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Chapitre 4. Mesures de correction : les féministes réforment la Bible

p. 197-220


Extrait

1Le féminisme contemporain doit-il s’intéresser à la Bible ? Plusieurs féministes du début de la deuxième vague, dont Simone de Beauvoir et Kate Millett, ont répondu non, réagissant avec véhémence à la dimension patriarcale évidente du texte et à la façon dont il a été si longtemps utilisé pour contraindre et opprimer les femmes. Il était pourtant inévitable que la recherche féministe – tant religieuse que séculière – finisse tôt ou tard par s’y confronteri. Texte fondateur parmi les plus importants de notre culture occidentale, la Bible reste un point de référence incontournable ; elle est, pour cette raison, ouverte aux défis de l’interprétation – et de la traduction.

2Traduire est un acte d’interprétation ; les autorités religieuses l’ont toujours admis. C’est pourquoi toutes les grandes confessions ont leur propre traduction autorisée de la Bible. À plusieurs moments charnières de l’histoire, certaines traductions ont joué un rôle décisif dans la réorientation du sens de ce

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