Pierre Brumoy s.j.
Réflexions sur l’Hippolyte d’Euripide et sur la Phèdre de Racine1
p. 243-253
Texte intégral
1Monsieur Racine dans sa Phèdre a pris une route un peu différente d’Euripide. Car, 1°. Pour amener l’épisode ou l’action subalterne, si fort à la mode sur notre Théâtre, & dont il semble ne pouvoir plus se passer, ce grand Poëte déguise presqu’entierement Hippolyte, & loin de le supposer Philosophe & insensible aux traits de l’amour, comme il l’étoit, il le fait amoureux, & amoureux d’Aricie fille de ce Pallas, que Thésée avoit fait mourir par politique ; ce qui sert véritablement à donner une nouvelle activité à la passion de la Reine, qui découvre avec un mouvement jaloux qu’elle a une rivale.
22°. Il met sur le compte de la confidente de Phèdre le dessein d’accuser Hippolyte. Cela lui a paru trop bas pour une Princesse, suivant nos maniérés ;
Moi, dit-elle, que j’ose opprimer & noircir l’innocence. [Phèdre, Acte III, scène 3, vers 893]
3Cependant la chose revient presqu’au même, puisque chez lui Phèdre permet & autorise dans l’esprit de Thésée cette horrible accusation.
Fais ce que tu voudras, je m’abandonne à toi ;
Dans le trouble où je suis, je ne puis rien pour moi. [ibid., vers 911-912]
4Et cela sur le principe d’Œnone sa confidente.
Le sang innocent dût-il être versé ;
Que ne demande point notre honneur menacé ?
C’est un thrésor trop cher pour oser le commettre :
Quelque loi qu’il vous dicte, il faut vous y soumettre,
Madame, & pour sauver notre honneur combattu,
Il faut immoler tout, & même la vertu.
[ibid., vers 903-908].
5Il s’ensuit seulement qu’Euripide fait agir Phèdre, moins en Princesse qu’en femme, & que Racine sauve les dehors de l’une, sans diminuer beaucoup la noirceur de l’autre.
6Du reste il convient, & il est vrai, qu’il a emprunté d’Euripide les plus grands traits dont il a orné la plus brillante de ses pièces. On le reconnoîtra assez par la comparaison. On trouvera même qu’il n’a pas porté l’imitation aussi loin qu’il le pouvoit, sur-tout quant au désordre de Phèdre, qui n’ose dire son secret, & qui veut pourtant qu’on le devine. Le fil qu’il a suivi l’a encore contraint de négliger d’autres beautés que le Poëte Grec a sçu mettre en œuvre avec beaucoup d’art, comme sont les regrets que Thésée témoigne à la mort de Phèdre, & la Scène d’Hippolyte mourant.
7 Je sçai que cette peinture exacte de la nature qui va jusqu’à mettre sous les yeux des spectateurs une Princesse morte, ne seroit pas de notre goût. Aussi n’ai-je garde de blâmer Racine, qui a dû se conformer à nos idées : mais enfin, je le répète, & l’on ne sçauroit trop le répéter, il faut se transporter à Athènes, & oublier les mœurs & la manière de penser de Paris, si l’on veut faire justice aux Anciens.
8Une chose bien singulière, c’est que la Tragédie d’Euripide & celle de Racine roulent entièrement sur un point un peu délicat, & qui a paru à bien des personnes éclairées, être un fonds tout-à-fait défectueux, & même d’une conséquence dangereuse pour les mœurs : mais d’un autre côté cet article si scabreux, ce défaut, s’il faut l’appeler ainsi, fait l’ame de l’une & de l’autre piéce, & il y produit tellement ce trouble intéressant, & cette agitation majestueuse de la Tragédie, qu’on ne peut s’empêcher de lui faire grâce. Quoique j’aye tâché d’en démêler la raison au sujet de l’Œdipe, où l’objection a également lieu, je crois devoir ajuster plus au long ma réponse à la Tragédie de Phédre & d’Hippolyte, pour justifier les applaudissemens de la Gréce & de la France. Voici donc la question.
9Comment présenter de sang froid à des hommes raisonnables, à plus forte raison à des chrétiens, une personne agitée malgré elle d’un amour non-seulement involontaire, mais qui n’est qu’un pur effet de la colère des Dieux ? cela ne paroît-il pas choquer en même tems, & la Divinité devenue auteur du crime, & la probité humaine qu’on force en quelque sorte à devenir criminelle ? A cela Racine, loin de répondre directement, se contente de faire observer que c’est en ce tour que consiste la beauté de son sujet, & sa conformité aux régies d’Aristote. « Ce sujet a, dit-il, toutes les qualités qu’Aristote demande dans le héros de la Tragédie, & qui sont propres à exciter la compassion & la terreur. En effet Phèdre n’est, ni tout-à-fait coupable, ni tout-à-fait innocente. Elle est engagée par sa destinée & par la colère des Dieux dans une passion illégitime, dont elle a horreur toute la première. Elle fait tous les efforts pour la surmonter : elle aime mieux se laisser mourir que de la déclarer, à personne, et lorsqu’elle est forcée de la découvrir, elle en parle avec une confusion qui fait bien voir que son crime est plûtôt une punition des Dieux, qu’un mouvement de sa volonté ». [Préface de Phèdre]
10On voit par ces paroles de Racine, que la difficulté subsiste toujours : car enfin cette punition convient-elle, & aux Dieux qui la procurent, & à la personne vertueuse qui en est l’innocente victime ? on pourroit dire avec Stiblinus2, que tout ceci chez les Anciens mêmes n’étoit qu’une fable allégorique, pour nous montrer que l’oisiveté & la mollesse figurées par Venus sont la cause des honteux égaremens des hommes ; mais après tout, l’allégorie pèche toujours en elle-même faute de vraisemblance ; & c’est à cette enveloppe que les spectateurs s’arrêtent, comme le lecteur dans les fables d’Esope s’arrête à l’image, aussi-bien qu’à la vérité qu’elle cache.
11Je crois donc qu’il est nécessaire de convenir que le systême fabuleux des Anciens admettoit dans leurs Dieux de véritables indécences, pour favoriser leurs propres penchans, & qu’il faisoit un accord monstrueux d’une sorte de fatalité inconcevable, avec un usage tel quel de la droite raison, ensorte que suivant cette double idée, Phédre leur paroissoit coupable & malheureuse ; malheureuse de se voir la proie de Venus, coupable d’écouter, ou du moins d’avouer une passion qu’elle ne devoit songer qu’à éteindre, puisque la Divinité qui la forçoit d’aimer, ne la forçoit pas, quoi qu’en dise Racine, de céder à cet amour, ni de se deshonorer par un aveu qui la rendoit plus criminelle.
12Or dans les sujets fabuleux, tels que celui-ci, où les Dieux jouent leur rôle (ainsi que dans les fables d’Esope, où les bêtes parlent & agissent comme animaux raisonnables), le lecteur, sans examiner si les Anciens ont bien ou mal pensé, entre naturellement dans tout le systême de la fable qu’il suppose établi. Quelque défectueux, quelque ridicule qu’il lui paroisse, il s’y prête plus aisément encore qu’aux mœurs étrangères ; & le bon sens le veut ainsi, parce que la fable est plus connue que certains usages étrangers. S’aviseroit-on en effet de trouver mauvais qu’un peintre représentât Hippolyte traîné sur la poussière à la vûe du monstre qui a effrayé ses coursiers ? non ; ce monstre tout imaginaire qu’il est, ne blesse point les yeux, & la fable est aussi indifférente à la peinture que l’histoire. L’histoire même, si elle est peu connue, trouve moins de créance que la fable. Ainsi l’on seroit peut-être choqué qu’un peintre peignît Hippolyte au milieu des Philosophes de son tems, plûtôt que parmi une troupe de chasseurs, parce que ce jeune Prince est moins connu en qualité de Philosophe, qu’en qualité de chasseur.
13Sur ce principe, qui me semble vrai, je ne suis pas surpris de l’impression, étonnante, que Phédre a faite sur les esprits de tous les tems, aussi-bien qu’Œdipe, & je ne vois pas que cela puisse tirer à conséquence pour la morale & la vertu, puisqu’après tout Œdipe & Phédre sont punis, & de leurs fautes véritables, & de leurs crimes involontaires ; outre que le spectateur qui s’accommode à la fable pour le spectacle, n’est pas assez peu sensé pour en faire la régie de ses pensées & de sa conduite. Il faut même que les critiques de Phédre & d’Œdipe ayent fait un effort d’esprit pour trouver à redire qu’on adoptât un systême, qui tout faux qu’il est, a été reçû dans l’antiquité, & d’où résultent de si grandes beautés.
14On sçait bien que ces deux personnages devroient parler & agir autrement, s’ils étoient chrétiens : mais ce n’est pas la question. Il est naturel d’aimer à les voir tels qu’ils ont été ; & pour n’y pas prendre plaisir, il faut recourir à ses réflexions, & vouloir rapprocher les mœurs antiques des nôtres ; chose qui fait le malheur des Tragiques Grecs, que l’on condamne souvent avec aussi peu de raison, qu’ils en auroient à nous condamner sur le même pied s’ils revenoient au monde. Voilà, si je ne me trompe, le dénouement de la difficulté proposée, dénouement conforme au principe si simple que j’ai tâché d’établir, à sçavoir qu’il faut, pour juger sainement des ouvrages anciens & modernes, envisager la nature telle que les auteurs l’ont peinte, c’est-à-dire, avec les appanages accessoires des idées & des maniérés de leur siécle, bonnes ou mauvaises, il n’importe.
15On a dû trouver encore dans Euripide une difficulté indépendante des mœurs, & que M. Racine a prévenue avec soin ; c’est qu’on ne sçait ce que devient la Confidente de Phédre après qu’elle a été chassée honteusement de la présence de sa Souveraine. Il est croyable qu’elle s’exile ou se tue ; mais le Poëte n’en dit mot, & il ne vient pas même à l’esprit de Thésée, quoique très-inquiet sur la cause qui a porté son épouse à se donner la mort, d’interroger cette Confidente, ou de demander du moins ce qu’elle est devenue. Il se contente d’une interrogation vague ; & sur le silence glaçant de sa maison réunie autour de lui, il dit3, quoi, personne ne répond ? c’est donc en vain que je rassemble dans mon Palais tant de personnes dévouées à mon service ! [Hippolyte, vers 842-843] puis il en revient aux regrets, sans songer à la Confidente, qui devoit être au fait plus qu’aucun autre. Cela a bien l’air d’un défaut, à moins qu’on ne dise, qu’en effet on voit assez que cette femme éperdue & frappée de sa disgrace, comme d’un coup de foudre, s’est éclipsée ou s’est tuée, surtout après ces effrayantes paroles de Phédre, tais-toi, j’ai trop écouté tes perfides conseils ; j’en suis la victime, garde-toi de reparaître à mes yeux, songe à ta destinée, j’aurai soin de la mienne. [Hippolyte, vers 706- 709] La chose est d’autant plus naturelle que c’est sur un pareil adieu, que M. Racine suppose qu’Œnone désespérée s’est précipitée dans la mer.
Je ne t’écoute plus, va-t-en monstre exécrable,
Va, laisse-moi le soin de mon sort déplorable.
Puisse le juste Ciel dignement te payer, & c. [Phèdre, IV, 6, vers 1317-1319]
16Après tout un petit mot dans la piéce d’Euripide n’auroit rien gâté pour lever ce scrupule qui paraît fondé.
17On ne doit pas être plus content du prologue de Venus, qui prévient la plûpart des principaux événemens. C’est le défaut perpétuel d’Euripide, que Sophocle a soigneusement évité4.
18Il y a peut-être outre cela quelque chose à redire au Chœur, qui promet à Phédre un secret coupable, & qui laisse mourir Hippolyte faute de révéler la vérité. Il est vrai que ce Chœur est composé de femmes attachées aux intérêts de la Reine, & engagées au silence par un serment. Aussi cela ne peut-il s’excuser que sur la délicatesse scrupuleuse des Grecs à l’égard des sermens mêmes téméraires ; & Hippolyte en est une grande preuve, lui qui aime mieux mourir que de violer un serment sorti de sa bouche par surprise, & prononcé sans raison. Euripide lui-même, au sujet de cette Tragédie, n’éprouva que trop cette délicatesse de ses spectateurs, puisqu’on voulut, dit Aristote5, & après lui Cicéron6, lui susciter une affaire très-sérieuse sur ce vers de son Hippolyte,
Ma langue a prononcé le serment : mais mon cœur l’a désavoué. [Hippolyte, vers 612]
19quoique ce même Hippolyte meure plûtôt que de manquer à ce serment. Ce n’est pas que dans la pratique les Grecs en fussent plus religieux observateurs de leur parole. On sçait que la foi Grecque a passé en proverbe7 mais leur morale étoit sévère, si leurs mœurs ne l’étoient pas, & c’est assez le train des hommes dans tous les lieux & dans tous les tems.
20Autre défaut apparent ou réel du Chœur, ou plûtôt de Phédre par rapport au Chœur. Comment cette Princesse, qui marque tant de répugnance à faire l’aveu de sa flamme à une Confidente qui l’a élevée, peut-elle se déterminer à rendre dépositaire d’un secret si délicat, une troupe de femmes qui dévoient lui être plus étrangères que sa Confidente, & devant qui elle avoit rougi elle-même de laisser entrevoir quelques signes obscurs de sa passion ? vaincue par les importunités de sa nourrice, & prête à mettre en plein jour l’affreuse vérité [Phèdre, IV, 5, vers 1202], comme parle Racine, ne pouvoit-elle pas, ne devoit-elle pas même écarter des témoins incommodes, peut-être malveillans & indiscrets, (c’étoient des femmes, & elles ne s’épargnent guère), des témoins en un mot qui pouvoient plus lui nuire que lui servir, & tout au moins inutiles à ses desseins ?
21On peut répondre qu’il n’est pas surprenant à ceux qui étudient le cœur humain, qu’une telle passion, qui ne connoît ni prudence, ni bornes, fasse une action imprudente sans en considérer les dangereuses suites : que Phédre, qui a lutté si long-tems contre elle-même, doit assez naturellement céder à la curiosité peu suspecte des femmes de sa Cour qui plaignent ses maux, aussi-bien qu’aux prières importunes de sa Confidente : que son secret semblable à un pesant fardeau lui échappe plûtôt qu’elle ne le dit ; qu’enfin le trouble où elle est l’empêche de voir qu’elle peut se perdre en parlant, même à des personnes engagées au secret par leur devoir. Bien plus, elle a épuisé, comme elle le dit expressément, tous les moyens d’étouffer son amour : sa longue résistance, & son silence obstiné lui ont, dit-elle, peu réussi. Elle ne voit de ressource pour sauver son honneur & sa vertu, que le trépas auquel elle s’est déjà condamnée. Il s’agit de justifier cet attentat sur ses jours dont on lui demande compte par tendresse pour elle. Le parti qu’elle a pris de se laisser mourir lui paraît si glorieux, qu’elle ne fait point difficulté d’en avouer le motif, & de publier à ce prix un involontaire amour, qu’elle veut punir par une mort volontaire. Son secret déclaré dans ces circonstances, la rend dès-lors plus estimable aux yeux de celles qui l’écoutent, comme la Confidente le lui avoit prédit. Enfin elle se met, en le déclarant, dans la nécessité de mourir, & de mourir vertueuse : raisons plus spécieuses que solides, j’en conviens ; mais ce sont justement celles que la passion long-tems combattue adopte d’autant plus aisément, qu’elle cherche à tromper la vertu, & que la vertu elle-même se lasse d’être seule témoin de ses combats.
22Si ces excuses, quoique puisées du fonds même d’Euripide, paraissent trop tirées & ne satisfont pas les critiques du Théâtre ancien, ils conviendront au moins que par-là le Poëte a diminué avec assez d’adresse le défaut presque inséparable des Chœurs, dont la préférence éternelle produit un spectacle toujours beau, souvent nécessaire, mais quelquefois embarrassant pour les acteurs principaux. On voit bien qu’Euripide a voulu sauver ce défaut, & conserver le Chœur : car si ce personnage, à plusieurs têtes, avoit ignoré l’amour de Phédre, il aurait été muet & sans action. Il devenoit inutile, & privoit la Scène d’un de ses plus beaux ornemens.
23Il peut se trouver encore quelques autres difficultés, d’autres défauts si l’on veut ; mais outre qu’ils sont plus légers, les partisans outrés des Anciens ne conviendront pas qu’il y en ait, & ceux qui se déclarent trop par inclination pour les Modernes, remarqueront assez ce qu’il y a de répréhensible. Je prie seulement les uns & les autres de relire à ce sujet la Phédre de M. Racine. Si elle y gagne dans leur esprit, j’ose dire que ce ne sera pas tout-à-fait au préjudice de son modèle, puisque l’inventeur a toujours une bonne part à la gloire de celui qui perfectionne après lui.
24Comme Séneque a traité aussi le même sujet en latin, peut-être ne sera-t-on pas fâché de voir d’un coup d’œil sa manière d’y procéder ; & l’on remarquera que Racine, sans en dire un seul mot, dans sa préface, (ce qui me surprend)8, a puisé dans ce Poëte plusieurs belles choses qu’il a sçu rendre encore plus belles, & entr’autres un grand morceau qu’il s’est presque contenté de traduire9. Quant au reste, il l’a laissé pour ce qu’il vaut, & il a eû raison.
Notes de bas de page
1 Dans Le Théâtre des Grecs, Édition d’Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, MDCCXXXII, II, p. 279-293.
2 Stiblinus : Kaspar Stiblin (XVIe siècle, dates exactes inconnues), humaniste bâlois, fit paraître (Basileae, 1562) une édition complète d’Euripide avec traduction latine (« Euripides [...] in latinum sermonem conversus »).
3 Brumoy renvoie à une structure en actes et scènes qui n’existait pas. Nous indiquons tout au long la référence aux vers d’Euripide.
4 « Aristophane l’a fait sentir dans ses Grenouilles » [note de Brumoy]. [= Les Grenouilles, débat entre Euripide et Eschyle, arbitré par Dionysos]
5 « Aristote, Rhétorique, III, 15 » [note de Brumoy].
6 « Cicéron, De Officiis, 1.3, § 29 » [note de Brumoy].
7 Allusion au « Timeo Danaos et donaferentes » de Virgile (Énéide, II, 49) [ « Je crains les Danaens même quand ils portent des offrandes ».]
8 Racine mentionne en fait brièvement Sénèque dans sa Préface (édition de G. Forestier, Bibliothèque de la Pléiade, 1999, p. 818) : « Hippolyte est accusé dans Euripide et dans Sénèque d’avoir en effet violé sa belle-mère. Vim corpus tulit » (cf. infra, Batteux, « 5e Observation », p. 270). Mais il est vrai que Racine ne reconnaît pas sa dette envers l’auteur latin.
9 Allusion aux vers 634-652 (acte II, scène 5) de Racine qui reprennent les vers (645-656) de la Phaedra de Sénèque.
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