1 Voir sur cette question notamment : Jean-François Wagniart, « Les Migrations de pauvres en France à la fin du XIX^e siècle », Genèses, 1998, vol. 30, n° 1, p. 30-52 ; Jean- Luc Mayaud, Gens de la terre, la France rurale 1880-1940, Paris, Le Chêne, 2002 ; Ronald Hubscher, L’Immigration dans les campagnes françaises XIX^e-XX^e siècle, Paris, Odile Jacob, 2005.

2 Et ce jusqu’à la loi du 1er mars 1994.

3 Distinct du « vagabondage qualifié » et du « vagabondage spécial ».

4 Patrick Gaboriau, SDF à la Belle Époque, Paris, Desclée de Brouwer, 1998, p. 105.

5 Archives départementales du Nord (désormais AD Nord), 1 T 296/1, lettre du maire de Roubaix au préfet de Lille, 10 juillet 1854.

6 Ronald H. Hubscher, L’Agriculture et la société rurale dans le Pas-de-Calais du milieu du XIX^e siècle à 1914, Arras, Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, 1979, p. 152.

7 André Gueslin, Gens pauvres, pauvres gens dans la France du XIX^e siècle, Paris, Aubier, 1998, p. 52.

8 Ronald H. Hubscher, L’Agriculture…, op. cit., p. 148-150.

9 Claude Duneton, Histoire de la chanson française, Paris, Seuil, 1998, vol. 1, p. 868.

10 Ibid., p. 533.

11 Ibid., p. 883.

12 Jean Denise, Les Enfants de Jean Bart. Carnaval, Chansons et parler dunkerquois, Coudekerque-Branche, l’auteur, 1977, p. 46-47.

13 C. Duneton, Histoire de la chanson française, op. cit., p. 899-902.

14 Dans le Pas-de-Calais, en janvier 1818 par exemple, AN, F7 6839.

15 À Arras, le 22 mars 1821, un tailleur prévenu d’avoir mis une chanson séditieuse en circulation a été arrêté. Mais on ne le suspecte pas d’en être l’auteur, ibid.

16 Dans la Somme, en mars 1818, « Le Baron de Lanturlu, ou le féodalisme désappointé » a été chanté dans un café par un chanteur public et organiste et sa femme. L’imprimeur, soupçonné, dit que la chanson est extraite des « Soupers de Momus », ibid.

17 AN, F7 6996, dossier 14 208, lettre et rapport de gendarmerie du 8 juillet 1830.

18 Ibid., lettre du préfet de l’Aisne au ministre de l’Intérieur, du 8 juillet 1830.

19 Voir entre autres le témoignage de J.-J. Esmieu (1762-1832), réédité dans La Vie pénible et laborieuse du colporteur Esmieu, Barcelonnette, Les Alpes de lumière, musée de la vallée, 2007.

20 Claire Krafft-Pourrat, Le Colporteur et la mercière, récit et enquête, Paris, Denoël, 1982.

21 AD Nord, M. 192/5.

22 À partir de la révolution de 1848, le colportage surtout, et la librairie dans une moindre mesure, sont étroitement surveillés : la loi de juillet 1849, l’impôt sur le roman-feuilleton en 1850, la commission du colportage formée en 1852 déterminent le contexte et les moyens de cette surveillance.

23 AD Nord, M. 208/193.

24 Archives départementales du Pas-de-Calais, 10 T 2 à 4.

25 Jean-Yves Mollier, Louis Hachette, le fondateur d’un empire, Paris, Fayard, 1999.

26 AD Nord, M. 192/1, dossier 3793.

27 Lettre du 13 mai 1884 de Victoire Colle au préfet du Nord, AD Nord, M. 192/1.

28 Jean-Yves Mollier, « La Librairie de trottoir à la Belle Époque », dans Jean-Yves Mollier (dir.), Le Commerce de la librairie en France au XIX^e siècle, Paris, IMEC/ MSH, 1997, p. 235.

29 Sur le modèle du célèbre « Almanach du Père Gérard » de Collot d’Herbois, 1791.

30 Isabelle Olivero, « Les Propagandes catholiques et républicaines dans la librairie au début de la IIIe République », dans Jean-Yves Mollier (dir.), Le Commerce de la librairie…, op. cit., p. 247.

31 Assemblée générale des comités catholiques du Nord-Pas-de-Calais tenu à Lille les 13, 14 et 15 novembre 1874, Rapport lu par P.-M. Laroche, d’Arras, Arras, A. Planque et Cie, 1875.

32 Ibid., p. 6.

33 Ibid., p. 5-6.

34 AD Nord, M. 208/93.

35 Ibid.

36 AN, F7 12238, autorisations mensuelles pour 1854.

37 AD Nord, 1 T 296/15.

38 C. Duneton, Histoire de la chanson française, op. cit., vol. 2, p. 643.