Chapitre 7
Retrouver Fleurville
p. 333-339
Texte intégral
Mais ce que la fiction révèle sans qu’un discours explicatif ait à le souligner, ce que le lecteur peut comprendre, s’il veut réellement lire, c’est que Mme de Réan n’est pas la mère « suffisamment bonne » qui permet l’épanouissement de l’enfant. Cela, Sophie Rostopchine, pas plus que Sophie de Réan, ne semble pouvoir se le dire ou le dire ouvertement aux autres. En ce sens, du point de vue fantasmatique, le seul destin possible de Mme de Réan est la mort, qui permet de la faire se réincarner dans cette marâtre de Mme Fichini. D’elle on peut faire une mauvaise mère sans casser l’image de la vraie mère, on peut même la renier, et la fiction permet de réaliser ce que la vie interdit, se choisir une bonne mère. Chaque livre tend à reconstruire une famille, contre la mauvaise mère, mais dans un système qui protège l’image idéale de la mère dont l’enfant a besoin.
1Le modèle de Fleurville, la comtesse tentera, plus ou moins confusément, de le retrouver ou de le réaménager, et quelquefois dans des régions moins aisées de la société. Dans François le Bossu (1864), on n’arrivera guère qu’à édifier un château de carton-pâte, mélancolique réplique du château de Fleurville, et plus tard, dans après Après la pluie le beau temps (1871), on abandonnera même tout effort, tandis que L’Auberge de l’Ange gardien (1863), davantage réceptive, accueillante pour de nouvelles personnes et de nouvelles classes sociales, évite le ressassement, tout en réglant des comptes avec l’enfance russe, devenue lointaine et étrangère dans Le Général Dourakine.
2Au contraire des Malheurs de Sophie, Les Vacances pourraient apparaître comme une sorte de doublon du premier roman, l’auteur ne semblant pas encore libre de sortir de son monde, pour le plaisir du lecteur puisqu’elle prolonge des effets qui lui ont si bien réussi. Mais elle introduit une complexité qui semble la dépasser et qui nous donne un roman déconstruit, éloigné de tout schéma de narration, où des personnages tour à tour prennent le devant de la scène. D’abord, les hommes et les jeunes garçons arrivent ou reviennent dans cet espace féminin dont les liens sont devenus quelque peu confus. Camille, Madeleine, Marguerite et Sophie semblent maintenant considérées comme des cousines puisqu’elles attendent indistinctement « leurs cousins », et si la comtesse se ravise au sujet de Sophie pour rappeler son état d’orpheline, elle oublie que seul le hasard a conduit Marguerite à Fleurville. Il faut d’ailleurs un effort au lecteur pour qu’il s’en souvienne. Arrivent donc M. et Mme de Rugès et leurs deux fils, ainsi que M. et Mme de Traypi et leur fils, mais les deux épouses seront pour ainsi dire oubliées, à tel point qu’au chapitre III, « Visite au moulin », M. de Traypi fait couple avec sa sœur Mme de Fleurville, et M. de Rugès avec Mme de Rosbourg. Curieusement, alors que son nom joue avec celui de l’auteur, M. de Rugès s’effacera lui aussi, tandis que M. de Traypi, placé d’abord au premier rang, meneur de jeux, constructeur de cabanes et éducateur modèle, cédera la place à M. de Rosbourg. Ce qu’Isabelle Nières appelle joliment « un masculin pluriel » dans un article où elle analyse avec minutie les liens entre les trois ouvrages de la trilogie1. Enfin, inadvertance de l’auteur ou du typographe, Sophie évoque même M. de Fleurville, qui est pourtant mort et enterré. Des alliances surprenantes se découvrent avec le retour de Lecomte, et l’on apprend que le navire où a péri Mme de Réan était commandé par le père de Marguerite, comme le suggéraient discrètement les dernières pages des Malheurs de Sophie : « Ils mangeaient tous à la table du capitaine, qui aimait beaucoup Sophie : elle lui rappelait Marguerite, qui restait en France. »
3Ainsi reviennent au jour des faits oubliés ou plutôt laissés en suspens par l’auteur qui s’avise de donner sens à des éléments épars, rejoignant la méthode du roman populaire avec ses hasards prodigieux et ses scènes de reconnaissance. Devant nous, l’enfance de Sophie prend tout son sens, bien plus fort que dans Les Petites filles modèles ou dans Les Malheurs de Sophie, et d’autant plus émouvant que cette enfance remonte à la surface, crevant le mur d’une censure qui rendait Sophie absente à elle-même. Ce processus, il n’est pas sûr que l’auteur l’ait eu en tête dès le départ, et nous croirions plutôt que l’écriture a ici produit son travail, créant au fur et à mesure une complexité qui laisse perplexe. Ainsi Sophie l’orpheline se retrouve-t-elle à nouveau au centre de l’attention, retrouvant par la mémoire des parents dont n’est conservée que l’idée de bonté, et sanctifiés par la tragédie. Mais dans Les Vacances nul ne peut prétendre occuper la scène à lui seul, et l’auteur réserve aussi son intérêt au double de Sophie, Marguerite, « cette petite brune si gentille », l’enfant adopté dans les premières pages de l’univers romanesque, et dont les belles boucles noires et les joues roses et potelées attirent les baisers.
4Voici donc d’autres hommes encore, M. de Rosbourg, Paul, dont plus personne n’avait parlé, comme s’il n’avait jamais existé :
Comment, Sophie, tu m’avais oublié ?
Sophie, tristement : Oublié, non, mais tu dormais dans mon cœur, et je n’osais pas te réveiller...
5Cette phrase si belle, qui marque la naissance à l’écriture, montre aussi le progrès accompli depuis Les Petites filles modèles, où les hommes semblaient oubliés. Peut-être ne faisaient-ils tous que dormir pour réapparaître dans ce roman euphorique où Mme de Fleurville et ses petites filles modèles, toujours présentes et bienveillantes, se font discrètes, rentrent dans l’ombre après avoir aménagé un lieu où des couples pouvaient se refaire, où des petites filles pouvaient retrouver leur père. Lecomte, M. de Rosbourg, sont des Chabert que leur famille n’a jamais oubliés ni reniés. Rien dans Les Petites filles modèles ne suggérait un chagrin particulier chez Mme de Rosbourg. Et voici que l’auteur, s’avisant d’un manque, la jette dans les bras de son mari et redonne un père à Marguerite dans une scène qui contredit presque le système d’alliance sur lequel elle bâtit son œuvre. Elle-même parle de « revenants », et c’est bien là le magique ou le fantastique de son propos, le retour des pères dans un récit qui prétendait s’en passer, un retour qui fait des Vacances un des romans les plus enlevés, les plus « en l’air », dans une abondance de gens qui est la vraie richesse de ce château. Un château à l’intérieur duquel nous sommes si peu, pour n’occuper que le jardin, ses alentours, les bois, la campagne, dans une géographie imprécise et heureuse, la vague « Normandie » plantureuse des laitages et du gros pain bis, ou plutôt un de ses cantons qu’elle fait immédiatement parcourir par l’âne Cadichon.
6Avec Les Mémoires d’un âne, elle rejoint un mode de narration plus commun, où le personnage, sans cesse chahuté, passe de main en main, de lieu en lieu, comme dans ces histoires de poupées qui font connaître à l’héroïne des lieux divers, plus ou moins riches, plus ou moins vertueux. Mais, par une inversion du point de vue, le château est maintenant considéré d’en bas, et cet « âne modèle », – selon l’expression de la bonne au chapitre X, « Les Bons maîtres »–, se substitue aux petites filles modèles. L’âne permet d’aller vers le peuple, au moment même où il est enfin pris en charge par une famille qui semble vivre sur un mode fleurvillien, mais dont les noms ne sont qu’occasionnellement donnés, comme celui d’Arbé, encore une anagramme qui renvoie à la vie puisque nous avons une lettre où la comtesse parle d’une petite Thérèse de Bréda2. Tout aussi accidentellement, on saura que ce château est celui de La Herpinière, sans lien avec les Ségur mais voisin des Nouettes, tandis que l’auteur s’amuse à se figurer au milieu de ses petits-enfants, dont elle nous donne la liste Il reste que cette famille se trouve évoquée dans un ensemble social plus vaste, préparant le livre à venir, Pauvre Blaise, qui marque une nouvelle orientation. Avant de se tourner vers la sainteté, elle raconte cette vie curieusement exemplaire à rebours, d’un âne venu du peuple, « malin » et sorcier, ou du moins passant pour tel, et elle mêle des scènes édifiantes et des scènes scandaleuses, son personnage acceptant de servir à condition qu’on l’aime et mettant au jour l’hypocrisie des pharisiens. Mais un personnage qui est trop fier, trop intelligent et manquant de bonté, pas assez bête peut-être. Figure de l’auteur, dont il a les mêmes « yeux de feu », représente-t-il vraiment sa part la meilleure ? Toujours agité par l’orgueil et par le désir de vengeance, il ne connaît pas la quiétude.
7La force du texte ségurien tient sans doute dans une double perspective, à la fois proprement littéraire (au sens où ne s’écrit que ce qui a déjà été écrit) et autobiographique (se dire comme on ne s’est jamais dit). Une analyse génétique menée par Laura Kreyder à partir du manuscrit primitif des Mémoires d’un âne montre que « si Cadichon a une histoire, celle-ci est parallèle à son auteur en train de l’écrire ». Avec la même sagesse que la comtesse cédant aux exigences de l’éditeur, Cadichon se convertit3. Mais, l’ouvrage répondant au souhait de Veuillot qui demandait à voir représentés des milieux moins nobles, tout se passe comme si l’âne avait quelque chose du redoutable polémiste plus que de l’auteur ; comme si c’était à Veuillot, toujours rude malgré sa conversion spectaculaire, qu’était proposée l’humilité, à cet homme sorti du peuple, qui se disait bête tout en traitant insolemment ses ennemis d’animaux, et qui prétendait d’ailleurs se reconnaître en Cadichon. Comme si la « conversion » de Cadichon était donnée en exemple à celui qui avait pourtant claironné la sienne au monde, dans ses Pèlerinages en Suisse.
8C’est dans Pauvre Blaise que le tournant sera véritablement pris. Cette fois-ci, le château fait bien l’objet d’une analyse critique menée depuis l’humble demeure des portiers, leur « niche », et qui est facilitée par l’arrivée de nouveaux maîtres, moins bons et plus hautains que les précédents. En face, la comtesse invente une figure non moins nouvelle, celle d’un Cadichon totalement réformé, d’un anti-Veuillot, d’un être modeste, aussi têtu dans sa bonté et son égalité d’humeur. Un juste qui se fait traiter de démon et qui vit des scènes d’humiliation dans un jardin privé de ses bons anges, où se rejoue par exemple la scène des fleurs dévastées, au dénouement si heureux dans Les Petites filles modèles. Dans un épisode étrange et réjouissant, le comte de Trénilly est pris pour un ogre ou pour un loup par les enfants d’une fermière qui l’attaquent à coups de fourche. Par un renversement de perspective, le peuple ne veut pas frayer avec la famille noble et si, pour la comtesse la condition la plus basse ne peut encore être qu’une situation de blessure, le chemin de la grandeur est trouvé dans une comparaison démesurée avec le Christ, quand Blaise entend lui aussi pardonner les offenses puisque « Notre-Seigneur a bien pardonné à ses bourreaux ». Il va transformer cette « maison de malheur » et l’amener à résipiscence, mais pour mieux l’éloigner du modèle naïf de Fleurville. Désormais, la vertu a changé de façons dans le château, comme le montrera encore François le bossu : M. de Nancé aspire au repos, à la médiocrité, mais il parle trop de sa retraite, il fait trop de discours pour pouvoir reconstruire Fleurville. Sa recherche de l’équilibre se dégrade en une sorte de « marasme » où tout s’égalise. Comme l’écrit Jankélévitch, chez l’homme trop raisonnable, tout est compensé, égalisé, raboté dans « l’universelle sordidité commutative », la sérénité du sage ne réédite-t-elle pas, « à un exposant supérieur, la béate satisfaction du rentier ? »4 Le « contentement en vérité » n’est pas supérieur au « contentement en erreur », et les méchants, chez la comtesse, en dépit de leurs défauts, disent quelque chose de vrai à ce sujet : que ce soit Félicie ou Jean qui grogne, ils soulignent le prêche de ceux qui leur font la morale et dont l’auteur sent le danger sans toujours l’éviter. Il est vrai que le mot même de modèle irrite, et c’est pourquoi le titre Les Petites filles modèles se révèle en définitive bien mal choisi. Il égare, et tout se passe comme si M. de Nancé, en voulant imiter un modèle de vie, ne parvenait qu’à en mettre en évidence le caractère inimitable, dans des conditions qui transforment en système ce qui tenait davantage d’une intuition, d’un naturel, d’un élan, alors que lui-même vit dans la contrition et la contention. François, son fils, personnifie l’ambiguïté de cette situation que l’on peut vraiment appeler « bancale ».
9D’ailleurs il travaille à un livre sur l’éducation des enfants, pour une bibliothèque morose sans doute, car il s’attarde sur les sacrifices qu’on doit leur faire : « Je vois bien, lui dit Christine, que vous restez toujours à la campagne pour l’éducation de François ; que vous ne voyez que les personnes qui peuvent être utiles ou agréables à François. » François le bossu ne doit pas son caractère de noirceur à des violences ou à des sévices : non pas l’enfer, mais un bonheur triste, un marasme sur lequel flotte le souvenir de Fleurville auquel le lecteur le moins informé, s’il a lu la trilogie, ne peut échapper.
10Le véritable innocent ne s’arroge aucun mérite et n’éprouve pas plus le dégoût du monde, alors que Giselle, à la fin de Quel amour d’enfant, se trouve à la croisée des chemins. C’est après avoir fait le détour par le malheur, c’est-à-dire par l’agitation et le brillant, qu’elle comprend « la philosophie de Julien » : vivre sept à huit mois de l’année à la campagne. Cette expérience malheureuse lui fait en quelque sorte adopter le langage et les aspirations de L’Imitation, mais vers quelle existence ? « Voilà ce que vous retrouvez après une absence de cinq ans, mon ami. Le calme partout », déclare Léontine, sa mère. Mais Julien ne se satisfait pas d’une religiosité qui trouve un plaisir amer dans le renoncement : « j’aime votre douleur, parce qu’elle témoigne de votre changement, bien réel, bien complet ; mais j’aimerais bien mieux une douce gaieté et un esprit dégagé de toute inquiétude. »
11Le calme partout, cette dépression, la comtesse prend soin de les transposer chez un homme, M. de Nancé, et l’on pense au père de son mari qui se jeta dans un étang. Dans l’espace euphorique du château, demeure toujours ce point menaçant, l’eau stagnante de l’étang, la mauvaise immobilité qui guette les imprudents et qui l’emporte ici, comme si l’influence mortifère de la dévotion ultramontaine ne trouvait plus de résistance. Le château de M. de Nancé laisse le souvenir opaque d’un étang, sans ouverture sur le monde, et, en retour, sans possibilité d’identification pour le lecteur. Il n’est jusqu’au mariage de Christine avec François qui ne ressemble à une prise de voile, au mariage avec le Christ. Mariage auquel la comtesse avait pu assister en 1858 lorsque sa propre fille Sabine, « l’ange de la famille, l’ange de la maison, la plus aimable, la plus spirituelle, la plus douce des créatures, dit adieu au monde à l’âge de vingt-huit ans, pour entrer au couvent de la Visitation », comme l’écrit Anatole de Ségur5. La jeune mariée, Christine, obéissant au programme fixé par son prénom, une fois terminée la cérémonie, « ayant demandé à passer chez elle pour enlever son voile et sa belle robe de dentelle », se retrouve dans des pièces pleines de marbres et d’albâtre évoquant quelque édifice religieux, « à Nancé comme jadis, chez elle, pour n’en plus sortir ». Ce roman, dont l’épilogue réserve à presque tous ses personnages une destinée des plus sombres, est donc la face répétitive et contradictoire des Petites filles modèles, par rapport auxquelles s’interprètent les lieux et les personnages. Il jette la suspicion sur une évidence de l’innocence, car la réelle innocence s’ignore et ne se dit pas elle-même. Roman qui se déploie sous le signe de la maladie et de la guérison miraculeuse, François le Bossu illustre cette « délicieuse et atroce maladie de l’enfance » dont parle Laura Kreyder : « Le malheur, dont tout enfant possède une expérience précoce [...] est toujours présent, avec toute sa violence et sa perversité et permet le déclenchement de l’action romanesque6. »
12L’enfance a commencé par être dite, dans son évidence, sans avoir à dire qu’elle est, avec cet effet de suspension du temps qui en découle. M. de Nancé, lui, a besoin de se dire que les enfant sont là, pour être heureux, comme s’il avait lu Les Petites filles modèles. Ne rêve-t-il pas de les réécrire ? Ce sera toute la problématique du récit d’enfance, un retour au pays perdu. « En ce temps-là, il y avait de beaux étés », écrit François Mauriac dans son Journal7. Devant un beau jour de vacances, il ne peut s’empêcher d’en imaginer déjà le souvenir que ses enfants en auront plus tard et transmettront à leurs propres enfants : « Rien encore ne leur découvre le complot de l’eau, de la terre et du ciel pour faire croire aux enfants que le bonheur existe. » Quelle conscience la comtesse avait-elle de ce mensonge, elle pour qui, au meilleur de son œuvre, le bonheur semble là, toujours là, elle qui semble tellement loin de cette idée qui voudrait que « le tragique de la vie c’est d’aimer ce qui est éphémère » ?8 Les châteaux de la comtesse ne sont jamais hantés par les ombres ou par les fantômes du passé, et Les Nouettes ne sont pas une maison de famille, au sens où l’entend Mauriac. Fleurville n’est pas Malagar, domaine où la vieillesse se lit déjà dans la prime enfance. Si la maison de famille est en quelque sorte une invention bourgeoise, c’est qu’on croit imiter l’aristocratie en s’attachant à un lieu, en se donnant une origine. Le portrait d’ancêtre, puis le goût pour la photographie, consacreront cette vue mortifère du présent, vu et vécu comme passé et souvenir. Une des seules mentions de tableau, dans l’œuvre ségurienne, intervient précisément à la fin de François le bossu, lorsqu’arrive une caisse contenant un beau portrait de Christine, peint par Bernard pour François. A l’inverse, M. Abel, le peintre attitré du monde ségurien, dans Jean qui grogne et Jean qui rit, se consacre volontiers aux scènes grotesques, plus conformes à son goût de la farce.
Notes de bas de page
1 « Pour en finir avec le malheur de Sophie », La Revue des livres pour enfants n° 131-132.
2 Voir Laura Kreyder, « Les Incivilités puériles d’un âne ».
3 Laura Kreyder, id.
4 Wladimir Jankélévitch, L’Innocence et la méchanceté, p. 404.
5 Anatole de Ségur, Monseigneur de Ségur, Bray et Retaux, 1882.
6 Laura Kreyder, L’Enfance des saints et des autres.
7 François Mauriac, Journal, Grasset, 1937, p. 21.
8 François Mauriac, Journal, p. 24.
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