1 Thierry Adam,
Gynécologie du sport. Risques et bénéfices de l’activité physique
chez la femme, Paris, Springer, 2012, p. xxv-xxvii.
2 Anne Velez, Les Filles de l’eau. Une histoire des femmes et de
la natation en France (1905-1939), thèse d’histoire contemporaine
sous la direction de Christine Bard, université d’Angers, 2010,
p. 375 et 379.
3 Marie-Thérèse Eyquem, Pierre de
Coubertin, l’épopée olympique, Paris, Calmann- Lévy, 1966,
p. 200.
4 Le
Radical, 8 septembre 1900.
5 Annette Kellerman se produit par la
suite dans un genre de numéro qu’elle crée de toutes pièces, « the
swimming ornemental », voir Nancy Brooks, Robert Markel, Susan
Markel (dir.), For the Record : Women in Sports, New York, World
Almanac, 1985, p. 114. Le public peut admirer ses gracieuses
évolutions dans l’eau grâce à un énorme réservoir de verre posé sur
scène. La nageuse met en réalité ainsi au point les prémices des
ballets de natation synchronisée.
6 La Vie au Grand Air, 15 septembre
1905.
7 « None
of my sex will ever accomplish that particular stunt », Annette
Kellerman, How to Swim, New York, George H. Doran Company, 1918,
p. 27.
8 Steven A. Riess (éd.), Sports in
America from Colonial Times to the Twenty-first Century. An
Encyclopedia, vol. 1, Londres et New York, Routledge, 2015, p. 256
et A. Kellerman, How to Swim, op. cit., p. 44.
9 L’Homme Libre, 19 mars
1914.
10 Le premier
ouvrage a été publié chez George H. Doran Company à New York en
1918 et le second chez Priscilla Publishing Company en
1919.
11 En réalité, il s’avérerait
que le premier film où l’actrice principale apparaît nue a été
tourné en 1915 : voir Nicolae Sfetcu, The Art of the Movies, e-book,
2014. Pour une mise au point sur la disponibilité problématique des
copies des films dans lesquels Annette Kellerman a tourné, voir
Robert K. Klepper, Silent Films, 1877-1996. A Critical Guide to 646
Movies, Jefferson, McFarland & Company, 1999,
p. 303.
12 A. Velez, Les
Filles de l’eau, op. cit.
13 Édition du 10 août
1912.
14 Voir à ce propos le chapitre IX de l’ouvrage de
Michael K. Bohn, Heroes & Ballyhoo. How the Golden Age of the
1920s Transformed American Sports, Washington D.C., Potomac Books,
2009.
15 Figures évoquées dans
l’ouvrage de Gavin Mortimer, The Great Swim, New York, Walker &
Company, 2008.
16
Michel Tomasek, « L’Impossible échec de la Dunkerquoise Jeanne
Sion », dans Laurence Munoz (dir.), Usages corporels et pratiques
sportives aquatiques du XVIIIe au XXe siècle, Paris, L’Harmattan,
2008, t. 2, p. 89-99.
17 Épisode raconté
par Tim Dahlberg, America’s Girl. The incredible Story of How
Swimmer Gertrude Ederle Changed the Nation, New York, St Martin’s
Press, 2009, p. 1-26.
18 Cité
dans Paula Edelson, A to Z of American Women in Sports, New York,
Facts on File, 2002, p. 69.
19 Le nageur français Georges Michel sauve très
vite l’honneur masculin en surpassant le record de Gertrude Ederle :
il met en effet seulement 11 heures et 5 minutes pour traverser le
détroit, le 10 septembre 1926, soit un peu plus d’un mois après
l’Américaine.
20 Source web : http://www.bild.bundesarchiv.de/archives/barchpic/search/_1449140920.
La date d’août 1926 est bien indiquée. Cette photo figure également sur Commons
Wikimedia mais avec la date erronée de juillet 1930 (https://commons.wikimedia.org/
wiki/File:Bundesarchiv_Bild_102-10212,_Gertrud_Ederle.jpg?uselang=fr).
21 Un résumé du parcours biographique de Gertrude Ederle est
fourni par Janet Woolum, Outstanding Women Athletes : Who They are
and how They Influenced Sports in America, Phoenix, Oryx Press,
1999, p. 113-115
22 Sur cette
remise en cause, voir Glenn Stout, Young Woman and the Sea : How
Trudy Ederle Conquered the English Channel and Inspired the World,
Boston, Hougthon Mifflin Harcourt, 2009, p. 294-295.
23 Claude Fouret, « 1926 : la bataille de la
Manche à la nage », Staps, 2004/4, n° 66, p. 50-51. On trouvera
dans cet article un récit haletant du déroulement de l’exploit
de Gertrude Ederle avec une analyse de la place de cet exploit
dans la montée du nationalisme sportif.
24 Martine
Duclos, « Activité physique et masse grasse chez la femme », dans
Jean- Claude Chatard (dir.), Sport et santé : quelle activité
physique pour quelle santé ?, Saint-Étienne, Publications de
l’université de Saint-Étienne, 2004, p. 123.
25 Frank I. Katch, Victor L. Katch, William D.
McArdle, Essentials of Exercise Physiology, Philadelphie, Lippincott
Williams & Wilkins Health, 2000, p. 285.
26 Ashley Montagu, The Natural
superiority of women, Oxford, Altamira Press, 1999, p. 114. Les
interrogations sur les capacités plus importantes des femmes dans la
discipline de la nage d’endurance ont été soulevées dès le lendemain
du 6 août 1926, et des explications surprenantes ont été émises. On
lit ainsi sous la plume d’une certaine Alice Nesce : « Quand
Gertrude Ederle traversa la Manche à la nage on se demandait, devant
un tel exploit, si après tout le sexe féminin n’était pas le plus
résistant. Des spécialistes parcoururent les archives pour tâcher de
vérifier la valeur de cette observation et de savoir si vraiment la
femme est capable de supporter les fatigues physiques avec plus
d’endurance qu’un homme. Il est écrit que l’anatomie féminine
comporte moins de nerfs que le corps masculin et peut, en
conséquence, supporter plus facilement la souffrance » (« Une femme
sportive dans un film d’aventures », Comoedia, mardi 17 février
1931).
27 Henry Decoin, La Natation, brochure éditée
chez Nilsson, Paris, sans date, probablement seconde moitié des
années 1920.
28
Sunday Express, 29 août 1926.
29 Sunday Herald Tribune, 29 août
1926.
30
Clearfield Progress, 24 août 1926.
31 Doloranda Pember, « Mercedes Gleitze
(1900-1981) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford,
Oxford University Press, online edition Jan 2011 : http://0-www-oxforddnb-com.catalogue.libraries.london.ac.uk/index/37/101037459/, consulté le 3 août 2015.
Mercedes Gleitze est la première nageuse britannique à avoir
traversé la Manche. Elle est la première femme du monde qui ait
vaincu le détroit de Gibraltar à la nage en 1928.
32 32 Alex
Newson, Fifty Watches That Changed the World, Londres, Conran
Octopus, 2015, p. 22-23. D’après certaines informations,
Mercedes Gleitze ne portait pas la montre au poignet mais
l’avait accrochée autour de son cou.
33 Ciara Chambers, « An
Advertiser’s Dream : The Construction of the “Consumptionist”
Cinematic Persona of Mercedes Gleitze », Alphaville : Journal of
Film and Screen Media, Issue 6, Winter 2013. http://www.alphavillejournal.com/Issue6/HTML/ArticleChambers.html.
34 Voir
l’article sur Florence Chadwick dans Susan Ware (éd.), Notable
American Women : A Biographical Dictionary completing the
Twentieth Century, Cambridge, Belknap Press, 2004, p. 110-111.
Le premier homme à avoir accompli la traversée dans les deux
sens de manière non continue est le Britannique Edward H. Temme
en 15 heures 34 minutes, avec une première traversée accomplie
en 1927, la seconde en 1934.
35 La
dernière édition de la course organisée par le London Daily Mail
date de 1959.
36 Les temps enregistrés officiellement pour
chacune des traversées de Greta Andersen et cités ici sont tirés
du site de la Channel Swimming Association, http://www.channelswimmingassociation.com/swims/?q=andersen consulté le
20 août 2015. Voir la notice biographique de cette nageuse,
championne dans d’autres catégories de natation, dans N. Brooks,
R. Markel, S. Markel (dir.), For the Record…, op. cit.,
p. 129-130.
37 A. Montagu,
The natural superiority of women, op.cit., p. 113.
38 Jean-Pierre
de Mondenard, « Les Mangeuses d’hommes. Les femmes gagnent la
Manche », Sport et Vie, n° 21, novembre-décembre 1993,
p. 15.
39 Voir la biographie
de Cynthia Nicholas dans l’article signé Barbara Schrodt sur le
site http://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/cynthia-nicholas/
consulté en septembre 2015.
40 Voir le site http://www.queenofthechannel.com, consulté en
septembre 2015 ; si l’on fait le décompte, Alison Streeter a
traversé 43 fois la Manche à la nage, record absolu et invaincu
jusqu’à ce jour, hommes et femmes confondus. Kevin Murphy,
« King of the English Channel », a accompli « seulement » 34
fois le mythique parcours.
41 Nord Littoral, 11 août
2015.
42 Le record masculin de la traversée simple de la Manche à la
nage est détenu par l’Australien Trent Grimsey avec un temps de
6 heures et 55 minutes, enregistré en 2012. Voir la liste des
records sur http://www.dover.uk.com/channelswimming/records.php
consultée en octobre 2015.
43 Rappelons
pour mémoire que l’Américaine Lynne Cox a, à deux reprises,
établit le record absolu, tous sexes confondus, de vitesse pour
la traversée de la Manche à la nage : en 1972 avec un temps de
9 heures 57 minutes et en 1973 avec 9 heures 36
minutes.
44
http://www.bbc.com/news/uk-england-kent-10782301 ;
page en date du 27 juillet 2010, consultée en
septembre 2015.
45 Le 14 juillet 2013, la nageuse Susan Taylor,
victime d’un malaise, succombe alors qu’elle est en train de
traverser la Manche. Loin d’être une sportive aguerrie, la
Britannique de 34 ans cherchait par son action à lever des fonds
pour une œuvre caritative, de la même façon que Jackie Cobell.
Nombreuses sont les nageuses citées dans cet article qui ont mis
leur énergie au service d’une cause altruiste, de Gertrude
Ederle qui s’est consacrée à l’apprentissage de la natation
auprès des enfants atteints de surdité – mal dont elle-même
souffrait – à Chloé McCardel qui travaille en collaboration avec
l’association Swim Across America dont le but est la lutte
contre le cancer.
46 Voir à ce sujet l’analyse assez radicale de Kate Millett,
La politique du mâle, Paris, Seuil, Points actuels, 1993 (1re
édition, 1971), livre qui a fait date dans l’histoire de la
pensée féministe.
47 Greg Whyte, Achieve the
Impossible: how to overcome challenges and gain success in
life, work and sport, Londres, Bantam Press, 2015,
chapitre I.