1 On peut le visiter en ligne :
https://www.facebook.com/watch/live/?v=1138564309819180&ref=watch_permalink
2 Catherine Pascal, « La tradition des Femmes Illustres aux xvie et xviie siècles, thèse soutenue pour le doctorat de l’université de Montpellier III, 2001, sous la direction de Marie-Madeleine Fragonard », Réforme, Humanisme, Renaissance, 2002, no 54, p. 169-176 et « Les recueils de femmes illustres au xviie siècle », dans Connaître les femmes de l’Ancien régime. La question des recueils et dictionnaires, Rencontres de la SIEFAR, Paris, juin 2003, [En ligne] URL : http://www.siefar.org/wp-content/uploads/2015/09/Pascal-dicos.pdf
http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/4514 ; DOI : 10.4000/insitu.4514.
3 Bettina Baumgärtel et Silvia Neysters (dir.), Die Galerie der Starken Frauen, Die Heldin in der französischen und italienischen Kunst des 17. Jahrhunderts, [Ausstellung], Düsseldorf, Kunstmuseum, Darmstadt, Hessiches Landesmuseum, 1995-1996, Düsseldorf, Klinkhardt & Biermann, 1995.
4 Jean‑Pierre Babelon, « L’hôtel de l’Arsenal au xviie siècle », L’œil, revue d’art, Paris, no 143, 1966, p. 26‑58 et « Le palais de l’Arsenal à Paris, étude architecturale et essai de répertoire iconographique critique », Bulletin monumental, Paris, t. 128-IV, 1970, p. 267-310.
5 Barbara Bréjon‑Lavergnée, Nicole de Reyniès et Nicolas Sainte Fare Garnot, Charles Poerson, 1609‑1668, Paris, Arthena, 1997, p. 100‑105. Jacques Wilhem, « Guillaume Véniat, menuisier parisien du xviie siècle », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, Paris, 1976, p. 52‑55. Dans les archives, Jacques Wilhem a retrouvé différents marchés de sous-traitance, datés de février à juillet 1645, passés par Guillaume Véniat, menuisier, avec d’autres artisans, dont François Thomain, Antoine de Saint-Yves, pour la réalisation de lambris et d’éléments de décors qui semblent correspondre à la chambre de la maréchale.
6 Marianne Cojannot‑Leblanc, « Le salon du palais de l’Arsenal à Paris (1654‑1660), analyse d’un décor disparu », Revue de l’Art, Paris, no 176, 2012, p. 9‑17.
7 Maria Cavaillès, Arnaud Clairand, Raphaël Supiot et Albéric Verdon (dir.), La Meilleraye, destin d’une famille aux xviie et xviiie siècles, catalogue d’exposition, Parthenay, Archives municipales et musée municipal de Parthenay, 2014, voir notamment l’article de Danielle Velde, « Les appartements de Marie de Cossé-Brissac à l’Arsenal de Paris », p. 317‑325.
8 Sarah Bassen‑Perez, « L’appartement de la maréchale de La Meilleraye à l’Arsenal, analyse et histoire d’un décor », mémoire de recherche de 2e année de l’École du Louvre, Olivier Bonfait et Bénédicte Gady (dir.), 2016, avec la participation de Nicolas Courtin et Sophie Guérinot comme membres du jury.
9 Tandis que l’on recevait ses hôtes dans la chambre, on pouvait se retirer dans le cabinet attenant. Le décor de cette pièce était souvent plus raffiné, tel celui de l’hôtel de Lauzun. Voir Alexandre Gady, Les Hôtels particuliers de Paris du Moyen Âge à la Belle époque, Paris, Parigramme, 2008, p. 79.
10 Arnauld Bréjon de Lavergnée, « Galeries peintes », dans Michel Laclotte (dir.), Petit Larousse de la peinture, Paris, Larousse, 1979, p. 677‑684. « La Galerie à Paris (xiv‑xviie siècle) », Bulletin monumental, Paris, t. 166, no 1, 2008. Claire Constans et Mathieu Da Vinha (dir.), Les Grandes galeries européennes, xviie‑xixe siècles, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2010.
11 Jacques Androuet Du Cerceau, Premier volume des plus excellents bastiments de France, Paris, 1576, f. 4 v.
12 Giovanni Romano, La Sala Baronale del Castello della Manta, Milano, Olivetti, 1992.
13 Martina Hansmann, Andrea del Castagnos Zyklus der “uomini famosi” und “donne famose”, Geschichtsverständnis und Tugendideal im florentinischen Frühhumanismus, Münster, Lit, 1993.
14 Nicolas Le Roux, La Faveur du roi, Seyssel, Champ Vallon, 2013, p. 306-307.
15 Hélène Lebédel-Carbonnel, Catalogue des peintures du musée du château de Blois, xvie‑xviiie siècles, Montreuil, Gourcuff Gradenigo, 2008, p. 92‑94.
16 Agnès Chablat, « Une famille de financiers au xviie siècle : les Ardier, seigneurs de Beauregard », Position des thèses de l’École des Chartes, Paris, 1994, p. 35‑41. On trouve ainsi Isabeau de Bavière (qui gouverna pendant la folie de Charles VI), Catherine de Médicis, Marie de Médicis et Anne d’Autriche, Marie Stuart.
17 Alexandra Zvereva, « La galerie de portraits de l’hôtel de la Reine (hôtel de Soissons) », Bulletin monumental, Paris, t. 166, no 1, 2008, p. 33-41.
18 Jacques Thuillier, « Peinture et politique : une théorie de la galerie royale sous Henri IV », Études d’art français offertes à Charles Sterling, Paris, Presses universitaires de France, 1975, p. 175‑205.
19 Cette galerie, ornée par Toussaint Dubreuil et Jacob Brunel, est parée de portraits depuis saint Louis jusqu’à Henri IV. Voir Dominique Cordellier, « Le décor intérieur de la Petite Galerie sous Henri IV » dans La Galerie d’Apollon au palais du Louvre, Geneviève Bresc‑Bautier (dir.), Paris, Gallimard, Musée du Louvre, 2004, p. 24‑31.
20 Réalisée par Philippe de Champaigne et Simon Vouet entre 1630 et 1637. Voir Bernard Dorival, « Art et politique en France au xviie siècle. La galerie des Hommes illustres du Palais‑Cardinal », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, Paris, 1973, (1974), p. 43‑60.
21 Marie‑Noëlle Baudouin‑Matuszek, Marie de Médicis et le Palais du Luxembourg, Paris, Délégation à l’action artistique de la Ville de Paris, 1991. Fanny Cosandey, « Représenter une reine de France. Marie de Médicis et le cycle de Rubens au palais du Luxembourg », Clio, Femmes, Genre, histoire, no 19, 2004, p. 1‑14. Sara Galletti, Le Palais du Luxembourg de Marie de Médicis, 1611-1631, Paris, Picard, 2012.
22 Lettre de Peiresc à Rubens du 26 mai 1622, Rooses et Ruelens, Correspondance de Rubens et documents épistolaires concernant sa vie et ses œuvres, Anvers, Vve de Backer, 1897-1909, t. 2, p. 419. Lettre en italien, traduction française de Rooses et Ruelens. La reine mère a commandé à M. Berthelot huit statues représentant des femmes illustres. M. Berthelot et l’abbé lui ont demandé de désigner ces héroïnes. Cité par Fanny Cosandey, op. cit.
23 Sara Mamone, Paris et Florence, deux capitales du spectacle pour une reine, Marie de Médicis, Paris, Florence, Seuil, 1990. Marc Fumaroli (dir.), Le siècle de Marie de Médicis, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 2003.
24 Catherine Pascal, « Représenter la régence ? Image(s) de reine(s) dans les Eloges des XII dames illustres grecques, romaines et françoises dépeintes dans l’alcôve de la reine (1646) », dans Les femmes et l’écriture de l’histoire, 1400‑1800, Sylvie Steinberg et Jean-Claude Arnould (dir.), Mont‑Saint‑Aignan, Publications des universités de Rouen et du Havre, 2008, p. 89‑102. Catherine Pascal a pu voir dans les Eloges des XII dames illustres publiés en 1646 chez Jean Du Bray, le programme iconographique tel qu’il y était déployé. L’achevé d’imprimé est daté de janvier 1646. Le marché pour les décorations de l’alcôve a été passé avec Simon Vouet en septembre 1645. Voir Roger‑Armand Weigert, « Deux marchés passés par Simon Vouet pour les décorations de l’appartement d’Anne d’Autriche au Palais Royal (1645) », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, Paris, 1952, p. 101‑105.
25 John. E. Schloder, « Un artiste oublié : Nicolas Prévost, peintre de Richelieu », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, Paris, 1982, p. 59‑69 et Dario Cimorelli (dir.), Richelieu à Richelieu, architecture et décors d’un château disparu, Musées des Beaux‑arts d’Orléans et de Tours, Milan, Silvana éd., 2011, p. 342‑344.
26 Pour comprendre l’apparition historique de cette notion voir Mary D. Garrard, Artemisia Gentileschi, the image of the female hero in Italian baroque art, Princeton, Princeton university press, 1989, p. 154‑170.
27 Marie‑Félicie Pérez et Bruno Saunier, « Une série des femmes illustres ou femmes fortes par Guy François (1578 ?‑1650), In Situ [En ligne], 10|2009, mis en ligne le 19 mai 2009, consulté le 8 mars 2019. URL :http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/4514 DOI : 10.4000/insitu.4514.
28 Catherine Guillot, « Un décor exceptionnel du dernier tiers du xviie siècle découvert à Saint‑Galmier dans la Loire : premiers jalons », In Situ [En ligne], 35|2018, mis en ligne le 10 octobre 2018, consulté le 8 mars 2019. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/17362 ; DOI : 10.4000/insitu.17362.
29 Sophie Couëtoux, « Images de Preuses à Florence au xviie siècle », dans Mélanges de l’École française de Rome, Italie et Méditerranée, Rome, Paris, t. 110, no 2, 1998, p. 731‑753.
30 Nicole de Reyniès et Sylvain Laveissière, Isaac Moillon (1614‑1673), un peintre du roi à Aubusson, Paris, Somogy, 2005, p. 282. Mazarin possédait une tenture en huit pièces de Bruxelles.
31 Boccace, De mulieribus claris, xive siècle (1360‑1362). Sophie Cassagnes‑Brouquet, Un manuscrit d’Anne de Bretagne, les « Vies des femmes célèbres » d’Antoine Dufour, Rennes, Éd. Ouest-France, 2007. Opus de claris selectisque plurimis mulieribus a fratre Jacobo Philippo Bergomense, Ferraiae, Opera Lorenzo de’ Rossi, 1497. Symphorien Champier, La Nef des dames vertueuses, Lyon, J. Arnollet, 1503. Les Images ou tableaux de platte peinture des deux Philostrates, […] mis en françois par Blaise de Vigenère, Paris, Vve A. L’Angelier, 1614.
32 Sophie Cassagnes‑Brouquet, Chevaleresses, une chevalerie au féminin, Paris, Perrin, 2013, p. 159-160. Les Neuf Preuses sont Sémiramis, reine de Babylone, Sinope, Hippolyte et sa sœur Ménalippe, Lampéto et Penthésilée, souveraines des Amazones, Tomyris, reine des Massagètes, Teuca, reine d’Illyrie et Deiphyle, femme de Tydée roi d’Argos.
33 Ibid., p. 204.
34 Virgil Solis grave trois femmes de la Bible, Jahel, Esther, Judith, trois romaines, Lucrèce, Véturie, Virginie et trois figures saintes, sainte Hélène, sainte Brigitte, sainte Élisabeth de Thuringe.
35 Ferdinand Chardin, « Ornementation d’une maison de Strasbourg du xvie siècle », Revue archéologique, Paris, 1854-1855, p. 394‑412.
36 Revisiter la « Querelle de femmes », discours sur l’égalité inégalité des sexes, de 1400 à 1600, Armel Dubois‑Nayt, Nicole Dufournaud et Anne Paupert (dir.), et de 1600 à 1750, Danielle Haase-Dubosc et Marie-Élisabeth Henneau (dir.), Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2013.
37 Mary D. Garrard, op. cit., p. 167‑168
38 Giambattista Marino, La Galeria, Venetia, 1620 et Francesco Pona, Galerie delle donne celebre, Verona, 1632.
39 Catherine Pascal, « Galeries picturales, galeries littéraires : imitation et transposition de modèles dans Les Peintures morales (1640‑1643) et La Gallerie des femmes fortes (1647) du père Pierre Le Moyne », Textimage, Revue d’étude du dialogue texte‑image, Lyon, octobre 2012, p. 1‑25.
40 Catherine Pascal, « Les recueils de femmes illustres au xviie siècle », op. cit.
41 Réalités et représentations des Amazones, Guyonne Leduc (dir.), Paris, l’Harmattan, 2008.
42 Sophie Vergnes, Les Frondeuses, une révolte au féminin, 1643‑1661, Seyssel, Champ Vallon, 2013.
43 Didier Course, « Pourquoi Racine n’a-t-il jamais écrit de pièce sur Judith ? » dans Racine et/ou le classicisme, actes du colloque organisé par la North American Society for Seventeenth-Century French Literature et la Société Racine, Santa Barbara, 14 au 16 octobre 1999, Ronald W. Tobin (dir.), Biblio 17-129, Tübingen, G. Narr, 2001, p. 437‑448.
44 Nadège Fadili Leclerc, « Lucrèce à la Renaissance ou la tendance à la démythification. Violence morale vs plaisir charnel », Le Verger ‑ bouquet IV, juin 2013, p. 1‑21.
45 Grégoire de Tours, 1823, livre IX, p. 41, cité par Danielle Velde, op. cit., p. 325.
46 Jean Chapelain, La Pucelle ou La France délivrée, poëme héroïque, Paris, chez A. Courbé, 1656.
47 Barbara Bréjon‑Lavergnée, Nicole de Reyniès et Nicolas Sainte Fare Garnot, op. cit, p. 11.
48 Pierre Le Moyne, La Gallerie des femmes fortes, Paris, A. de Sommaville, 1647, incipit.
49 Jean‑Pierre Babelon, « L’hôtel de l’Arsenal au xviie siècle », L’œil, revue d’art, op. cit., p. 26‑58. Danielle Velde, « Les appartements de Marie de Cossé-Brissac à l’Arsenal de Paris », op. cit., p. 317‑325.
50 Citons Héda (Hesdin 1639), Arras (1640), Eré (Aire 1641), Bapome (Bapaume 1641), La Bassée (1641), Coullioure (Collioure 1642), Parpignan (Perpignan 1642), Graveline (1643).
51 Barbara Bréjon‑Lavergnée, Nicole de Reyniès et Nicolas Sainte Fare Garnot, Charles Poerson, op. cit., p. 102.
52 Alexandre Gady, op. cit., p. 74‑75.
53 Marianne Cojannot‑Leblanc, op. cit., p. 9‑17.
54 Nouvelles archives de l’art français, recueil de documents inédits, éd. Société de l’histoire de l’art, Paris, 1899, p. 35, Inventaire après décès de Charles de La Porte, duc de la Meilleraye, pair et maréchal de France, février 1664 : Port Louis, toute la terre, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Asie, la Hollande, la Flandre, l’Amérique, l’Afrique, la Terre Sainte, la Gaule et l’Europe.
55 Nouvelles archives de l’art français, op. cit., p. 27.
56 Tallemant Des Réaux, Historiettes, mémoires pour servir à l’histoire du xviie s., Paris, éd. MM. Monmerqué, de Chateaugiron et Taschereau, 1834-1835, t. 2, p. 57 : « Dans le cabinet de l’Arsenal, où tous les grands maîtres de l’artillerie sont peints, elle [la maréchale] a fait mettre le titre de prince à M. de Brissac, son grand‑père. »
57 Voir l’inventaire après décès de Charles de La Meilleraye dans Nouvelles archives de l’art français, op. cit., p. 29 : de nombreuses tapisseries sont citées dans l’appartement, dont une tapisserie de Gombault et Massé, en huit pièces, fabrique de Tours, une tenture de Flandres, une tapisserie des Gobelins en huit pièces rehaussées d’or, représentant les Amours des dieux, dessins de Vouet, une tapisserie des Gobelins représentant l’histoire de l’Ancien Testament, dessins de Vouet.
58 Ibid., p. 57, cité par Jean‑Pierre Babelon, « L’hôtel de l’Arsenal au xviie siècle », op. cit., p. 33.
59 Bibliothèque de l’Arsenal, ms-5049, Recueil de diverses généalogies et mémoires servans à l’histoire, 1643, p. 57.
60 Mémoires de Saint-Simon, éd. Arthur de Boislisle, Paris, L. Hachette, 1906, t. 19, p. 130.
61 Ibid., 1879, t. 1, p. 207-208.
62 Le Ballet de la marine, dansé devant Leurs Majestés, à l’Arsenac [sic], le 25 fevrier 1635. À Paris, chez Anthoine de Sommaville, au Palais, en la petite salle, à l’Escu de France. Avec privilège. 1635.
63 Raphaël Supiot, « Charles II de La Porte, maréchal de La Meilleraye », dans La Meilleraye, destin d’une famille aux xviie et xviiie siècles, op. cit., p. 39‑62.
64 Madame de Motteville, Chronique de la Fronde, éd. Jean‑Michel Delacomptée, Paris, Mercure de France, 2003, p. 560.
65 AMAE, MD français 875, fol. 37, [janvier 1649].
66 Barbara Bréjon‑Lavergnée, Nicole de Reyniès et Nicolas Sainte Fare Garnot, Charles Poerson, op. cit., p. 104. La chambre de La Meilleraye ayant été remaniée au xixe s., on ne peut savoir si ce tableau ornait la pièce où était présentée à l’origine la galerie des femmes fortes.
67 Marianne Cojannot‑Leblanc, op. cit., p. 9‑17.