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Proust traductologue : la traduction et ses métaphores dans les commentaires proustiens

p. 153-164


Extrait

1Marcel Proust a traduit deux essais de John Ruskin1 avant d’entamer la rédaction d’À la recherche du temps perdu. Il a pour ainsi dire connu, à ses heures et à sa manière, les délices et les affres de la traduction. Aussi une partie de la critique proustienne accorde-t-elle un rôle prépondérant à la réflexion théorique qui a découlé de cette expérience2. La traduction, donc, de La Bible d’Amiens (Ruskin 1904) et de Sésame et les lys (Ruskin 1906) a conduit Proust à réfléchir, à son insu et en profondeur, aux mécanismes et aux ressorts de la traduction littéraire.

2Toutefois, cette réflexion théorique ne se présente pas dans les paratextes des deux traductions sous la forme argumentée que nous lui connaissons dans les traités traductologiques. Il s’agira ici de montrer que les préfaces, les postfaces et les notes infrapaginales accompagnant, tel un carnet de bord du traducteur, les textes des deux traductions sont le lieu à la fois d’une théorisation et d’une métaphorisation du

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