1 Rachid Boudjedra, Le vainqueur de coupe, Paris, Denoël, 1981, p. 47.
2 Youssef Fatès, Sport et politique en Algérie, de la période coloniale à nos jours, Thèse en Sciences politiques, université Paris I, 2002.
3 Sont licenciés à Bordeaux Abdelhamid Skander ; Lens Mokhtar Arribi ; Lyon Ahmed Mihoubi ; Monaco Abderrahmane Boubekeur et Mustapha Zitouni ; Nantes Amar Kodja ; Saint-Étienne Assassi Fellahi et Rachid Mekhloufi ; Toulouse Hamid Bouchouk, Saïd Hadad et Abderrahmane Meftah ; Troyes Abdelaziz Ben Tifour et Saïd Ferrad. Sept se retrouvent en seconde division : à Alès Rachid Belaid ; Cannes Hamid Kermali ; Montpellier Boumedienne Abderrahmane ; Rouen Sliman Guitoun ; Sète Saïd Brahimi ; Toulon Hacène Chabri et Ahmed Firoud. Hamid Zouba joue à Niort au niveau amateur de 1955 à 1958 avant de passer professionnel à Nîmes de 1964 à 1966.
4 Selon Abdelmalek Sayad, ce sont les caractéristiques permettant d’apprécier la position que l’immigré occupe dans son groupe d’origine, comme l’origine géographique et/ou sociale, caractéristiques économiques et sociales de ce groupe, attitude du groupe, du sujet lui-même à l’égard du phénomène migratoire, telle qu’elle est établie par la tradition orale d’émigration. Abdelmalek Sayad, « Les trois “âges” de l'émigration algérienne en France » art. cité.
5 À l’exception d’Abderrahmane Defnoun, Mohamed Maouche, Kaddour Bekhloufi et Rachid Mekhloufi qui grandissent dans les quartiers européens de Saint-Eugène (Lavigerie) à Alger, de Saint-Antoine (espagnol) à Oran et la Cité Bon Marché à Sétif.
6 Benjamin Stora, Histoire de la Guerre d’Algérie 1954-1962, Paris, La Découverte, 1993 ; Omar Carlier, « Mouvements de jeunesse, passage des générations et créativité sociale : la radicalité inventive algérienne des années 1940-1950 », Nicolas Bancel, Daniel Denis et Youssef Fatès, De l’Indochine à l’Algérie, la jeunesse en mouvement des deux côtés du miroir colonial 1940-1962, Paris, La Découverte, 2003, p. 163-176 ; Jeannine Verdès-Leroux, « Les Français d’Algérie de 1830 à aujourd’hui », Yves Michaud, La Guerre d’Algérie 1954-1962, Paris, Odile Jacob, 2004, p. 63-85.
7 Les sept joueurs concernés sont Mohamed Bouricha Larbi Boussa, Hamid Kermali, Kamel Lemoui, Rachid Mekhloufi, Amokrane Oualiken et Amar Rouaï.
8 Youssef Fatès, Sport et politique en Algérie, de la période coloniale à nos jours, Thèse en Sciences politiques, université Paris I, 2002.
9 Thierry Terret, Histoire du sport, Paris, Presses Universitaires de France, 2007.
10 Ce terme européen désigne les différentes formes de manifestations équestres au Maghreb et, en particulier, la chevauchée de groupes et au fusil traditionnellement marocaine. Elles sont surtout populaires à l’Ouest et dans les régions subsahariennes d’Algérie.
11 Gilbert Grandguillaume, Arabisation et politique linguistique au Maghreb, Paris, Maisonneuve et Larose, 1983 ; Mahmoud Hussein, « L’émergence de l’individu dans les sociétés du Sud », Yves Michaud, L’individu dans la société d’aujourd’hui, Paris, Odile Jacob, 2002, p. 84-109.
12 Certains le côtoient en Algérie où, en fin de carrière, il signe à l’USM Bel-Abbès durant la saison 1955-1956 tout en étant convoqué en sélection d’Oranie que fréquentent Saïd Amara, Kaddour Bekhloufi, Abdallah Henni et Khennane Mahi.
13 Ahmed Arab, Embarek Chenen, Abderrahmane Defnoun, Abdallah Henni, Kamel Lemoui, Smaïn Ibrir, Mohamed Maouche, Amar Rouaï et Abderrahmane Soukhane. Mahfoud Kaddache, « “Les soldats de l’avenir” : les scouts musulmans algériens 1930-1962 », Nicolas Bancel, Daniel Denis et Youssef Fatès, De l’Indochine à l’Algérie, la jeunesse en mouvement des deux côtés du miroir colonial 1940-1962, Paris, La Découverte, 2003, p. 68-77.
14 Daniel Denis et Christian Pociello, À l’école de l’aventure, pratiques sportives de plein air et idéologie de la conquête du monde, Paris, Voiron, 2000.
15 Daniel Denis, « Le sport et le scoutisme, ruses de l’Histoire », Nicolas Bancel, Daniel Denis et Youssef Fatès, De l’Indochine à l’Algérie, la jeunesse en mouvement des deux côtés du miroir colonial 1940-1962, Paris, La Découverte, 2003, p. 195-209.
16 Nicolas Bancel, L’image, le corps. Sur l’usage en histoire de quelques formations non-discursives, Mémoire d’Habilitation à Diriger des Recherches, université Paris-Sud XI, 2003.
17 Christian Pociello, Les cultures sportives, Paris, Presses Universitaires de France, 1995.
18 Amar Rouaï ne la fréquente pas au Mouloudia El Eulma. Il affirme qu’à seize ans, en 1948, il « signe en première, directement en senior, sans avoir fait l’école de football. Il n’y a pas de juniors ».
19 En 1951, de l’ASSE à l’OMSE, Abderrahmane Defnoun parcourt le chemin inverse car il n’arrive pas à s’imposer comme titulaire. « Ils sont grands de taille et moi, petit », confie-t-il.
20 Saïd Amara du SC Bel-Abbès ; Saïd Brahimi de la Jeunesse Bônoise Athletic Club ; Kaddour Bekhloufi de l’ASM Oran ; Ali Ben Fadah du Gallia Sports ; Abdelaziz Ben Tifour de l’Olympic Hussein Dey ; Abderrahmane Boubekeur, Chérif et Hocine Bouchache, Mohamed Maouche et Hamid Zouba de l’ASSE ; Hamid Bouchouk du Club Universitaire de Constantine ; Abdallah Hedhoud (Widad Casablanca). Les dix-sept autres footballeurs formés dans des clubs musulmans sont Mokhtar Arribi, Saïd Hadad et Amokrane Oualiken du MC Alger ; Mohamed Bouricha du Widad Athletic Boufarik ; Hacène Bourtal du Mouloudia Olympique Constantine ; Hacène Chabri de l’USM Alger ; Abderrahmane Defnoun et Mustapha Zitouni de l’OMSE ; Smaïn Ibrir, Abderrahmane et Mohamed Soukhane de la JSEB ; Hamid Kermali et Rachid Mekhloufi de l’USM Sétif ; Abdelkrim Kerroum du MC Saïda ; Abdelkader Mazouz de l’USM Blida ; Ahmed Oudjani de la JSM Philippeville ; Amar Rouaï du Mouloudia El Eulma.
21 Michaël Manchon, Le Racing Universitaire d'Alger, un club sportif universitaire en milieu colonial 1927-1962, Calvisson, Jacques Gandini, 2005.
22 Saïd Amara, Kaddour Bekhloufi et Hamid Zouba, inscrits dans des clubs européens, bénéficient des accointances de leurs présidents pour échapper à l’appel des drapeaux. Considérés comme soutiens de famille, ils poursuivent leurs carrières locales encore quelques saisons.
23 Sur les douze footballeurs algériens interrogés formés dans un club musulman, seul Ahmed Arab du Widad Belcourt part en métropole avec son club avant de s’y professionnaliser. En mai 1953, « notre club nous offre un voyage d’agrément dans l’Allier parce qu’on réussit à nous placer dans les premiers pour monter en division supérieure », se souvient-il. Deux ans plus tôt, Abderrahmane Defnoun visite Valence et Barcelone avec son nouveau club de l’OMSE.
24 Charles-Henry Favrod, « La Suisse des négociations secrètes », Jean-Pierre Rioux, La Guerre d’Algérie et les Français, Paris, Fayard, 1990, p. 392-411.
25 Benjamin Stora, Histoire de la Guerre d’Algérie 1954-1962, Paris, La Découverte, 1993.
26 Philip Dine et Didier Rey, « Le football en guerre d’Algérie » art. cité.
27 La première harka est constituée dans l’Aurès dès novembre 1954. Mais pendant deux ans, l’expérience est limitée par la crainte des désertions et des fuites d’armes. C’est le Général Salan qui décide d’intensifier le recrutement de soldats et de supplétifs musulmans : sous son commandement, leur total passe de 38 000 hommes en janvier 1957 à 103 000 en décembre 1958, dépassant ainsi largement l’effectif maximal atteint par l’ALN au début de 1958. Guy Pervillé, « L'abandon des harkis », Charles-Robert Ageron, L'Algérie des Français, Paris, Éditions du Seuil, 1993, p. 303-312.
28 Guy Pervillé, « Le terrorisme dans la Guerre d’Algérie », Charles-Robert Ageron, L'Algérie des Français, Paris, Éditions du Seuil, 1993, p. 207-222.
29 C. E., « Poursuite ou arrêt du championnat d’Alger ? », L’Écho d’Alger, 20 mars 1956, p. 7.
30 Fatima Besnaci-Lancou, Prisons et camps d’internement en Algérie, les missions du Comité international de la Croix-Rouge dans la guerre d’indépendance 1955-1962, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant, 2018.
31 Nicolas Bancel, Daniel Denis et Youssef Fatès, « Introduction », Nicolas Bancel, Daniel Denis et Youssef Fatès, De l’Indochine à l’Algérie, la jeunesse en mouvement des deux côtés du miroir colonial 1940-1962, Paris, La Découverte, 2003, p. 7-11.
32 Yvan Gastaut, « Les footballeurs algériens à l’épreuve des identités nationales » art. cité.
33 Youssef Fatès, Sport et politique en Algérie, de la période coloniale à nos jours, Thèse en Sciences politiques, université Paris I, 2002.
34 Anonyme, Alger Football, organe officiel de la ligue d’Alger de Football-Association, bulletin hebdomadaire, n° 1438, 15 juin 1956, p. 1.
35 Ali Ben Fadah et Abderrahmane Defnoun signent à Alès ; Ahmed Neggache à Besançon ; Salah Lardjane à Bordeaux ; Hocine Bouchache, Gharbi, Abderrahmane et Mohamed Soukhane avec leur oncle Smaïn Ibrir au Havre ; Ben Dine Bey à Lille ; Abdelkader Mazouz à Nîmes ; Abda Bahloul et Benazzouz Mimouni à Perpignan ; Saïdi Zoubir au Red Star ; Mohamed Maouche à Reims ; Khennane Mahi à Rennes ; Hacène Bourtal à Sète et Saïd Amara à Strasbourg.
36 Fabien Archambault, « Alger Basket, une communauté sportive en guerres 1939-1962 », Fabien Archambault, Loïc Artiaga et Pierre-Yves Frey, L’aventure des grands hommes. Études sur l’histoire du Basket-Ball, Limoges, Pulim, 2004, p. 167-171.
37 Anonyme, « Voici le projet de statut des “joueurs contractuels” que présentera la ligue d’Alger à l’ULNA et au Conseil national de la FFF », L’Écho d’Alger, 29 octobre 1954, p. 4.
38 Didier Rey, « Les identités multiples : Corse et Algérie au miroir du football 1897-1962 » art. cité.
39 Didier Rey, Football et société en Oranie coloniale 1897-1962, Mémoire d’Habilitation à Diriger des Recherches, università di Corsica, 2010.
40 Philip Dine et Didier Rey, « Le football en guerre d’Algérie » art. cité.
41 Didier Rey, Football et société en Oranie coloniale 1897-1962, Mémoire d’Habilitation à Diriger des Recherches, università di Corsica, 2010.
42 Rachid Boudjedra, Le vainqueur de coupe, Paris, Denoël, 1981.
43 Jacques Marseille, « L’Algérie était-elle rentable ? », Charles-Robert Ageron, L’Algérie des Français, Paris, Le Seuil, 1993, p. 147-154.
44 Pierre Lanfranchi et Alfred Wahl, Les footballeurs professionnels des années 1930 à nos jours, Paris, Hachette, 1995.
45 Stanislas Frenkiel, Une histoire des agents sportifs en France, Neuchâtel, CIES Éditions, 2014.
46 Hocine Seddiki, Rachid Mekhloufi, l’imagination au bout du pied, Alger, Société Nationale d’Édition et de Diffusion-Ahmed Zabana, 1982.
47 Laurent Bocquillon, « Les footballeurs maghrébins sur la Côte d’Azur » art. cité.
48 Nicolas Kssis-Martov, La FSGT, du sport rouge au sport populaire, Montreuil, La Ville Brûle, 2014.
49 Abdelmalek Sayad, La double absence, des illusions de l'émigré aux souffrances de l'immigré, Paris, Le Seuil, 1999.