Présentation
p. 1-7
Dédicace
En hommage à Paul A. Horguelin, initiateur des cours d’histoire de la traduction au Canada
Texte intégral
1On ne déambule pas dans l’histoire de la traduction comme dans un cimetière. L’histoire concerne la vie, non la mort. Elle n’est pas un embaumement, mais « une résurrection de la vie intégrale » (Michelet). Elle rend présent en nous ce qui est révolu, revivifie ce qui n’est plus.
2Les traductologues ont montré l’importance de placer le traducteur au centre de la réflexion sur la traduction. Ils sont désormais acquis à l’idée que le traducteur, présent dans ses travaux, y laisse son empreinte, consciemment ou non. Aucune œuvre n’est indépendante de son créateur. L’œuvre traduite ne fait pas exception. Impossible d’en faire une analyse complète sans tenir compte au premier chef de son auteur : Quelle était sa visée ? S’est-il plié aux contraintes inhérentes à l’exercice de la traduction ? A-t-il transgressé certaines d’entre elles ? Dans quelles circonstances a-t-il travaillé ? Où ? À quelle époque ? Pour qui ? À quelle fin ? Quels facteurs externes ont pu infléchir sa manière de traduire, l’amener à modifier le texte de départ, voire à s’autocensurer ? Autant de questions dont il faut chercher les réponses en dehors des textes traduits.
3Le présent recueil n’a d’autre ambition que de contribuer au recentrement de l’attention sur le traducteur. Le portrait, tout comme la biographie, offre à cet égard une voie royale pour réintroduire la subjectivité dans le discours sur la traduction et faciliter l’émergence des éléments subjectifs présents en filigrane dans les textes traduits. Cette façon d’aborder l’histoire de la traduction relève d’un humanisme qui fait de l’homme la fin de toute action, l’objet de tout savoir. Le repli contemporain sur l’individu n’est sans doute pas étranger non plus à ce nouvel intérêt porté aux traducteurs eux-mêmes, et non plus uniquement à leurs productions. L’historien moderne de la traduction peut ainsi reprendre à son compte le mot célèbre de Térence : « Je suis homme, et rien de ce qui concerne l’homme ne m’est étranger. » Marc Bloch, cofondateur de la nouvelle histoire, fait écho aux propos du poète latin lorsqu’il écrit : « Le bon historien […] ressemble à l’ogre de la légende. Là où il flaire la chair humaine, il sait que là est son gibier » (Bloch 1993 : 83). La tendance moderne en traductologie est donc de faire une place plus grande à la vie des traducteurs en raison de l’importance que revêtent les circonstances ayant entouré la production de leur œuvre. On a publié des biographies et des portraits de traducteurs dans le passé, mais ce qui est nouveau, c’est l’intégration des éléments de nature biographique aux modèles théoriques.
4Pour progresser dans l’intimité de l’histoire de la traduction, il faut progresser dans l’intimité du traducteur. Mais jusqu’où l’historien doit-il s’immiscer dans la vie privée du traducteur ? « In principle, the details of private lives, estime Anthony Pym, should be pertinent only to the extent that they explain what was donc in the field of translation. But the limits of this pertinence are notoriously difficult to perceive » (Pym 1998 : 167). Et plus loin l’auteur de Method in Translation History ajoute : « For almost every inner causation that one finds in a translator’s personal biography there is a wider, social mode of causation that enables or accepts inner factors to leave their mark in the public world of translations. Neither side can properly be understood without the other ; private lives should not become black holes » (ibid. : 171-172). Cela dit, on ne saurait restreindre l’histoire de la traduction à la seule étude des individus, ne serait-ce que parce que la biographie présente le risque de détourner l’attention de l’œuvre traduite elle-même.
5Ce risque est moins grand lorsqu’il s’agit d’un portrait. C’est que le portrait est à la biographie ce que la nouvelle est au roman. Une nouvelle est réussie si l’écrivain pratique une grande économie de moyens, s’il vise à l’essentiel et recherche l’efficacité maximale par une exploitation habile, artistique, des ressources linguistiques. Un style sobre, incisif, voire percutant convient bien à ce genre, car tout doit tendre vers l’effet recherché. Parallèlement, l’auteur d’un portrait n’a pas le loisir de s’attarder sur les aspects secondaires de la vie ou de l’œuvre d’un traducteur, ni de s’appesantir sur des détails purement anecdotiques, si intéressants soient-ils. Ennemi des digressions et de l’accessoire, il ne retient que ce qui a une valeur explicative, que ce qui permet de créer des enchaînements de causalité et d’intelligibilité entre le traducteur, ses traductions, ses œuvres de création (le cas échéant) et le contexte de leur production. Un portrait n’est pas un instantané, un tableautin, mais un condensé cohérent, dépouillé, substantiel.
6Tout comme le traducteur est présent dans sa traduction, même s’il vise l’effacement, le biographe est rarement absent de la biographie. Rien ne l’empêche de faire acte de présence ponctuel dans son texte en donnant son opinion, en critiquant même certains points de vue exprimés par le traducteur faisant l’objet de son étude. Un biographe n’est pas un apologiste. Il sait se montrer critique. Il a une obligation de réserve par rapport aux sentiments qu’il peut avoir à l’égard du sujet de sa biographie, même s’il lui est parfois difficile de ne pas laisser filtrer son admiration devant les réalisations exceptionnelles d’un maître traducteur.
7Dans les pays anglo-saxons, la biographie a toujours eu la faveur des historiens. Chez les francophones, ce genre a souffert du discrédit qui a frappé l’histoire événementielle, et les historiens l’ont plus ou moins relégué aux « littérateurs », bien que l’on assiste actuellement à sa réhabilitation par des historiens de la trempe d’un Georges Duby. Si l’on en juge par le nombre de biographies de traducteurs et d’interprètes qui garnissent les rayons de nos bibliothèques, il semble bien que ce genre n’est jamais tombé en disgrâce chez les historiens de la traduction. Il faut croire que ceux-ci sont plus proches des littérateurs que des historiens professionnels… Faut-il s’en étonner ? L’histoire n’est-elle pas le roman qui a été, et le roman, l’histoire qui aurait pu être, comme le croyaient les frères Goncourt ? Quoi qu’il en soit, le récit historique est un récit vrai dont la forme peut se parer de qualités littéraires. L’écrivain peut revendiquer le privilège de donner une description précise de ce qui n’est jamais arrivé, mais l’historien, lui, doit s’astreindre à donner une description la plus exacte possible de ce qui est bel et bien arrivé. L’histoire n’est pas fiction : elle est avant tout effort de compréhension.
8Si la liste des biographies de traducteurs et d’interprètes est assez longue, en revanche, celle des portraits réunis en recueil ne l’est pas. À vrai dire, on ne peut guère citer que Les Grands Traducteurs français d’Edmond Cary, pseudonyme de Cyrille Borovsky, traducteur littéraire travaillant à l’UNESCO. Ce petit ouvrage de 133 pages, qui date de 1963, présente les traducteurs Étienne Dolet, Jacques Amyot, Anne Dacier, Houdar de La Motte, Antoine Galland, Gérard de Nerval et Valery Larbaud.
9Quel profit peut-on retirer des biographies et des portraits de traducteurs, outre celui de rappeler à la mémoire certains traducteurs tombés dans la trappe de l’oubli ? Y a-t-il quelque intérêt à cultiver ce genre en historiographie de la traduction ? Nous le pensons : voir plus clair dans la vie d’un traducteur aide à voir moins trouble dans son œuvre, même si cela n’explique pas tout. À cette raison principale s’en ajoutent plusieurs autres.
10Les incursions biographiques jettent un éclairage indispensable sur les motifs profonds qui ont poussé un traducteur à traduire telle œuvre et sur la façon dont cette œuvre a été transposée d’une langue dans une autre. Débordant le cadre limité des textes traduits, les biographies recréent l’atmosphère d’une époque, évoquent ses courants de pensée dominants, la doxa du jour, et permettent d’observer de près le milieu particulier et généralement déterminant dans lequel une traduction a germé. Sont ainsi posés les problèmes, essentiels en histoire, des rapports que l’individu entretient avec la collectivité, de la tension qui existe souvent entre les initiatives personnelles et les nécessités sociales. Une traduction n’est pas le produit d’un être désincarné. Tout traducteur est soumis aux mêmes contraintes qu’un auteur. De même qu’« il faut écrire pour son temps, et non pour les temps passés » (Voltaire, dans Horguelin 1981 : 121), de même il faut traduire pour son temps.
11Les portraits et les biographies présentent l’immense avantage de donner la parole aux traducteurs eux-mêmes. Les « glanures » et les « annexes » qui accompagnent ici certains portraits remplissent cette fonction et nous livrent quelques pensées et réflexions des traducteurs. Dans les pages qui suivent, nous verrons que le traducteur de la Bible en finnois, Mikael Agricola, est guidé dans son action par des motifs d’ordre religieux et patriotique ; que ce sont aussi des motifs patriotiques qui animent Abraham Elmaleh et que celui-ci se fera également auteur de dictionnaires hébreu-arabe et arabe-hébreu afin de promouvoir l’usage de la langue hébraïque ; que deux traducteurs de François Ier, Guillaume Bochetel et Lazare de Baïf, voient dans la traduction de tragédies grecques un moyen d’assurer leur ascension sociale, tout en travaillant à la glorification littéraire du monarque – fonction pour le moins étonnante de la traduction ; que le Genevois Étienne Dumont consacre sa vie entière à traduire et à diffuser les idées du père de l’utilitarisme, Jeremy Bentham, parce qu’il adhère pleinement aux théories du juriste anglais et souhaite faire œuvre d’utilité publique ; que l’helléniste Paul-Louis Courier se propose de corriger les centaines d’erreurs qui déparent, selon lui, la traduction de Daphnis et Chloé de Jacques Amyot. Les textes traduits sont muets sur ces mobiles des traducteurs. Muets également sur les raisons qui peuvent pousser un traducteur comme l’abbé Desfontaines (ou un Gérard de Nerval) à publier une pseudo-traduction.
12Tracer la courbe de la vie d’un traducteur, dont plusieurs ont connu des destins tragiques, permet en outre de mieux comprendre le métier de traducteur, ses exigences, ses limites et la méconnaissance dont il est l’objet par les personnes qui ne l’exercent pas. C’est aussi une façon de mettre en lumière le rôle joué par les traducteurs dans l’histoire des idées, l’évolution de la pensée et la transmission des connaissances d’une génération à l’autre et entre les civilisations, de soupeser les influences qu’ils ont subies et exercées, mais aussi de constater des comportements contraires à l’éthique professionnelle : tous les traducteurs du passé ne sont pas au-dessus de tout soupçon, tant s’en faut...
13Portraits et biographies sont l’occasion d’admirer le talent et aussi de constater des échecs retentissants, souvent chez un même traducteur. C’est le cas pour Valery Larbaud, par exemple, qui a bien servi Coleridge, Whitman et Butler, mais qui, malgré une connaissance insuffisante de l’espagnol, se hasarde à traduire un poème de l’écrivain mexicain Alfonso Reyes, avec les conséquences que l’on devine. Que dire des frustrations qu’éprouve l’écrivain-traducteur Pierre Baillargeon, obligé, pour gagner sa vie, de faire des traductions alimentaires – dépêches et bandes dessinées –, alors qu’il rêve d’écrire de grandes œuvres afin de donner la pleine mesure de son talent ?
14Portraits et biographies humanisent les traducteurs. Il serait futile, toutefois, de chercher à établir au moyen de ce genre une hiérarchie d’excellence, un palmarès de vedettes, en classant les traducteurs en fonction de l’importance des ouvrages qu’ils ont traduits, du rayonnement de leurs traductions ou des personnages illustres qu’ils ont côtoyés. Il ne serait pas plus utile de peindre les sujets des biographies uniquement sous des couleurs agréables, pire, d’en faire des héros à la Plutarque.
15Sur le plan théorique, portraits et biographies servent utilement, entre autres, à éclairer d’un jour nouveau des notions aussi difficiles à cerner que celles d’« équivalence », de « qualité d’une traduction », de « fidélité », notions fluctuantes et peu rigoureuses s’il en est. Notions indissociables des époques, également. Christian Balliu écrit à propos des traductions de l’abbé Desfontaines : « Ce qui semble sûr, c’est que le succès d’une version ne se mesure pas forcément à l’aune de la fidélité à l’original. » L’histoire de la traduction le confirme. C’est que le juge ultime en la matière est le public lecteur et non pas le critique qui procède à un vétilleux décompte des contresens et omissions, ajouts et retranchements d’une traduction mise en parallèle avec le texte de départ. Bachet de Méziriac affirme dans son discours d’admission à l’Académie française (1635) avoir « remarqué plus de deux mille passages dans le Plutarque François, où non seulement le sens de l’auteur n’est pas fidélement exprimé, mais il est entiérement perverti » (Bachet de Méziriac 1998 : 6). Et le nouvel académicien s’emploie à montrer « en combien de maniéres il [Jacques Amyot] a violé les loix que se doit prescrire un fidèle traducteur » (ibid. : 7). Les erreurs qu’il cite sont bel et bien réelles, mais il n’empêche que le Plutarque d’Amyot, par ses qualités esthétiques et l’importance que représente cette traduction dans l’évolution de la langue française, a su résister à l’injure du temps. On ne lit plus les traductions de Bachet de Méziriac, on lit encore celles d’Amyot. Non seulement on les lit, on les réédite. C’est sa traduction des Vies des hommes illustres que Gaston Gallimard a choisi de publier en 1951 dans la prestigieuse « Bibliothèque de la Pléiade ». Or, cette traduction date de 1559. Rares sont les traductions qui jouissent d’une longévité de quatre cents ans, et cela, malgré les versions nouvelles « entièrement revues et corrigées » qui se sont succédé depuis 1559. De même, si les Allemands lisent encore Tom Jones de Henry Fielding, A Sentimental Journey de Laurence Sterne et les Essais de Montaigne dans les traductions de Johann Joachim Christoph Bode, c’est que ces traductions, malgré leurs imperfections, ont « du charme et de la personnalité », comme l’écrit dans ces pages Hans-Wolfgang Schneiders, qualités qui plaisaient aux lecteurs du xviiie siècle et auxquelles les lecteurs du xxe sont encore sensibles. Cette grande leçon de relativité, ce sont les études de nature biographique qui nous l’enseignent. Il ne s’agit pas de faire l’apologie de l’erreur en traduction, mais de montrer l’importance de redéfinir les paramètres de l’évaluation des traductions. Du même coup, il faudra repenser toute la théorisation de la traduction dans une optique résolument historique.
16Les collaborateurs dont on lira les textes rassemblés ici nous présentent des portraits fidèles, vivants et rigoureusement documentés à des sources fiables. Ils font revivre en une trentaine de pages, ce qui en soi est un tour de force, une dizaine de traducteurs. Méconnus ou peu connus, ces traducteurs sont Allemand, Canadien, Finlandais, Français, Israélien ou Suisse. Ils appartiennent à diverses époques : le xvie siècle (Mikael Agricola, Guillaume Bochetel, Lazare de Baïf), le xviiie siècle (Johann Joachim Christoph Bode, l’abbé Pierre Desfontaines, Étienne Dumont), le xixe siècle (Paul-Louis Courier), le xxe siècle (Pierre Baillargeon, Abraham Elmaleh, Valery Larbaud). L’éventail des textes qu’ils ont traduits va de l’article de presse aux Saintes Écritures et aux livres de prières, en passant par la tragédie grecque, le conte, le roman, la poésie, le « polar », des traités de droit et des ouvrages de nature historique. Quant aux langues de travail des traducteurs, elles sont nombreuses : allemand, anglais, arabe, espagnol, finnois, français, grec ancien, hébreu, italien, latin.
17Notre souhait le plus cher est qu’en terminant la lecture de chacun de ces portraits le lecteur puisse se dire : « Je connais maintenant mieux ce traducteur, j’ai vécu avec lui. »
18Que soient remerciées, enfin, toutes les personnes qui ont accepté de collaborer à la réalisation de ce recueil qui aura une suite : Portraits de traductrices.
Bibliographie
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Références
BACHET DE MÉZIRIAC, Claude-Gaspar (1998), De la traduction [1635], fac-similé de l’édition publiée dans Gilles Ménage, Menagiana, t. II, avec introduction et bibliographie de Michel Ballard, Arras/Ottawa, Artois Presses Université/Les Presses de l’Université d’Ottawa, lviii-50 p.
BLOCH, Marc (1993), Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien (c. 1952), édition critique préparée par Étienne Bloch, préface de Jacques Le Goff, Paris, Armand Colin, 291 p.
CARY, Edmond (1963), Les Grands Traducteurs français, Genève, Librairie de l’Université Georg, 133 p.
HORGUELIN, Paul A. (1981), Anthologie de la manière de traduire. Domaine français, Montréal, Linguatech, 230 p.
PLUTARQUE (1951), Les Vies des hommes illustres, traduit par Jacques Amyot, texte établi et annoté par Gérard Walter, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », nos 43-44.
10.4324/9781315760049 :PYM, Anthony (1998), Method in Translation History, Manchester, St. Jerome Publishing, 220 p.
Auteur
Est diplômé de la Sorbonne Nouvelle (Paris III) et professeur titulaire à l’Université d’Ottawa, où il enseigne depuis 1974. Il est l’auteur d’ouvrages en pédagogie et en histoire de la traduction, dont L’Analyse du discours comme méthode de traduction (1980), Au cœur du trialogue canadien (1984), La Traduction au Canada / Translation in Canada, 1534-1984 (1987), Les Alchimistes des langues (1990) et La Traduction raisonnée (1993). Il a aussi assuré la direction du collectif Les Traducteurs dans l’histoire (1995) et la codirection de Enseignement de la traduction et traduction dans l’enseignement (1998). Certaines de ses publications ont été traduites en anglais, en chinois, en espagnol, en galicien et en portugais. Il est membre de l’Association canadienne de traductologie et, depuis 1990, président du Comité pour l’histoire de la traduction de la Fédération internationale des traducteurs.
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Pour une interdisciplinarité réciproque
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2017
Le double en traduction ou l’(impossible ?) entre-deux. Volume 1
Michaël Mariaule et Corinne Wecksteen (dir.)
2011
Le double en traduction ou l’(impossible ?) entre-deux. Volume 2
Michaël Mariaule et Corinne Wecksteen (dir.)
2012
La traduction dans les cultures plurilingues
Francis Mus, Karen Vandemeulebroucke, Lieven D’Hulst et al. (dir.)
2011
La tierce main
Le discours rapporté dans les traductions françaises de Fielding au XVIIIe siècle
Kristiina Taivalkoski-Shilov
2006
Sociologie de la traduction
La science-fiction américaine dans l’espace culturel français des années 1950
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1999