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Chapitre 5. Conclusion : repenser les frontières de la culture et de la traduction

p. 221-253


Extrait

On commence à comprendre que le projet de traduire la culture dans le cadre des politiques de l’identité ne se fera pas en un clin d’œil1. (Gayatri Spivak 1992 : 794)

1Ce n’était qu’une question de temps avant que les études culturelles ne « découvrent » la traduction. Après tout, la mondialisation de la culture signifie que nous vivons toutes et tous dans des mondes « traduits », que les espaces de savoirs que nous habitons rassemblent des idées et des styles d’origines multiples, que les communications transnationales et les migrations fréquentes font de chaque site culturel un carrefour et un lieu de rencontre. Ces idées font désormais figure d’évidences dans nos sociétés contemporaines. L’hybridation de la culture diasporique et la mobilité de toutes les identités – y compris les identités de genre – sont au centre des préoccupations des études culturelles. Ces lieux de contestation des identités ont conduit à une conscience accrue du pouvoir de la langue sur le plan culture

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