Collaborateurs
p. 303-305
Texte intégral
Michel Ballard Est professeur à l’Université d’Artois, où il enseigne la traduction et la traductologie. Ses centres d’intérêt en recherche sont l’histoire de la traduction et de ses théories, la didactique de la traduction et la linguistique contrastive. Il a publié des ouvrages dans ces divers domaines : l’histoire avec De Cicéron à Benjamin (2e éd., Presses Universitaires de Lille, 1995, version remaniée de la première partie de sa thèse de doctorat d’État) et une édition critique du « Discours sur la traduction » de Gaspard Bachet de Méziriac (Artois Presses Université, 1998) ; des manuels de traduction : La Traduction de l’anglais au français (2e éd., Nathan, 1994) et Le Commentaire de traduction anglaise (Nathan, 1992) ; des ouvrages de recherche collective dont il a été le coordonnateur : La Traduction à l’université (Presses Universitaires de Lille, 1993), Relations discursives et traduction (Presses Universitaires de Lille, 1995) et, en collaboration avec Lieven D’hulst, La Traduction en France à l’âge classique (Presses Universitaires du Septentrion, 1996). Il anime le Centre de recherche en traductologie de l’Artois (CERTA).
Christian Balliu Est licencié en traduction ainsi qu’en philologie et histoire slaves. Président du Département de traduction à l’Institut supérieur de traducteurs et interprètes (ISTI) à Bruxelles, il y enseigne la traduction générale et la traduction scientifique (espagnol-français). Il y est aussi chargé du cours d’histoire et théories de la traduction. Il est membre du Comité pour l’histoire de la traduction de la Fédération internationale des traducteurs (FIT). Ses publications concernent principalement l’histoire de la traduction et la didactique de la traduction scientifique.
Jean Delisle Est diplômé de la Sorbonne Nouvelle (Paris III) et professeur titulaire à l’Université d’Ottawa, où il enseigne depuis 1974. Il est l’auteur d’ouvrages en pédagogie et en histoire de la traduction, dont L’Analyse du discours comme méthode de traduction (1980), Au cœur du trialogue canadien (1984), La Traduction au Canada / Translation in Canada, 1534-1984 (1987), Les Alchimistes des langues (1990) et La Traduction raisonnée (1993). Il a aussi assuré la direction du collectif Les Traducteurs dans l’histoire (1995) et la codirection de Enseignement de la traduction et traduction dans l’enseignement (1998). Certaines de ses publications ont été traduites en anglais, en chinois, en espagnol, en galicien et en portugais. Il est membre de l’Association canadienne de traductologie et, depuis 1990, président du Comité pour l’histoire de la traduction de la Fédération internationale des traducteurs.
Lieven D’hulst est professeur de langue et littérature françaises et de traductologie à l’Institut supérieur de traducteurs et interprètes (HIVT), à Anvers (Belgique). Il a publié plusieurs ouvrages et articles sur la poésie française au tournant du xviiie siècle (L’Évolution de la poésie en France, 1780-1830, 1987), sur l’histoire de la traduction en France au xviiie et au xixe siècle (Cent Ans de théorie française de la traduction, 1990), sur la théorie de l’historiographie des traductions et de la traductologie, et sur l’œuvre de Gérard de Nerval (collaboration aux Œuvres complètes parues dans la Bibliothèque de la Pléiade (t. I, 1984 ; t. III, 1993). Il est membre du comité de rédaction de la revue Target depuis 1989 et codirecteur, avec Michel Ballard, de la collection « Traductologie » éditée chez Artois Presses Université.
Bruno Garnier est titulaire d’un doctorat de l’Université de Paris-Sorbonne et maître de conférences de langue et littérature françaises, à l’Institut universitaire de formation des maîtres de Corse. Diplômé de l’Institut d’études grecques (Paris IV), il s’est orienté ensuite vers la littérature comparée, et il s’intéresse tout particulièrement à la traduction et à l’adaptation de la tragédie grecque en français, de la Renaissance à nos jours, ainsi qu’aux travaux de traduction et d’adaptation réalisés en France aux xvie et xviie siècles. Il est l’auteur de Pour une poétique de la traduction : l’Hécube d’Euripide en France de la Renaissance à l’âge classique (L’Harmattan, 1999) et de plusieurs articles, dont « Grandeur et vicissitudes d’un exercice périlleux : la traduction, le seul mode de lecture qui se réalise dans l’écriture », dans le Bulletin de l’Association des professeurs de lettres (1996) et « La traduction dans l’enseignement des langues anciennes : les mots contre le sens ? », dans Jean Delisle et Hannelore Lee-Jahnke (dir.), Enseignement de la traduction et traduction dans l’enseignement (Les Presses de l’Université d’Ottawa, 1998).
Hannelore Lee-Jahnke est titulaire d’un doctorat ès lettres de l’Université Paul-Valéry (Montpellier) et détient un diplôme de traducteur de l’École de traduction et d’interprétation de l’Université de Genève, où elle enseigne depuis 1979. Ses champs d’intérêt comprennent la pédagogie de la traduction, la psycholinguistique appliquée à l’enseignement de la traduction et l’histoire de la traduction. Au nombre de ses publications figurent David Herbert Lawrence et la psychanalyse (1983), et Die Übersetzung in der Schweiz : eine Bibliographie (1999). Elle est aussi codirectrice de Enseignement de la traduction et traduction dans l’enseignement (1998).
Silja Saksa est maître ès lettres (philologie romane). Ancienne traductrice freelance, elle enseigne aujourd’hui au Centre de formation de traducteurs de l’Université de Turku (Finlande). Elle assure les cours de traduction français-finnois, et ses spécialités sont la traduction médicale et littéraire ainsi que la théorie et l’histoire de la traduction.
Hans-Wolfgang Schneiders a fait des études de français et d’anglais à l’Université de Bonn et obtenu un doctorat de l’Université de Cologne (1978). Professeur de français et d’anglais au niveau secondaire depuis 1970, il enseigne aussi le français à la Fachhochschule de Cologne, Département des langues (formation de traducteurs et d’interprètes). Il est l’auteur de Die Ambivalenz des Fremden (Romanistischer Verlag, 1995) et de l’article « Le prétendu système des renvois dans l’Encyclopédie », dans E. Mass et P.-E. Knabe (dir.), L’Encyclopédie et Diderot (1995).
Colette Touitou-Benitah est maître de conférences à l’École de traduction et au Département de français de l’Université Bar-Ilan (Israël). Sa double formation en lettres modernes et en langue hébraïque a tracé sa voie vers la traduction. Ses domaines de recherche comprennent aussi bien la pédagogie et l’histoire de la traduction et la linguistique appliquée que la littérature judéo-maghrébine de langue française à laquelle elle se consacre particulièrement ces dernières années. Elle a publié de nombreux articles en Israël, en France, en Belgique et au Canada.
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Pour une interdisciplinarité réciproque
Recherches actuelles en traductologie
Marie-Alice Belle et Alvaro Echeverri (dir.)
2017
Le double en traduction ou l’(impossible ?) entre-deux. Volume 1
Michaël Mariaule et Corinne Wecksteen (dir.)
2011
Le double en traduction ou l’(impossible ?) entre-deux. Volume 2
Michaël Mariaule et Corinne Wecksteen (dir.)
2012
La traduction dans les cultures plurilingues
Francis Mus, Karen Vandemeulebroucke, Lieven D’Hulst et al. (dir.)
2011
La tierce main
Le discours rapporté dans les traductions françaises de Fielding au XVIIIe siècle
Kristiina Taivalkoski-Shilov
2006
Sociologie de la traduction
La science-fiction américaine dans l’espace culturel français des années 1950
Jean-Marc Gouanvic
1999