Précédent Suivant

Remerciements

p. 7-8


Texte intégral

1« Cet ouvrage n’aurait pas pu voir le jour sans... » La formule est usée au point que l’étendue de la reconnaissance qu’elle suppose en devient parfois suspecte. Or, si la vérité de ce que recouvre cette formule est naturellement relativisée par l’ordre de succession et de priorité des noms mentionnés, l’urgence de son expression au début de mon ouvrage ne souffre, en revanche, pas la distinction.

2En effet, j’aimerais d’abord exprimer ma reconnaissance à mes parents Yahya et Zainab qui, tout au long de mon tortueux cheminement universitaire, m’ont soutenu de manière indéfectible, notamment par leurs innombrables prières et leur amour inconditionnel.

3Je déclare ensuite ma dette la plus substantielle à mon épouse Iman et, à travers elle, à mes filles Assma, Salam, Aman et Inas. Elle m’a non seulement offert ses encouragements répétés et le témoignage de sa confiance immense, elle qui incarnait, les jours de dépression et de grand vide, l’inspiration de la détermination, mais elle m’a également et littéralement donné (sans retour) des années de sa vie pour partager avec moi le fruit que j’estime lui revenir tout autant.

4Et puis Alexis Nouss, mentor fidèle, complice de mon épanouissement intellectuel et modèle vivant d’humilité, d’éthique du savoir et de finesse d’esprit, à qui j’exprime ma gratitude pour sa patience, sa collégialité et sa généreuse disponibilité. Avec lui, j’ai appris à être bien plus que le simple bénéficiaire d’un diplôme puisque je continue encore à récolter les fruits du vécu partagé qui m’a nourri, comme étudiant certes, mais surtout comme être humain qui sait, lui aussi, le goût de l’altérité et de la marge.

5Je suis également l’obligé, mais si gracieusement, de mon préfacier, Nicholas Kasirer, qui a d’abord été le voisin de bureau exemplaire durant les premiers mois, mais surtout le stimulus intellectuel de mes tâtonnantes et incrédules élaborations juridiques, très tôt dans ma recherche. Combien précieux et durable est le don lorsqu’il est humble et généreux.

6Je dois également mes expressions de gratitude les plus appuyées à mes amis lecteurs, traducteurs et réviseurs Gaafar Sadek et Smaïl Khris qui, avec la fraîcheur de leur regard neuf et l’intelligence de leur esprit critique acéré, ont passé avec moi à travers le laborieux ouvrage de traduction, de lecture et de relecture de ce que je suis aujourd’hui fier de contempler entre mes mains.

7Je remercie par ailleurs madame Ysolde Gendreau qui, malgré ses doutes et ses réserves sur l’audace des thèses développées dans ce livre, a eu la généreuse présence et disposition de répondre à toutes mes questions liées à la compréhension historique et contemporaine du droit d’auteur. De même, je formule mes remerciements aux éminents spécialistes du droit d’auteur, messieurs Alain Strowell, David Weaver et Lionel Bentley, pour leur accueil chaleureux et leurs encouragements lors de ma visite dans leur université respective à Bruxelles, Oxford et Londres.

8Je m’en voudrais d’oublier Tom Field, celui qui a patiemment dirigé mes premières recherches juridiques autour de la relation traduction-droit d’auteur, ainsi que tous les bibliothécaires des universités de Montréal, d’Ottawa, McGill et Pierce Law qui ont contribué eux aussi par la recherche et la transmission du moindre volume qui a permis d’éclairer la voie en direction de l’élaboration de cet ouvrage. Sans oublier Rabia Mzouji, une généreuse main tendue de dernière heure, qui a constitué un précieux relais entre les ouvrages de référence et les exigences éditrices finales alors que je me trouvais à l’étranger.

9Plus profondément dans ma mémoire, j’aimerais également exprimer ma reconnaissance à mes frères d’armes intellectuels, notamment Tariq Ramadan, Ezzedine Kateb, François Jung et Kamel Remache, qui ont, chacun à leur manière, contribué à l’éclosion, puis à l’épanouissement de mon amour pour les choses de l’esprit.

10Et enfin, un dernier mot en faveur de mes éditeurs (PUO et APU) qui ont investi leur confiance et leurs efforts soutenus en vue de la parution de cet ouvrage qui, faut-il le reconnaître, n’a rien de conventionnel à l’heure où l’on préfère généralement ce qui confirme le discours établi sur les infrastructures idéologiques et discursives de l’ère globalisée. Un grand coup de chapeau donc à messieurs Eric Nelson, Alex Anderson, Michel Ballard, Gilles Bardot, et Fred Reid qui furent les dignes relais humains de la parole intempestive qui va suivre.

Précédent Suivant

Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.