1 Nous utiliserons la version DVD du film éditée par TF1 Vidéo en 2010.
2 Jean-Philippe Tessé, « The Limits of Control », Cahiers du Cinéma, n° 651, décembre 2009, p. 45.
3 Grégory Valens, « The Limits of Control », Positif, n° 586, décembre 2009, p. 46.
4 « I was writing my first film at the time, Permanent Vacation, and showing Nick different versions of the script and he was telling me to put more action into the film. Instead, every time he’d tell me that, I’d go home and take more action out of the script and make it even more passive in a way. Just because I didn’t want to imitate him. I think he respected the fact that I did that. » Entretien de Peter Belisto avec Jim Jarmusch (1985), Ludvig Hertzberg (dir.), Jim Jarmusch Interviews, Jackson, University Press of Mississippi, 2001, p. 24. (Nous traduisons).
5 Cf. Pierre Datry, « De la cinéphilie revendiquée de Jim Jarmusch », Christel Taillibert & Jean-Paul Aubert (dir.), Du spectateur au créateur, la cinéphilie des cinéastes, tome 1, Paris, L’Harmattan, 2013, p. 154-156.
6 « Propos de Raoul Walsh », Présence du cinéma, n° 13, Paris, mai 1962, p. 5.
7 Retranscription des sous-titres français du film à partir du DVD de Down by Law paru chez Cinélibre.
8 Pour un plus ample développement sur le personnage de William Blake dans Dead Man, cf. Pierre Datry, « De l’alliance inédite entre la poésie de William Blake et Dead Man de Jim Jarmusch », L’écran poétique, CinémAction, n° 157, Marion Poirson-Dechonne (dir.), Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, décembre 2015, p. 102- 107.
9 Entretien de Nicolas Saada avec Jim Jarmusch réalisé le 30 novembre 1995 à New York, Cahiers du Cinéma, n° 498, janvier 1996, p. 26.
10 À l’exception de quelques scènes de déplacement lorsque les informateurs du Solitaire viennent le trouver.
11 Propos de Jim Jarmusch interviewé par Rebecca Manzoni dans l’émission « Eclectik » diffusée sur France Inter le 29/11/09.
12 Ibid.
13 Jean-Louis Comolli, « Rétrospective du spectateur » Voir et pouvoir, l’innocence perdue : cinéma, télévision, fiction, documentaire, Lagrasse, Verdier, 2004, p. 410.
14 Ibid., p. 413.
15 En ce qui concerne la mise en scène des gestes du quotidien chez Jim Jarmusch et notamment dans Stranger than Paradise (1984), cf. Pierre Datry, Jim Jarmusch, cinéaste du presque rien. Thèse de doctorat, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2012, p. 97-99.
16 « Whenever I see a new commercial American movie, and I figure out how the story is structured, I would like to see those pieces that they left out of the movie, more than those they put in. » Entretien de Peter Von Bagh et Mika Kaurismäki avec Jim Jarmusch (1987), Ludvig Hertzberg (dir.), Jim Jarmusch Interviews, op. cit., p. 75. (Nous traduisons.)
17 Roland Barthes pourrait parler ici des « catalyses » d’un récit ou « temps faibles » d’un récit. Cf., Roland Barthes, « Introduction à l’analyse structurale des récits », Communications n° 8, Paris, Seuil, 1966, p. 10.
18 Entretien filmé de Laurent Marchi avec Jim Jarmusch. Disponible sur le DVD Bonus de Broken Flowers, BAC Vidéo, 2006.
19 Broken Flowers (2005) qui, avec le personnage de Don Johnston interprété par Bill Murray, reste le film sur le questionnement existentiel dans l’œuvre de Jim Jarmusch.
20 Rappelons que Jim Jarmusch a par ailleurs effectué un pèlerinage sur la tombe de Yasujiro Ozu.
21 Citons entre autres, Yasujiro Ozu, Kenji Mizoguchi, Akira Kurosawa et Seijun Suzuki.
22 Propos de Jim Jarmusch interviewé par Rebecca Manzoni dans l’émission « Eclectik » diffusée sur France Inter le 29/11/09.
23 Cette attitude que Jim Jarmusch adopte à l’égard des genres cinématographiques est bien à l’opposé de celle d’un réalisateur tel que Quentin Tarentino qui lui, au contraire, va dans le sens d’une esthétique de la surenchère des genres. Kill Bill (2003) étant en quelque sorte un sur-film de samouraïs.
24 Le film a rapporté un bénéfice brut de 426688 $ pour son exploitation en salles sur le territoire américain. Il comptabilise 1539883 $ pour son exploitation en salles dans le reste du monde. Soit un total de 1966571 $. Par ailleurs il n’est sorti que dans trois salles aux États-Unis lors du premier week-end de mai 2009. Chiffres recueillis sur le site Box Office Mojo : ˂http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=limitsofcontrol.htm˃ Consulté le 15/05/2015.
25 Entretien de Laurent Rigoulet avec Jim Jarmusch publié le 15 février 2014 dans Télérama. Disponible en ligne : ˂http://www.telerama.fr/cinema/jim-jarmusch-les-vampires-sont-des-outsiders-dans-lesquels-je-peux-me-retrouver,108634.php˃ Consulté le 15/05/2015.
26 Dominique Noguez, Éloge du cinéma expérimental, Paris, Paris Expérimental, 2010, p. 32.
27 Nous traduisons les noms des personnages en français à partir de ceux qui sont inscrits au générique du film. De la même façon, le Solitaire (the Lone Man), se nomme ainsi car c’est un personnage solitaire et taciturne.
28 Propos de Jim Jarmusch tirés du documentaire Behind Jim Jarmusch, réalisé par Léa Rinaldi, disponible sur le DVD The Limits of Control, TF1 Vidéo, 2010.
29 Ibid.
30 Dominique Noguez, op. cit., p. 36.
31 Propos de Jim Jarmusch tirés du documentaire Behind Jim Jarmusch, réalisé par Léa Rinaldi, disponible sur le DVD The Limits of Control, TF1 vidéo, 2010.
32 Retranscription des sous-titres français du film tirés du DVD The Limits of Control, TF1 Vidéo, 2010.
33 On retrouve ici une thématique qui est chère à William Burroughs et qui est bien présente dans son texte The Limits of Control (1978). Titre qui a été repris par Jarmusch pour son film. Dans ce texte, Burroughs évoque la question des systèmes de contrôle et il parle, entre autres, d’un État qui contrôlerait sa population par le moyen de la force et/ou de la persuasion psychologique.
34 Pouvoir culturel et idéologique d’une nation.
35 Frédéric Martel, Mainstream, enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde, Paris, Flammarion, 2010, p. 8.
36 Ibid., p. 9.