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De l’intraduisibilité théorique à la traduisibilité pratique : étude de la traduction des noms propres dans Harry Potter

p. 361-373

Entrées d’index

Mots-clés : intraduisible, noms propres, limites, assimilation, créativité, Harry Potter


Extrait

Introduction1

1Définir l’intraduisible revient à définir la traduction. Or, rien n’est paradoxalement plus épineux. J.-R. Ladmiral parle même de la traduction comme d’un concept premier, comme il existe des nombres premiers (Ladmiral, 1995 : 418). Dans la mesure où définir la traduction nous emmènerait bien au-delà des limites du présent article, nous ferons nôtre la remarque de St Augustin sur le temps : « Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si j’étais désireux de l’expliquer à qui me le demande, à l’évidence, je n’en saurais rien » (Confessions, c. 400, Livre XI, § XIV). Par commodité, partons donc du principe que chacun sait ce qu’on entend par traduction et de fait par « intraduisible », même si, pour le cas qui m’occupe, je préfèrerais parler de limites à et de la traduction : les limites à la traduction constituent tout ce qui résiste à la traduction – ce qu’on appelle communément l’intraduisible – et les limites de la traduction é

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