Notices sur les auteurs
p. 403-413
Texte intégral
Anikó Ádám est maître assistant à l’Université József Attila de Szeged en Hongrie au Département de Français. Elle participe au programme de doctorat de la même université où elle a également obtenu le grade de Doctor universitatis. Le titre de sa thèse de doctorat est : La Philosophie de l’art de Marcel Proust. Depuis, ses recherches concernent les rapports de la littérature et de l’architecture gothique dans la littérature française du XIXe siècle (Chateaubriand, Hugo, Huysmans, Proust), notamment la poésie de l’espace dans les œuvres de Chateaubriand. Ses publications traitent de plusieurs points de vue de la poétique de Chateaubriand et en général des auteurs français du XIXe siècle. Ses recherches comparatistes l’ont amenée à étudier, à travers les traductions, la réception des oeuvres de Chateaubriand en Hongrie.
Michel Ballard est professeur à l’Université d’Artois où il enseigne la traduction et la traductologie. Agrégé d’anglais, Docteur d’Etat de l’Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle, sa thèse s’intitule « Eléments pour une didactique de la traduction ». Ses centres d’intérêt en recherche sont : l’histoire de la traduction et de ses théories, la didactique de la traduction et la linguistique contrastive. Il a publié des ouvrages dans ces divers domaines : l’histoire avec De Cicéron à Benjamin (2e édition : 1995) qui est une version remaniée de la première partie de sa thèse de doctorat d’état ; une édition critique du Discours sur la traduction de Bachet de Méziriac à l’A.P.U. (1998) ; des manuels de traduction : La traduction de l’anglais au français (2e édition : 1994) et Le commentaire de traduction anglaise (1992) chez Nathan ; des ouvrages de recherche collective dont il a été le coordonnateur : La traduction à l’Université (P.U.L. 1993), Relations discursives et traduction (P.U.L. 1995) et en collaboration avec Lieven D’ hulst : La traduction en France à l’Age classique (1996). Il anime le C.E.R.T.A., Centre de Recherche en Traductologie de l’Artois.
Michel Brix est chef de travaux à la Faculté de Lettres et de Philosophie de Namur et chercheur au Centre Nerval de cette même université. Auteur de quatre ouvrages sur Nerval et de nombreux articles consacrés au XIXe siècle français ainsi qu’à la réception et à la traduction des auteurs grecs et latins en France ; éditeur de Nerval (dans les Oeuvres complètes dirigées par Jean Guillaume et Claude Pichois, Gallimard « Bibliothèque de la Pléiade », 1984- 1993, 3 tomes) et de Grétry (Namur et Louvain-la-Neuve, 1993 ; avec Yves Lenoir) ; collaborateur de l’entreprise Patrimoine littéraire européen (dir. Jean-Claude Polet, sept tomes parus de 1992 à 1995).
Charles Coutel est maître de conférences à l’Université d’Artois. Il travaille sur le XVIIIe siècle français, et notamment sur Voltaire, Diderot et Condorcet. Il a publié les Ecrits de Condorcet sur l’instruction Publique (en collaboration avec C. Kintzler). Il a publié, en 1995, une anthologie, La République et l’Ecole, et en 1996 un ouvrage, Politique de Condorcet, chez Payot. Un ouvrage, Lumières de l’Europe, est paru chez Ellipses en 1998.
Catherine Delesse est maître de conférences à l’Université d’Artois. Agrégée d’anglais, elle a soutenu en 1994 une thèse de doctorat en linguistique intitulée Image, texte et métaopération à l’université Paris III Sorbonne Nouvelle. Ses recherches portent notamment sur la relation image/langage dans le domaine de la bande dessinée et dans une optique contrastive français-anglais, ce qui l’a amenée à s’intéresser aux problèmes posés par la traduction de ce moyen d’expression. Elle s’intéresse également à l’exploitation pédagogique de cette relation image/langage dans le domaine grammatical.
John Denton est maître de conférences en langue et linguistique anglaise à l’Université de Florence, en Italie. Il est coauteur d’un manuel de traduction universitaire, Translation Revisited/Ritorno alla traduzione (Florence, 1985) et l’auteur de nombreux articles sur la traduction à la Renaissance (portant plus particulièrement sur Plutarque/Amyot/North, les métaphores de la traduction, la bible anglaise et la traduction de textes liturgiques), l’analyse contrastive de textes anglais et italiens et la traduction dans les médias de masse contemporains. Il a participé à l’élaboration de Translators through History/Les traducteurs dans l’histoire édité par Jean Delisle et Judith Woodsworth (Amsterdam/Paris/Ottawa 1995).
Claire de Oliveira, est maître de conférences à l’Université d’Artois, elle consacre ses recherches aux minorités allemandes de Roumanie et vient de publier La poésie allemande de Roumanie entre hétéronomie et dissidence 1944-1990 (Berne, Berlin, New York, Paris, Peter Lang, 1995). Elle est également traductrice de l’allemand (Kronauer, Herta Müller, Vanderbeke, Wissmann) et du roumain (auteurs surréalistes de l’Avant-garde).
Lieven D’hulst est professeur de langue et littérature françaises et de traductologie à l’institut Supérieur de Traducteurs et d’interprètes à Anvers (Belgique). Il a publié des livres et des articles sur la poésie française au tournant du XVIIIe siècle (e. a. L’Évolution de la poésie en France (1780- 1830), Leuven : Leuven University Press, 1987), sur l’histoire de la traduction en France au XVIIIe et au XIXe siècle (e.a. Cent ans de théorie française de la traduction, Lille : Presses universitaires de Lille, 1990), sur la théorie de l’historiographie des traductions et de la traductologie, et sur l’ Œuvre de Gérard de Nerval (e.a. collaboration aux Œuvres complètes parues dans la Bibliothèque de la Pléiade, t. I, 1984, et t. III, 1993). Il est le responsable des comptes rendus de la revue Target, International Journal of Translation Studies (depuis 1989), et co-directeur, avec Michel Ballard, de la collection « Traductologie » éditée à Artois Presses Université (depuis 1996).
André Dussart a soutenu une thèse de doctorat sur la langue de l’écrivain Fritz Reuter à l’U.L.B. (1970), puis il s’est consacré à la linguistique, à l’analyse linguistique contrastive, à la théorie de la traduction (Cf. Meta, vol. 39, n° 1, mars 1994, 107-115) et à la terminologie informatisée. Il prépare la 5e édition du vol. IV, allemand-français du Wörterbuch der industriellen Technik du Dr. Ernst, pour les éditions Brandstetter de Wiesbaden.
Jean-Marc Gachelin est professeur de linguistique anglaise à l’Université du Littoral. Sa thèse d’Etat (1981) a pour sujet William Barnes, linguiste et poète, et sa recherche porte sur la dialectologie, les variétés d’anglais à travers le monde, les contacts de langues, la diachronie, et les diverses traductions du Nouveau Testament en anglais (standard et dialectal) comme en écossais, la traduction biblique étant l’auxiliaire de la variation linguistique (dans le temps comme dans l’espace).
John Desmond Gallagher, chargé d’enseignement à l’Université de Münster (Allemagne), est l’auteur de deux manuels de traduction : Cours de traduction allemand-français : textes politiques et économiques, Munich/Vienne, Oldenbourg, 1981 ; German-English Translation : Texts on Politics and Economies, Munich/Vienne, Oldenbourg, 1982. On lui doit en outre quatre ouvrages sur la littérature policière française ainsi que de très nombreuses études concernant la traductologie, la lexicologie, la linguistique contrastive et l’évolution de l’anglais contemporain (plus de 500 articles et comptes rendus en allemand, en français et en anglais).
Yves Gambier, docteur en linguistique, est professeur adjoint et directeur du Centre de traduction et d’interprétation de l’Université de Turku (Finlande). Depuis 1990, il consacre une grande partie de ses activités à la traduction audiovisuelle (Communication audiovisuelle et transferts linguistiques numéro spécial de Translatio 1995 ; Transferts linguistiques dans les médias audiovisuels, Lille : PUS 1996 ; Language Transfer and Audiovisual Communication. A Bibliography, Turku : 2ème éd. 1997 ; Language and the Media, Turku : 1998 ; Multimedia & Translation (à par. 1998)). Néanmoins ses travaux et publications portent aussi sur d’autres domaines (socio-terminologie, bilinguisme précoce, bilinguisme institutionnel, analyse du discours – en particulier de spécialité) et n’excluent pas un engagement pour promouvoir la recherche et la formation (il est vice président de l’European Society for Translation Studies, président du Comité FIT pour les médias, vice président de l’European Association for Studies in Screen Translation, représentant dans le Réseau thématique Socrates sur la formation des formateurs en traduction, il a été professeur CETRA en 1997). Depuis l’adhésion de la Finlande à l’UE (1.1. 1995), le Centre de Turku coordonne la formation nationale en interprétation de conférence.
1 Guiomar Hautcoeur est normalienne, agrégée, A.T.E.R à Paris III-Sorbonne Nouvelle, elle termine une thèse de Littérature Comparée sur « La réception de la nouvelle espagnole du Siècle d’Or en France au XVIIe siècle ».
2Publications :
3 . « Zaide de Madame de Lafayette, entre roman et nouvelle », article à paraître dans Séminaires de Littérature Comparée, sous la direction de Jean Bessière et Daniel Pageaux (Champion).
4« Les Nouvelles Tragi-comiques de Scarron ou les hésitations du genre romanesque au XVIIe siècle », dans La Traduction en France à l’Age Classique, éds. M. Ballard et L. D’hulst, presses universitaires du Septentrion, 1996.
5. « De la folie quichottesque à la folie de l’intériorité », communication présentée au colloque Folies romanesques au Siècle des Lumières organisé par les Professeurs René Démoris et Henri Lafon, tenu à Paris III au mois de décembre 1997 (à paraître).
6 Florence Herbulot est Présidente de la Fédération Internationale des Traducteurs depuis 1996. Membre du Conseil de la FIT depuis 1990, vice-présidente (1990-1996).
7Présidente de la Société Française des Traducteurs (1979-1985), membre du Comité de la SFT (1967-1976), vice-présidente, rédacteur en chef de la revue Traduire.
8Maître de conférences à l’Université Paris-III Sorbonne Nouvelle.
9Docteur en Sciences de la traduction et de l’interprétation (Sorbonne, 1986).
10Traductrice diplômée de l’école Supérieure d’interprètes et de Traducteurs de l’Université Paris-III Sorbonne Nouvelle (E.S.I.T., 1960).
11Professeur de traduction technique d’anglais à l’E.S.I.T. depuis 1973. Directeur adjoint de l’E.S.I.T., Directeur de la section Traduction (1987-92). Traductrice technique et scientifique spécialisée pour l’industrie, les organisations professionnelles, les organisations internationales.
12Spécialités : marine, océanographie, génie mécanique, zoologie, botanique, management.
13Traductrice d’édition, technique et littéraire : une centaine d’ouvrages parus, dont La Ligne d’ombre, de Joseph Conrad (Ed. La Pléiade) et Expédition à l’ île Maurice, L’Ile de la désolation, Fortune de guerre, de Patrick O’ Brian (Presses de la Cité).
Alain Lautel est professeur de langue et littérature anglo-saxonnes à l’Université d’Artois. Agrégé d’anglais, docteur d’Etat, sa thèse s’intitule La Fortune des « Aventures de Télémaque » de Fénelon en Grande-Bretagne au dix-huitième siècle. Son champ de recherche porte sur la littérature anglaise du dix-huitième siècle et sur les apports de l’informatique et du multimédia à la traduction considérée dans son contexte littéraire. Ses publications concernent la littérature anglaise du dix-huitième siècle, la littérature comparée, la recherche assistée par ordinateur et la traduction de la poésie. Il collabore au CERACI de l’Université d’Artois et au Centre d’ Etudes Anglaises du XVIIIe siècle de Paris III.
Claudine Lécrivain est maître de conférences (Profesora Titular) à l’Université de Cádiz (Espagne) où elle est chargée de différents modules de Traduction (1er, 2e et 3e cycles), et docteur de l’Université de Bordeaux III. Sa thèse, intitulée Surréalisme et Traduction, analyse certaines versions en langue espagnole de poèmes surréalistes français entre 1924 et 1950. Son champ de recherches s’articule autour de trois axes : 1. traductions des textes littéraires réalistes, fantastiques (Maupassant), surréalistes (Breton, Péret, Desnos, Eluard), francophones (Césaire, Scutenaire) 2. aspects culturels de la traduction (proverbes, adaptation culturelle) 3. histoire de la traduction (réception en Espagne des textes littéraires français du XIXe siècle (Concourt...). Elle est responsable d’un groupe de recherche en traduction (français-anglais-espagnol) à l’Université de Cádiz depuis 1991. Elle a traduit en espagnol des poèmes (M. Cosem, G. Althen...), et des contes et nouvelles (M. Aymé, B. Diop), ainsi qu’une pièce de théâtre en français
Brigitte Lépinette est docteur en Philologie romane (1978, Madrid, Espagne) et professeur titulaire de la Faculté de Philologie de l’Université de Valence (Espagne) depuis 1980. Auteur d’une cinquantaine d’articles consacrés génériquement à la linguistique contrastive et à la traduction franco-espagnole, actuelles ou dans l’histoire, ses recherches se sont toujours situées au point de convergence entre les domaines français et espagnol. Elle a dirigé plusieurs thèses sur la lexicographie bilingue français-espagnol et sur des aspects de la lexicographie espagnole influencés par le français. Ses travaux récents concernent l’enseignement de la langue française en Espagne, du XVIe au XVIIIe siècle et l’influence des grammaires françaises (éditées en France) dans ces ouvrages d’outre-Pyrénées. Elle est également en train de constituer un répertoire de traductions françaises non littéraires, réalisées au XVIIIe siècle en Espagne.
Daniel Mercier est professeur de philosophie (Université de Franche-Comté, I.U.T. de Belfort-Montbéliard). L’essentiel de ses travaux est centré sur les XVIIe et XVIIIe siècles. Après une thèse d’Etat consacrée à L’épistémologie de la science de l’homme au siècle des Lumières, il en a prolongé certains aspects, particulièrement en ce qui concerne la science du langage à l’âge classique (grammaire générale et grammaires particulières, enseignement des langues étrangères, traduction). Il a publié en 1995 L’épreuve de la représentation : l’enseignement des langues étrangères et la pratique de la traduction en France aux XVIIe et XVIlIe siècles (Annales littéraires de [’Université de Besançon, Diffusion Les Belles Lettres, Paris).
Fernando Navarro-Dominguez est maître de conférences à l’Université d’Alicante ou il enseigne la théorie et la pratique de la traduction. Il a soutenu une thèse de doctorat : Aproximación lingüístico-discursiva a las paremias en H. de Balzac, et a publié un livre : Análisis del discurso y paremias en H. de Balzac (1994). Il est l’auteur d’un ouvrage sur Nouveau Roman : Estudios Lingülsticos (1995) et a publié, en 1996, un Manual de Bibliografia Española en Traduction e Interprétation (1985-1995). Il a publié plusieurs articles sur la traduction.
14 Alexis Nouss, titulaire d’un doctorat de littérature de La Sorbonne, est professeur au Département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal. Ses champs de réflexion et de recherche couvrent la théorie de la traduction, l’herméneutique, la littérature moderne et les problèmes philosophiques et esthétiques de la modernité. Il a publié près d’une quarantaine d’articles sur ces sujets.
15Il a traduit plusieurs ouvrages d’histoire des religions et a dirigé « La traduction des textes sacrés : le domaine biblique » (TTR, vol. 3, n° 2, 1990) « La traduction, qu’est-ce à dire ? Phénoménologies de la traduction » (Meta, vol. 40, n° 3, sept. 1995) ainsi que « Marx aujourd’hui », dossier spécial, Spirale, n° 137, novembre 1994.
16Il est l’auteur, entre autres, de La modernité, Éd. Grancher, 1991 ; Fictions de l’identitaire au Québec (en collaboration), Éd. XYZ, Montréal, 1991 ; Sida-fiction. Essai d’anthropologie romanesque (avec J. Lévy), Presses Universitaires de Lyon, 1994 ; La modernité, P.U.F., coll. « Que sais-je ? », 1995 ; Le métissage (avec F. Laplantine), Flammarion, coll. « Dominos », 1997. Il prépare un ouvrage sur Paul Celan.
Christine Pagnoulle enseigne la poésie anglaise contemporaine et la traduction anglais-français à l’Université de Liège. Ce sont là également, avec la littérature anglophone des Caraïbes, ses principaux domaines de recherche. Outre deux essais critiques sur Malcolm Lowry (L’Age d’Homme, 1977) et David Jones (University of Wales Press, 1987), elle a publié de nombreux articles sur des écrivains contemporains de tous les continents, des notices critiques et des traductions de poèmes. Elle est l’éditeur scientifique de deux recueils d’essais sur la traduction parus sous le titre Les gens du passage (1993) et Cross- Words (1995). Avec quelques collaborateurs, elle a assuré la traduction des poèmes rassemblés dans Sans mouton ni dragon. Anthologie de poésie contemporaine au Pays de Galles (Sources, 1995) et La comète d’Halcyon. Anthologie de poésie contemporaine en Ecosse (Sources, 1998).
Jean-Michel Picard est professeur titulaire de l’Université Nationale d’Irlande et enseigne à University College Dublin. Spécialiste de l’Irlande médiévale, il a publié de nombreux articles sur la littérature hagiographique irlandaise du Haut Moyen Age, sur la littérature des visions de l’au-delà, sur la langue et le style hibemo-latins, sur l’Église irlandaise des VIIe – VIIIe siècles et sur les rapports entre l’Irlande et le continent à l’époque médiévale.
Joëlle Prungnaud est maître de conférences à l’Université Charles de Gaulle-Lille III, en Littérature Comparée. Agrégée de Lettres Modernes, docteur de l’Université de Paris IV – Sorbonne, sa thèse de doctorat s’intitule Gothique et Décadence : Recherches sur la continuité d’un mythe et d’un genre au XIXe siècle en Grande-Bretagne et en France (publiée chez Champion, en 1997, 497 p.). Son champ de recherche porte sur le mouvement esthétique du Renouveau gothique des XVIIIe et XIXe siècles, et sur la postérité du roman gothique dans la littérature anglaise et française, en particulier au cours de la période 1880-1918. L’étude de ce domaine l’a amenée à s’intéresser aux traductions des romans anglais. Ses publications concernent ces trois axes de recherche : réception et traitement de l’architecture dans les œuvres littéraires, avatars du personnage terrifiant gothique et histoire de la traduction. Elle fait partie du Centre de Recherches en Littérature Générale et Comparée, de Lille 3 (CRLGC).
Anthony Pym enseigne à l’Université Rovira i Virgili en Espagne. Parmi ses livres : Translation and Text Transfer (1992), Epistemological Problems in Translation and its Teaching (1993), Pour une éthique du traducteur (1997), Method in Translation History (1998). Ses recherches sur les réceptions françaises et anglaises de Nietzsche seront poursuivies dans le cadre du Centre pour la recherche sur l’internationalité des littératures nationales (SFB 529) à l’Université de Göttingen en Allemagne.
Joaquin Rubio-Tovar est professeur de Philologie espagnole à l’Université d’Alcalá. Spécialiste de littérature médiévale, il a écrit sur les voyages et les voyageurs pendant cette période (Libros españoles de viajes medievales, Madrid, 1986) ainsi que sur la traduction médiévale (‘Algunas caractericticas de las traducciones medievales’, Revista de Literatura Medieval, 1997, IX). Il a traduit deux ouvrages de littérature médiévale en espagnol : Chrétien de Troyes : Cligés (Madrid, Alianza, 1994) ; Chanson de Guillaume (Cantar de Guillermo, Madrid, Gredos, 1997).
Edgar Sallager est professeur associé à l’Université de Klagenfurt (Autriche), en littératures française et italienne. Il y a soutenu, en 1988, sa thèse d’Etat intitulée Übersetzung von Jean-Paul Sartre und Italo Svevo. S’il offre des cours sur le transfert littérature-film et littérature-musique, sa recherche porte en premier lieu sur la traduction littéraire. Dans ce domaine, il préfère le roman moderne dans la mesure où celui-ci marque une rupture par rapport à l’écriture dite réaliste. Il a publié des articles sur la (re)traduction et réception de Kafka en France, la traduction de Flaubert (Bouvard et Pécuchet) et Queneau (Zazie dans le métro) ainsi que de l’oralité romanesque en allemand.
Teresa Tomaszkiewicz est professeur à l’institut de philologie romane de l’Université Adam Mickiewicz (Poznan – Pologne) où elle assure la direction du Laboratoire de traductologie. Elle a soutenu une thèse de doctorat portant sur l’« Etude comparative de quelques indices du concept d’énonciation en français et en polonais : aspect, temps, modalité ». Poznan, Wydawnictwo Naukowe UAM, 1988, ainsi qu’une thèse de doctorat d’état, intitulée : Les opérations linguistiques qui sous-tendent le processus de sous-titrage des films, Poznań, Wydawnictwo Naukowe UAM, 1993. Elle est l’auteur d’un manuel de traductologie et de plusieurs articles concernant les aspects linguistiques de la traduction. Elle travaille actuellement sur les problèmes concernant la condensation du verbal lors de la traduction aux mass-médias.
17 Colette Touitou-Benitah, maître de conférences à l’Ecole de Traducteurs et d’interprètes de l’Université Bar-Ilan, a publié en France, en Belgique et au Canada des articles sur la pédagogie de la traduction, sur la traduction de textes bibliques comme le livre de Ruth, de textes liturgiques comme la Haggada, et en histoire de la traduction sur l’apport des traducteurs juifs nord-africains dans le processus de la colonisation.
18Ses recherches actuelles portent sur la conception de la traduction et sur l’application des principes traductologiques de deux groupes de traducteurs d’hébreu en français : les rabbins consistoriaux français de la fin du XIXe siècle et les écrivains sionistes des premières décennies de ce siècle.
Suzanne Varga est professeur à l’Université d’Artois à l’ UFR des Langues, Littératures et Civilisations Etrangères et à l’institut d’Etudes Politiques de Paris. Agrégée d’espagnol, Docteur d’Etat, sa thèse s’intitule : Mythes, Mythographies et Poésie Lyrique au Siècle d’ Or Espagnol. Son champ de recherche porte sur la poésie des XVIe et XVIIe siècles et sur la dramaturgie du Siècle d’ Or, notamment en ce qui concerne le rôle qu’y ont joué les mythes gréco-latins. L’étude de ce domaine l’a conduite à s’intéresser aux avatars de ces mythes depuis l’Antiquité jusqu’au XVIIe siècle chez les traducteurs des Métamorphoses d’Ovide. Ses publications et ses enseignements de 3e cycle portent essentiellement sur la dimension symbolique de l’écriture. Elle est le directeur du Centre de Recherche de l’Artois sur les Cultures et Intertextualités.
19 Françoise Wuilmart est professeur de traduction à l’I.S.T.I. (Institut supérieur de traducteurs et interprètes de la Communauté française de Belgique). Elle a consacré ses recherches au philosophe allemand Ernst Bloch dont elle a traduit par ailleurs l’œuvre maîtresse (Le Principe Espérance) et obtenu en 1980 la Notoriété scientifique et professionnelle (équivalent du doctorat en Belgique) pour ses multiples travaux consacrés au penseur allemand.
20Traductrice littéraire auprès des éditions Gallimard, Actes Sud et Labor, elle a obtenu trois prix de traduction : le Prix Ernst Bloch (Allemagne) en 1991, le Prix Aristeïon (Prix de la meilleure traduction européenne) en 1993, et le Prix Gérard de Nerval (Prix de consécration décerné par la SGDL de Paris) en 1996.
21En 1989, elle a fondé à Bruxelles le Centre européen de traduction littéraire (C.E.T.L.), cycle postuniversitaire de formation axé sur la pratique du métier, où les ateliers et les séminaires sont animés par une centaine de collaborateurs européens, tous traducteurs littéraires de renom.
22Attachée à promouvoir la qualité de la traduction littéraire, elle a fondé, en 1996, un Collège européen de traducteurs littéraires, au château de Seneffe (Belgique), résidence d’accueil offrant à ses boursiers des conditions idéales de travail et la possibilité de rencontrer leurs homologues et leurs auteurs.
23Elle est également secrétaire générale du C.E.A.T.L. (Conseil européen des Associations de traducteurs littéraires), qui regroupe à ce jour 25 associations oeuvrant de concert pour la défense du statut moral, juridique et social du traducteur littéraire. Elle est aussi présidente de l’A.R.L.E. (Association pour le rayonnement des langues européennes) et secrétaire générale de la S.G.D.L. belge (Société des gens de lettres).
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Pour une interdisciplinarité réciproque
Recherches actuelles en traductologie
Marie-Alice Belle et Alvaro Echeverri (dir.)
2017
Le double en traduction ou l’(impossible ?) entre-deux. Volume 1
Michaël Mariaule et Corinne Wecksteen (dir.)
2011
Le double en traduction ou l’(impossible ?) entre-deux. Volume 2
Michaël Mariaule et Corinne Wecksteen (dir.)
2012
La traduction dans les cultures plurilingues
Francis Mus, Karen Vandemeulebroucke, Lieven D’Hulst et al. (dir.)
2011
La tierce main
Le discours rapporté dans les traductions françaises de Fielding au XVIIIe siècle
Kristiina Taivalkoski-Shilov
2006
Sociologie de la traduction
La science-fiction américaine dans l’espace culturel français des années 1950
Jean-Marc Gouanvic
1999