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Préface

p. 9

Dédicace

À Jean-Marie, Olivier et Hadrien

À ma petite mère
In memorian


Texte intégral

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1En s’inscrivant dans le mouvement qui pousse depuis quelques années un nombre croissant d’hispanistes à s’intéresser au cinéma, Françoise Heitz a eu l’heureuse idée de consacrer sa thèse à l’œuvre de Pilar Miré. Il s’agit en effet d’une œuvre extrêmement importante pour la connaissance de l’histoire culturelle de l’Espagne contemporaine, tant par le retentissement qu’ont eu la plupart de ses films (neuf longs métrages réalisés de 1976 à 1996), que par la personnalité même de la cinéaste qui, femme d’images avant tout, a également été une femme de pouvoir. L’œuvre de cette grande réalisatrice a été approchée de façon sensible et minutieuse, et cette étude a été enrichie par les entretiens de Françoise Heitz avec Pilar Miré elle-même et avec quelques-uns de ses plus proches collaborateurs qui viennent rappeler fort opportunément qu’un film est toujours le résultat d’un travail d’équipe.

2Cette étude précise n’aurait pu que combler la réalisatrice, trop tôt disparue, et qui était devenue un symbole pour toute une génération de femmes espagnoles désireuses d’affirmer leur liberté dans une société en pleine mutation.

3L’analyse filmique, remarquable de finesse, est toujours convaincante et la rigueur de l’étude de Françoise Heitz est bien à la mesure des exigences de Pilar Miró avec qui elle avait sympathisé et qu’elle avait caractérisée, fort justement, comme « une artiste à la recherche de la vérité sur soi et de l’exigence de justice pour la collectivité humaine ».

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