérer, comprendre, percevoir les points de vue et opinions, comprendre les détails significatifs) et B1 pour la LV2 (identifier, repérer, comprendre). L’évaluation, ponctuelle et terminale, concerne toutes les séries.
2.2.1.2. L’évaluation de l’expression écrite
27Elle est réalisée à partir d’un ou de plusieurs documents prenant appui sur des événements, faits ou prises de positions identifiés dans la partie « compréhension » (B1-B2) ou sur un document « tremplin » (B2). On demande au candidat de construire un texte, de rédiger dans une langue correcte, d’articuler son discours (B1 en LV2), argumenter, nuancer, justifier une prise de position (B2 en LV1). L’évaluation, ponctuelle et terminale, concerne toutes les séries.
2.2.2. Les épreuves orales
28La généralisation des épreuves orales à toutes les séries constitue la pierre angulaire de la réforme du Baccalauréat en langues vivantes. Le professeur évalue la performance de l’élève à partir des grilles de descripteurs fournies par le BO et formule une appréciation et une proposition de note18. C’est le jury du baccalauréat qui arrête la note définitive.
2.2.2.1. L’évaluation de la compréhension orale des séries économique, scientifique et technologique
29Elle est réalisée à partir d’un ou deux documents inconnu(s) audio ou vidéo d’une durée de 1 min 30, lié(s) aux notions du programme. Après trois écoutes, séparées chacune d’une minute, le candidat dispose de dix minutes pour rendre compte par écrit en français de ce qu’il a compris. Le compte rendu en français doit être considéré comme un simple outil d’évaluation et non comme un exercice formel qui devrait faire l’objet d’un apprentissage méthodique. L’épreuve est organisée par le professeur au cours du deuxième trimestre de terminale. Le candidat doit comprendre les idées les plus simples et les informations principales (B1 pour la LV2), les détails significatifs et l’attitude du locuteur (B2 pour la LV1).
2.2.2.2. L’évaluation de l’expression orale des séries ES, S et ST12D, STD2A, STG, ST2S
30Le candidat présente la liste des notions étudiées dans l’année, puis il en tire une au sort. Il dispose de dix minutes de préparation et de dix minutes d’exposé dont cinq minutes pour la présentation de la notion et cinq minutes d’entretien avec le professeur. Cette épreuve est organisée au troisième trimestre de terminale. L’élève peut être interrogé par son professeur, mais un échange entre professeurs de l’établissement, voire entre professeurs d’établissements voisins, n’est pas exclu. Le candidat doit s’exprimer en continu, prendre part à une conversation. Les critères d’évaluation sont l’intelligibilité et la recevabilité linguistique. Le niveau attendu est B2 en LV1 et B1 en LV2.
2.2.2.3. La série L
31La série L a un statut particulier, avec des épreuves orales terminales organisées par le Service Inter-académique des Examens et Concours (SIEC). Il n’y a pas d’épreuve de compréhension de l’oral. Cette activité sera évaluée dans le cadre de l’expression orale en LV1 et en LV2, en interaction avec l’examinateur.
32Plusieurs combinaisons d’épreuves orales sont possibles :
LV1 (ou LV2) + LVA (Langue Vivante Approfondie de Spécialité) (ou LV3)
LV1 (ou LV2) + LELE (Littérature Étrangère en Langue Étrangère)
LV1 (ou LV2) + LVA (ou LV3) + LELE
Spécialité en LV1 et LV2
33Le candidat présente la liste des notions étudiées dans l’année, et les documents qui les illustrent. L’examinateur choisit une notion. Le candidat dispose de dix minutes de préparation et de vingt minutes durant lesquelles il présente la notion en dix minutes et passe un entretien avec le professeur pendant dix minutes. Il s’agit d’une épreuve ponctuelle terminale. Le candidat doit s’exprimer en continu, prendre part à une conversation. Les critères d’évaluation sont l’intelligibilité et la recevabilité linguistique. Le niveau attendu est B2 en LV1 et B1 en LV2.
Langue vivante approfondie en LV1 ou LV2
34À partir de la session 2013, le candidat propose deux dossiers, chacun sur une notion étudiée en cours d’année. L’examinateur choisit une notion. Le candidat dispose de dix minutes de préparation et de trente minutes durant lesquelles il présente la notion pendant dix minutes et passe un entretien de vingt minutes avec l’examinateur. Le candidat doit s’exprimer en continu et prendre part à une conversation. Les critères d’évaluation sont l’intelligibilité et la recevabilité linguistique. Le niveau attendu est C1 en LV1 et B2 en LV2.
Littérature étrangère en langue étrangère
35À partir de la session 2013, le candidat propose deux dossiers composés de trois extraits d’œuvre(s) littéraires étudiée(s), plus tout document au choix du candidat portant sur la réception des œuvres. Chaque dossier porte sur une thématique étudiée19 dans l’année. L’examinateur choisit une thématique. Le candidat dispose alors d’une préparation de dix minutes et de dix minutes durant lesquelles il présente la thématique pendant cinq minutes et passe un entretien de cinq minutes avec le professeur. Les critères d’évaluation sont la présentation du dossier, le niveau de lecture des documents, la culture littéraire et l’expression orale. Le niveau attendu est B1 vers B2.
2.2.3. Les épreuves écrites et orales en LV3 (spécialité en série L ou facultative en séries L, ES, S et STG)
36L’épreuve facultative écrite d’une durée de deux heures se substitue à l’épreuve facultative d’expression orale.
37Le candidat présente à l’examinateur la liste des notions du programme qu’il a étudiées dans l’année et les documents qui les illustrent. L’examinateur choisit l’une de ces notions. Après dix minutes de préparation, le candidat dispose de dix minutes pour présenter cette notion. Cette prise de parole en continu sert d’amorce à une conversation conduite par l’examinateur, qui prend appui sur l’exposé du candidat. Cette phase d’interaction n’excède pas dix minutes.
38L’épreuve vise à évaluer le degré de compréhension par le candidat d’un texte écrit d’une longueur de vingt à trente lignes et la qualité de son expression personnelle dans la langue vivante étrangère. Le texte rédigé en langue contemporaine peut être d’origines diverses (extrait de journal, de revue, de nouvelle, de roman, etc.). Il doit être immédiatement intelligible à des locuteurs de la langue considérée sans référence excessive à un contexte culturel extérieur au texte.
39Il est demandé aux candidats de traduire quelques lignes du texte (dix au maximum) et de répondre en langue étrangère à des questions portant sur le texte. Le niveau demandé est A2.
Conclusion
40L’inscription du CERCL dans le code de l’Éducation et le Plan de rénovation des langues a le mérite d’une restructuration des nouvelles modalités d’examens nationaux qui ont pour dénominateur commun la reconnaissance accentuée des langues vivantes dans l’enseignement et les diplômes nationaux. CERCL et Plan ont fonctionné comme un véritable cataclysme dans l’enseignement des langues du secondaire et des évaluations, que ce soit dans le cadre de la construction de la séquence ou dans les évaluations nationales où l’oral est devenu aussi évaluable (ou même plus pour la série L) que l’écrit.
41Nous avons vu que les modalités d’évaluation du niveau A2 pour le DNB nécessite un cadrage national.
42La pratique orale est pour la première fois intégrée aux épreuves obligatoires de langues du baccalauréat, pour toutes les séries générales et technologiques, à compter de la session 2013. L’évaluation est réalisée en cours d’année par l’enseignant dans le cadre de l’enseignement normal de l’enseignement (évaluation en cours d’année). Elle est intégrée dans l’emploi du temps des élèves. Cela implique un engagement fort des établissements et de leur équipe pédagogique et une anticipation de la charge organisationnelle. C’est parfois l’écueil décrié par les syndicats car la passation des épreuves orales se déroulent pour les séries ES, S, ST12D, STD2A, STG, ST2S et STL, au deuxième et troisième trimestres où les élèves sont évalués par leur propre enseignant pendant l’année alors que, l’horaire de cours reste inchangé, deux heures hebdomadaires. Les syndicats regrettent également dans une lettre envoyée au Ministre que l’évaluation en cours d’année « affaiblit le caractère national du baccalauréat et met en péril l’égalité des candidats devant l’examen »20. En effet, un élève qui obtient la note 13/20 dans une classe en difficulté n’aurait pas la même note dans une classe d’élèves de terminale triés sur le volet.
43Pour la série L, les évaluations réhabilitent la culture littéraire et linguistique avec l’épreuve orale de LELE et de LVA. On pourrait cependant regretter que l’épreuve de traduction disparaisse alors qu’elle reste un exercice universitaire et académique très couru dans les études supérieures.
44Quoiqu’il en soit les professeurs de langues ne peuvent que se réjouir de la réhabilitation des langues et de la pratique orale pour les diplômes nationaux. Restons confiants pour que le temps institutionnel améliore certaines modalités et espérons que ces réformes de l’enseignement des langues et de leur évaluation permettent de faire progresser les élèves afin que l’objectif ministériel de maîtriser au moins deux langues étrangères à la fin des études secondaires soit un jour atteint.
Notes de bas de page
1 Décret 2005.
2 Loi d’orientation de 24 mars 2005.
3 Note de service n° 2001-158 du 24/8/2001, circulaire de rentrée 2003 et décret du 22 août 2005.
4 Compréhension orale, compréhension écrite, expression orale en continu, expression orale en interaction, expression écrite.
5 Un item est une sous-compétence.
6 Consultable sur http://www.education.gouv.fr/bo/2008/3/MENE0701950N.htm
7 http://interlangues.ac-montpellier.fr/CECRL/grilles_cecrl.htm. Consulté le 17 mai 2013.
8 http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/95461251/0/fiche_ressourcepedagogique/& RH=1244016763097. Consulté le 17 mai 2013.
9 http://pedagogie.ac-limoges.fr/esp/spip.php?article178. Consulté le 17 mai 2013.
10 http://interlangues.ac-creteil.fr/spip/spip.php?article7. Consulté le 17 mai 2013.
11 BO spécial n° 9 du 30 septembre 2010.
12 Nouvelle organisation de la seconde pour la rentrée 2010 (BO spécial n° 4 du 29 avril 2010), de la première en 2011 (BO spécial n° 9 du 30 septembre 2010) et de la terminale en 2012 (BO spécial n° 9 du 30 septembre 2010).
13 BO n° 9 du 30 septembre 2010. http://www.education.gouv.fr/cid53320/mene1019796a.html. Consulté le 17 mai 2013.
14 BO n° 9 du 30 septembre 2010. http://www.education.gouv.fr/cid53320/mene1019796a.html. Consulté le 17 mai 2013.
15 Les horaires de LV1 et de LV2 sont globalisés. Cela favorise la mise en place de groupes de compétences et de périodes intensives d’enseignement. Les groupes de compétences permettent de moduler temporairement les enseignements. Ils permettent de mieux gérer l’hétérogénéité des compétences des élèves. Les groupes sont centrés sur une activité langagière dominante que l’on souhaite renforcer chez les élèves tout en prenant appui sur une ou plusieurs autres activités langagières dans laquelle les élèves ont plus de facilité.
16 STI : Sciences et Technologie de l’Industrie, STL : Sciences et Technologies de Laboratoire, STMD : Sciences et Techniques de la Musique et de la Danse.
17 ST2S : Série Sciences et Technologies de la Santé et du Social, ST12D : Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable.
18 Grilles d’évaluation disponibles dans le BO n° 43 du 24 novembre 2011 : http://cache.media.education.gouv.fr/file/43/17/1/fiches_evaluation_200171.pdf. Consulté le 17 mai 2013.
19 Les mouvements littéraires sont abordés au travers du récit, de la poésie et du théâtre selon les six thématiques suivantes : Je de l’écrivain et jeu de l’écriture, la rencontre avec l’autre, l’amour, l’amitié, le personnage, ses figures et ses avatars, l’écrivain dans son siècle, voyage, parcours initiatique, exil et l’imaginaire.
20 http://www.snes.edu/IMG/pdf/lettre_au_Ministre_–_epreuves_LV.pdf. Consulté le 17 mai 2013.
Auteur
Université d’Artois EA 4028, Textes et Cultures
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