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Les métaphores de la traduction dans les pièces liminaires des textes italiens à la Renaissance

p. 53-68


Extrait

« […] ad imitatione del sontuoso habito Francese, ch’ella
porta, [...] fargliene un’altro alla foggia Italiana [...] »1
(Bartas 1593 : f° A2 v°)

1Au XVIe siècle, on constate un essor de la traduction − Antoine Berman parlait d’un « accroissement massif du volume des traductions » (Berman 1988 : 23) − du latin aux langues vulgaires et surtout de vulgaire à vulgaire : « à la Renaissance, il n’était pas inhabituel pour un humaniste de “verser” ses savants traités latins dans la langue, sinon de son peuple, au moins de son roi », lit-on dans L’Autotraduction littéraire (Ferraro et Grutman 2016 : 7). Cette décision implique un changement de mentalité : on choisit son public et le traducteur affirme son rôle petit à petit et par négation, comme l’a bien souligné Berman : « il n’est pas auteur, il n’est pas exégète, il n’est pas spécialiste des langues, mais il est un peu de tout cela ». Chaque traducteur réfléchit sur son travail. Les pièces liminaires que les traducteurs et les imprime

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