1 Yves Rouspeau (1540-1601), poète protestant français auteur de Quatrains spirituels de l’honneste Amour, nouvellement mis en lumière, publiés à Paris en 1586. Cité par : Janine Garrisson-Estèbe, L’Homme protestant, Paris, Hachette, 1980.
2 Marc Lienhard, Martin Luther. Un temps, une vie, un message, Genève, Labor et Fides, 1991 ; Heinz Schilling, Martin Luther, Paris, Éditions Salvator, 2014.
3 Yves Krumenacker, Calvin, au-delà des légendes, Paris, Fayard, 2009.
4 Ibid., p. 381.
5 Janine Garrisson, Les Protestants au xvie siècle, Paris, Fayard, 1988. Il faut rappeler qu’il y avait à la tête de chaque Église réformée un conseil, ou consistoire, peuplé d’anciens (des notables) chargés de surveiller la discipline au sein du « petit troupeau ».
6 Philippe Chareyre, Le consistoire de Nîmes, 1561-1685, Thèse de doctorat, Université de Montpellier III, dactylogramme, 1987, 4 vol.
7 Janine Estèbe et Bernard Vogler, « La genèse d’une société protestante : étude comparée de quelques registres consistoriaux languedociennes et palatins vers 1600 », Annales E.S.C., 1976, 31-2, p. 362-388.
8 Sur la controverse religieuse, voir : Alain Joblin et Olivier Rota (dir.), La controverse religieuse des Évangiles à nos jours, Arras, Artois Presses Université, 2013. Notre contribution : « La controverse entre catholiques et protestants en France au xviie siècle », p. 117-130.
9 Bernard Dompnier, Le venin de l’hérésie. Image du protestantisme et combat catholique au xviie siècle, Paris, Éditions du Centurion, 1985.
10 Dominique Godineau, « La voix d’une Caille : une protestante au xvie siècle », CLIO, n° 15, 2002, p. 173-181.
11 Joël Cornette, Le xvie siècle. Chronique de la France moderne, Paris, SEDES, 1995.
12 Nancy L. Roelker, « Les femmes de la noblesse huguenote au xvie siècle », dans L’Amiral de Coligny et son temps, Actes du colloque, Paris, 24 au 28 octobre 1972, Paris, Société de l’Histoire du Protestantisme Français, 1974, p. 227-250.
13 Dominique Godineau, Les femmes dans la société française, xvie-xviiie siècle, Paris, Armand Colin, 2003.
14 Cité par Dominique Godineau, « La voix d’une Caille… », art. cité., p. 173.
15 Marianne Carbonnier-Burkard, « La Réforme en langue de femmes », dans Jean Delumeau (dir.), La religion de ma mère. Le rôle des femmes dans la transmission de la foi, Paris, Le Cerf, 1992, p. 173-192.
16 Voir à ce sujet : Bernard Cottret, Calvin, Paris, J.-C. Lattès, 1995, ch. 12, p. 275.
17 Sur le prophétisme protestant cévenol, voir : Daniel Vidal, L’ablatif absolu. Théorie du prophétisme. Discours camisards, Éditions Anthropos, 1977. Sur les prophétesses : Greg Monahan, « Prophétesses et rebelles : le rôle des femmes dans la guerre des camisards », dans Patrick Cabanel et Philippe Joutard (dir.), Les Camisards et leur mémoire, 1702-2002, Montpellier, Les Presses du Languedoc, 2002, p. 69-83.
18 Selon les propos d’un curé boulonnais en 1725 : Alain Joblin, Les protestants de la Côte au xviie siècle (Boulonnais, Calaisis), Paris, Honoré Champion, 2012.
19 Philippe Joutard (présenté par), Les Camisards, Paris, Gallimard/Julliard (Coll. Archives), 1976, p. 81-83. La Confession de foi précise le contenu des principaux dogmes d’une Église protestante. La première des Confessions de foi fut celle des Églises luthériennes rédigées par Philippe Melanchthon en juin 1530 (Confession d’Augsbourg). Les Églises réformées de France adoptèrent la Confession de La Rochelle en 1571.
20 Charles Bost, « Les prophètes des Cévennes au xviiie siècle », Revue d’Histoire et de Philosophie religieuse, Strasbourg, 1925, p. 401-430. Lucrèce Guignion fut arrêtée et fut emprisonnée dans la sinistre Tour de Constance où furent enfermées les protestantes récalcitrantes.
21 Edmond Hugues, « Mémoires d’Antoine Court », Société des livres religieux, Toulouse, 1885, 219 p.
22 Bibliothèque de la Société de l’Histoire du Protestantisme (Paris), Papiers Court, Ms. n° 600, f° 221.
23 On remarquera que le Livre de Tobie n’était pas retenu dans la Bible de Genève. On le trouvait dans les versions grecques de la Bible (Septante). Cette référence semble suggérer que la culture biblique de Jeanne Valladière était conséquente.
24 B.S.H.P.F., Papiers Court, Ms. n° 600, f° 376.
25 Ibid., f° 638.
26 Edmond Hugues, ouv. cité., p. 125.
27 Charles Bost, Recueil de documents sur le Musée du Désert, 1928, s.d., p. 25-36.
28 Charles Bost, « Prisonnières vivaraises de la Tour de Constance », Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français, Paris, janv-mars 1928, tome LXXVII, p. 156-164.
29 David-Augustin Brueys, Histoire du fanatisme de nostre temps, et le dessein que l’on avoit de soulever en France les mécontents du calvinisme, publié à La Haye en 1755.
30 Charles Bost, « Les prophètes des Cévennes… », art. cité., p. 415.
31 Greg Monahan, art. cité., p. 79.
32 Ibid., p. 74.
33 Pierre de Ronsard, Remonstrance au Peuple de France, 1572, tome 7, p. 71.
34 Cité par Dominique Godineau, « La voix d’une Caille… », art. cité., p. 176.
35 Joël Cornette, ouv. cité., p. 88.
36 Edmond Hugues, ouv. cité., p. 79. » !
37 Sur le rôle des femmes dans la société française : Janine Garrisson, Les Protestants…, ouv. cité., chap. V.
38 Cité par Pierre Bohler, « Illuminisme », Encyclopédie du protestantisme, Paris & Genève, Le Cerf/Labor et Fides, 1995, p. 714.
39 Dominique Godineau, Les femmes…, ouv. cité., p. 105.
40 René Taveneaux, Le catholicisme dans la France classique, 1610-1715, Paris, SEDES, 1994, 2 tomes.