Précédent Suivant

Le vivant dans les métaphores de la traduction à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles)

p. 131-142


Extrait

1Les auteurs de l’époque moderne1 utilisent fréquemment des métaphores ou comparaisons empruntées aux beaux-arts pour rendre compte de la traduction, à la fois comme pratique et comme résultat : représentation picturale, copie de tableau, gravure et estampe, statue sculptée à partir d’un bloc de pierre brute, envers d’une tapisserie (Chevrel, Cointre, Tran-Gervat 2014 : chap. V)… À première vue, la comparaison avec le vivant paraît moins répandue et semble postérieure, ce qu’aurait tendance à confirmer la consultation de la base TMT (Trésor des métaphores de la traduction)2. Elle est par exemple exploitée de manière remarquable, dans un texte de Valery Larbaud bien connu des spécialistes de la traduction, Sous l’invocation de saint Jérôme (Larbaud 1946 : 82-85)3. Le texte, réflexion d’un traducteur sur sa propre activité, est d’abord placé sous le signe de l’image cicéronienne de la balance :

Dans l’un des plateaux nous déposons l’un après l’autre les mots de l’Auteur, et dans l

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Précédent Suivant

Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.