1 On pense notamment à Gargantua (1831, LD 34), lithographie non
publiée mais exposée dans la vitrine du journal, au Masques de 1831 (8 mars 1832, LD 42) ou
encore à Ah ! His !…. Ah ! His ! Ah ! His ! (19 juillet
1832, LD 47).
2 Prospectus d’annonce de publication du Charivari, 1er décembre
1832.
3 « On conçoit que
pour assurer contre tout accident de service du journal, nous avons
toujours été obligés de faire tirer d’avance un certain nombre de
lithographies que nous publions au fur et à mesure qu’il en est
besoin », Le Charivari, 31 octobre
1833.
4 Daumier fut condamné à six mois de prison pour le Gargantua. Il purgera la fin de sa détention
chez le docteur Pinel, chez qui il composera la
série.
5 31 août 1833, (LD 161).
6 Sur
les vignettes de titre du Charivari, voir E.
Bouvy, « Autour des bois de Daumier. Les en-têtes du Charivari »,
L’Amateur d’estampes, mars 1912,
p. 40-50.
7 Voir par exemple, le
frontispice du 1er mai 1835 qui présente
Louis-Philippe en magot de Chine.
8 Daumier participera
aussi à L’Association mensuelle
(1832-1834), dirigée par Philipon et financée par Aubert,
destinée à payer les amendes de La Caricature et du Charivari.
Voir la thèse de James Cuno, Charles Philipon
and la Maison Aubert : the Business, Politics and Public of
Caricature in Paris (1820-1840), Harvard University,
1985.
9 Daumier note parfois dans la marge quelques mots concernant
le sujet. Sur la problématique des légendes de Daumier, voir
Valérie Sueur-Hermel (dir.), Daumier,
l’écriture du lithographe,
Paris, Bibliothèque nationale de France, 2008.
10 Jean Laran, bibliothécaire du Cabinet des estampes de la
Bibliothèque nationale de France et responsable du classement de
l’œuvre de Daumier, a acquis cet ensemble en
1928.
11 Ernest Jaime (1804-1884) est
aquarelliste, lithographe et auteur de vaudevilles. Il cesse
d’écrire vers 1848, date à laquelle il rentre dans
l’administration en devenant directeur de la police à
Versailles.
12 Louis Huart
(1813-1865) entre au Charivari en 1835.
Il y donne quotidiennement des articles sur l’actualité
politique ou littéraire. Auteur de physiologies et d’almanachs à
succès, il a notamment écrit en collaboration avec Philipon, La Parodie du juif errant
(1844-1845).
13 Légende autographe tracée à
l’envers sur la pierre lithographique. Daumier
1808-1879, Paris, RMN, 1999, p. 279.
14 Dès le 26 avril 1832 dans La Caricature et le 5 février 1833 dans Le
Charivari. Voir sur le sujet Daumier. Les Célébrités du Juste milieu 1832-1835. Étude et restauration, Musée
d’Orsay, Paris, RMN, 2005.
15 La Caricature, 26 avril
1832.
16 Claude Roy, Daumier, Genève, Skira, 1991,
p. 19-20.
17 Auxquelles il faut ajouter vingt planches supplémentaires
entre 1840 et 1842.
18 Le personnage apparaît
initialement dans la pièce L’Auberge des
Adrets, texte de Benjamin Antier, Saint-Armand et
Paulyanthe, 1823. Le personnage est repris en 1834 par Lemaître
dans une pièce à grand succès jouée aux Folies
Dramatiques.
19 Charles Baudelaire, « Quelques caricaturistes français », Œuvres complètes, t. II, Paris,
Gallimard, 1976, p. 555.
20 Ségolène Le Men, Pour rire ! Daumier,
Gavarni Rops, l’invention de la Silhouette, Paris,
Somogy, 2010, p. 82.
21 Les Cent et un Robert
Macaire, Aubert, 1839. Sans oublier les nombreuses
contrefaçons, tant en Europe qu’à l’étranger. Voir Daumier, op. cit.,
note 13, p. 193-194.
22 Lettre publiée par Elisabeth C. Childs, Daumier and Exoticism. Satirizing the French and the Foreign, New York, Peter
Lang, 2004, p. 32.
23 Cité dans Séverine
Van Troys, L’inspiration littéraire dans
l’œuvre d’Honoré Daumier (1808-1879), ARNT, 2000,
p. 115.
24 Le Charivari,
1er décembre 1832.
25 Les célèbres
croquis de Philipon, exécutés pendant le procès de La Caricature, seront réédités par leur
auteur, notamment dans Le Charivari du
17 avril 1834.
26 À la suite de l’attentat de « Fieschi »
(28 juillet 1835), les lois dites « lois de septembre »
renforcent l’efficacité des poursuites et doublent le
cautionnement des journaux. La censure sur les dessins est
rétablie car le gouvernement considère que la presse
d’opposition, par ses attaques incessantes contre le roi, a
préparé le terrain à l’attentat.
27 « Fac-similé des vignettes de titre
du Charivari, telles qu’elles ont été soumises à la censure de
1835, avec l’indication pittoresque des vignettes passées par
les ciseaux – Seconde et dernière planche », 20 septembre
1835.
28 Roger Passeron, Daumier, témoin de son temps, Paris,
Bibliothèque des arts, 1979.
29 C’est notamment le
propos de l’exposition Scènes de vie, vie de
scènes, Spolète, 1998.
30 Les décrets des
5 et 6 mars 1848 abrogent les « lois de
septembre ».
31 Marie-Claude Chaudonneret, La figure de la République. Le concours de
1848, Paris, RMN, 1987, p. 59-66.
32 9 mai 1848 (LD 1746).
33 Lettre à Honoré Daumier du
30 mars 1851, citée dans Daumier, op. cit., note 13,
p. 239.
34 La première partie présente les membres de la
Constituante (53 planches du 24 novembre 1848 au 31 mai 1849) et
la seconde, ceux de l’Assemblée Nationale (55 planches dont 37
publiées de juin 1849 à août 1850).
35 Publié dans L’Association mensuelle, janvier 1834,
planche 18.
36 Arsène Alexandre, Honoré Daumier. L’Homme et l’œuvre, Paris, H. Laurens, 1888,
p. 296.
37 11 octobre 1850 (LD 2035).
38 Plusieurs séries de
bronzes ont été coulées d’après le plâtre dès
1891.
39 Projet de statues pour orner… la Bourse,
9 juillet 1850.
40 Arsène Alexandre, op.
cit., note 36, p. 295.
41 Sedan, 24 octobre 1871 (LD 3886)
et Vous n’avez pas besoin de me rappeler ses
titres, je les ai tous les jours sous les yeux, 1er novembre 1871 (LD
3888).
42 Sur cette série, voir la thèse
d’Elizabeth Saari Browne, Paint, Politics and
Daumiers’s Rococo, University of Florida,
2012.
43 Daumier, op.
cit., note 13, p. 242 (note
8).
44 Cet éditorial paraît dans Le Journal Amusant de Philipon, le
21 septembre 1861, puis dans Le Charivari
du 21 décembre 1861.
45 Série Les Bohémiens de
Paris, planche n° 6 (LD 827).
46 Valérie Sueur-Hermel, « Avant la lettre : lithographies de
Daumier pour Le Charivari », Revue de la Bibliothèque Nationale de
France, n° 19, 2005, p. 25.
47 Baudelaire, Salon de 1845, Paris, J. Labitte,
p. 11.
48 Dans son éditorial, Philipon sous-entend
également que le départ de Daumier serait volontaire, afin de se
consacrer à la peinture : « Aussitôt que nous avons connu la
résolution de Daumier, nous avons, avec notre ami Huart, acheté
à la propriété du Charivari tout ce
qu’elle possédait des œuvres de cet artiste ».
49 Parmi lesquelles Paysagistes au travail (LD 3251), À
travers les ateliers (LD 3246) ou encore Nadar élevant la Photographie à la hauteur de
l’Art (LD 3248).
50 Sur le sujet, voir Michel Melot, « Daumier,
l’Européen malgré tout », Cahiers
Daumier¸ n° 7, 2015, p. 13-19.
51 Voir notre article,
« L’éclipse sera-t-elle totale ? », op.
cit., note 50, p. 59-61.
52 La loi du 11 mai 1868
suspend l’autorisation préalable obligatoire. Le cautionnement
et la déclaration avant publication sont
maintenus.
53 Voir notamment Faisant sa première entrée (6 juillet 1869, LD 3720)
ou V’la ma cartouche (20 novembre 1869,
LD 3746).
54 7 février 1870
(LD 3764).
55 Ce procédé de
photogravure, créé en 1850 par Firmin Gillot (1820-1872), permet
une impression plus économique et plus rapide : le cliché du
dessin sur la pierre lithographique est reporté sur une plaque
en zinc mordue à l’acide et encrée de nombreuses fois. Deux
autres planches ont été imprimées avant 1870 : Elle est encore très bien cette dame… et elle est seule…
Hein ?… si pourtant on était mauvais sujet !
(8 septembre 1864, LD 3303) et Déesse mais pas
fière (12 juin 1865, LD 3268).
56 11 janvier 1871
(LD 3838).
57 Planche 160.
58 24 septembre 1872 (LD
3937).
59 La Caricature, 28 avril 1831.
60 Nicolasky Gargantuakoff, La Caricature, 20 décembre 1834 : pour
les portraits des députés en arrière-plan.
61 Dans la série Actualités des 18 et 19 octobre
1850.
62 Catalogue de l’œuvre gravé et lithographié de Daumier,
Paris, 1878.
63 Baudelaire,
« Quelques caricaturistes français », Le
Présent, 1er octobre
1857.