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Jim Jarmusch, l’ironie du regard

p. 51-66


Extrait

1Le cinéma de Jim Jarmusch est profondément lié à la scène artistique du Lower East Side telle qu’elle s’invente à New York à partir du milieu des années 1970. Dans ce cadre, les images de Jim Jarmusch rentrent en résonance avec les scènes punk et no wave, c’est-à-dire la musique d’Arto Lindsay, de John Lurie, des Lounge Lizards (et bien sûr du propre groupe de Jim Jarmusch, The Del-Byzanteens), ainsi qu’avec les créations visuelles décalées de George Condo, de Richard McGuire et de Robert Longo, développant en commun un sens de l’ironie et du dandysme spécifique à une ville en pleine décadence à l’époque.

There’s Something Wrong in Paradise1 : le sourire du désespoir

2L’ironie de Jim Jarmusch s’inscrit dans une généalogie typiquement new-yorkaise : de l’humoriste Lenny Bruce aux groupes punk rock issus du club new-yorkais CBGB dont il fut proche, tels Blondie, Devo, The B-52’s, Kid Creole and the Coconuts ou James Chance and The Contortions. Une attitude de distanciation amusée

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