1. Conception et gouvernement des politiques de recherche et interdisciplinarité
p. 49-61
Texte intégral
Retour sur la naissance des politiques de recherche : financement et reconnaissance
1Il n’est jamais inutile de rappeler que l’organisation de la science est le fruit d’une construction séculaire marquée par des liens étroits entre la science et le pouvoir, ne serait-ce que pour battre en brèche l’image romantique d’une science libre et autonome qui déciderait, sans aucune contrainte, de ses sujets et de ses méthodes. L’histoire des sciences ne manque pas de récits d’exécutions et de supplices opérés sur les savants par les pouvoirs en place. Les justifications de ces pratiques punitives ont été multiples : condamnation pour le recours à des pratiques interdites (la dissection du corps humain par exemple) ; châtiment lié à l’usage d’une « écriture mathématique du livre de l’univers » (Galilée 1623, opus sur les comètes)1. Pourtant, aux antipodes de ces drames se dessine la figure du savant protégé. Les travaux de recherche sur les « Cours savantes »2 permettent en effet de mettre en lumière des figures alternatives du pouvoir - « Prince curieux », « Prince savant », « Prince praticien »3 - qui ont soutenu des savants en apportant les budgets nécessaires aux expérimentations et à la constitution de grandes bibliothèques ou en participant eux-mêmes, et malgré leur statut princier, au travail scientifique. Ainsi, en dépit de la violence de la répression exercée dans certains royaumes et encouragée le plus souvent par les églises (catholiques et protestantes), le mouvement de rapprochement entre les savants et le pouvoir s’est accentué au XVIIème siècle en Europe. Francis Bacon écrit en 1605 :
« Il ne se produira guère de progrès majeurs dans la découverte de la nature sauf si les crédits sont alloués pour les dépenses afférentes aux expériences »4.
2Soixante ans plus tard, le médecin Samuel de Sorbière, suivant le même raisonnement, déclare à Colbert :
« Il n’y a que les Rois et les riches souverains, ou quelques sages et pécunieuses républiques qui puissent entreprendre de dresser une Académie physique où tout se passe en continuelles expériences. Il faut bâtir des lieux tout exprès ; il faut avoir à ses gages plusieurs artisans ; il faut un fonds considérable pour les autres dépenses »5.
3Au fil du développement de la science et notamment des besoins en outils d’expérimentation, la performance scientifique a été présentée comme très dépendante des budgets alloués par le pouvoir pour soutenir une organisation de la recherche solide. Louis Pasteur écrira en ce sens, après la défaite de la France en 1871 : « les malheurs de la patrie sont liés d’une manière si douloureuse à la faiblesse de notre organisation scientifique ».
4Pourtant, comme l’établit Robert Halleux, même si de nombreux pays disposent déjà à la fois de savants et de laboratoires dès le milieu du XIXème siècle, il faut attendre un demi-siècle pour certains pays et un siècle pour d’autres, avant que ne s’élaborent des modèles d’organisation publique de la recherche. L’accélération de cette institutionnalisation a lieu dans les années 1950. Elle est observable dans les pays les plus puissants du monde où la politique scientifique est reconnue comme un enjeu politique et un « énoncé collectif »6, selon les termes de François Jacq.
5Au XVIème siècle comme aujourd’hui, « la question scientifique est auxiliaire d'une forme de pouvoir qui se définit sans elle »7, mais l’époque actuelle est marquée par la place accordée, dans les grandes démocraties, à la politique scientifique qui se voit chargée « d’apporter la caution de la rationalité scientifique à l'exercice politique en dotant l'État de compétences apparemment objectivées »8. Comme le montre Robert Halleux, la politique scientifique est, de fait, le fruit d’un long processus qui repose sur la réalisation de plusieurs conditions : (i) un discours collectif qui l’invoque et l’explicite, (ii) des acteurs politiques et scientifiques qui la prennent en charge, (iii) des institutions publiques qui l’incarnent et la rendent possible, (iv) des acquis et des résultats qui la représentent et la légitiment, (v) enfin une réflexion sur sa construction et ses enjeux.
Société de la connaissance
6C’est dans le contexte de généralisation des politiques publiques de recherche des États (qui s’accompagne de la création de nombreuses institutions, du développement de la recherche universitaire et d’augmentations significatives des budgets attribués aux activités scientifiques) que l’on voit poindre la notion de « société de la connaissance ». Même s’il est toujours périlleux de dater l’apparition d’une notion, il est clair que celui qui a été surnommé le « pape du management », Peter Drucker, a fortement pesé, dès la fin des années 1960, en faveur de sa publicisation. En 1993, dans Post Capitalist society, il confère à la connaissance un rôle premier dans le développement des sociétés actuelles.
« Sous nos yeux s’opère le rapide remplacement de l’outil industriel par un outil nouveau : la connaissance […]. En effet, la connaissance est l’unique ressource qui ait du sens aujourd’hui. Les « facteurs de production » traditionnels – la terre (c’est-à-dire les ressources naturelles), le travail et le capital, n’ont pas disparu, mais ils sont devenus secondaires. Ils peuvent d’ailleurs être obtenus aisément, à condition qu’il y ait de la connaissance. La connaissance prend alors le sens de matière première. Elle devient un moyen d’acquérir des résultats sociaux et économiques. » 9
7Bien que défenseur du libre-marché, Peter Drucker a proposé une définition de la connaissance qui ne réduit pas celle-ci à une marchandise et souligne sa dimension processuelle. Partageant les thèses de grands théoriciens de l’éducation, il soutient l’idée qu’une connaissance n’existe que quand un savoir est approprié par un être humain ; elle n’est pas séparable de l’humain qui la maîtrise :
« Ce qui compte dans « l’économie de la connaissance », c’est de savoir si cette connaissance, ancienne ou nouvelle, est applicable, par exemple, à la physique newtonienne ou à un programme spatial. Ce qui est pertinent, c’est l’imagination et les compétences de celui qui l’applique, plutôt que la sophistication ou la nouveauté de l’information. »10
8C’est la conception d’une « connaissance-produit » qui sera retenue par les universités américaines dans les années 1980 et par les dirigeants européens à partir des années 1990. Ces derniers vont utiliser de façon équivalente les termes de « société de la connaissance » et « économie de la connaissance », reprenant l’idée qu’une connaissance est un bien dont la valeur peut se mesurer à l’aune de ses apports à l’économie. On attend de la connaissance qu’elle constitue une réponse à la stagnation économique11. Comme l’a souligné Bernadette Bensaude-Vincent, « l’économie de la connaissance définie par l’agenda de Lisbonne [vise à faire que] l’Europe devienne compétitive économiquement. Sont assignées à la recherche des finalités extérieures à ses propres objectifs. [La science] n’est pas du tout autonome, ce n’est pas l’avancée de la connaissance pour la connaissance, c’est la connaissance au service de la société ou de la compétitivité économique ou de la puissance militaire ou de la santé ou de l’environnement »12. Dominique Pestre montre que cette conception a prévalu en France et plus fortement à partir des années 2000, précisant que les méthodes et le type de fonctionnement qu’elle induit sont surtout familières aux sciences de l’ingénieur qui « travaillent beaucoup plus souvent par problèmes, par questions à résoudre, par l’appréhension d’objets qui sont transversaux aux disciplines »13
9Opérant un renversement radical des grandes théories éducatives, « la société de la connaissance », telle que définie dans les années 1990 par les politiques de la plupart des démocraties occidentales, a mis au cœur des grandes priorités les sciences de l’ingénieur et les sciences appliquées. Concomitamment elle a délaissé les sciences de l’érudition et les sciences fondamentales en général.
Société de l’information
10Il convient, pour approfondir notre exercice de caractérisation du contexte de la production des politiques de recherche actuelles, de revenir sur une autre inspiration, initialement plus interne au monde scientifique que la précédente, et qui prend sa source dans la cybernétique et le développement des nouvelles technologies à base d’informatique. L’approche généalogique développée notamment par Philippe Breton14 permet de mettre en lumière les concepts majeurs qui président au développement de l’informatique et de montrer les liens étroits qui sont tissés entre les thèmes de la « société de la connaissance » et ceux de la « société de l’information ».
11Philippe Breton rappelle ainsi qu’en 1943, le mathématicien américain Wiener propose de distinguer deux manières d’appréhender le réel : « la méthode scientifique classique, qu’il appelle “fonctionnelle”, qui étudie la structure et les propriétés d’une réalité donnée et la nouvelle méthode qu’il se propose d’inventer et qu’il appelle “méthode comportementale d’études ” (…) Wiener défend donc l’idée que “tout est comportement” et que la réalité des objets et des phénomènes naturels est entièrement épuisée dans l’information qui les constitue et qui s’échange dans un courant de communication permanent ».15 Progressivement, à mesure du développement des médias dans les sociétés et des progrès des sciences de l’informatique, les années 1970 voient se populariser le thème de la « société de l’information»16 qui « se substituerait à la société industrielle, hiérarchisée et bureaucratisée, violente, livrée au hasard et à la désorganisation. L’argumentaire en faveur de la société de l’information est un raisonnement à trois étages. Il postule la poursuite et l’extension d’une révolution technique dans le domaine des technologies de l’information. Il soutient ensuite que des modifications à la fois dans la connaissance scientifique et dans l’organisation en profondeur des sociétés en résulteront, pour conclure enfin que ces modifications seront largement bénéfiques pour l’homme. »17 L’hypothèse wienérienne va être reprise dans un nombre considérable de rapports et de déclarations aux États-Unis comme en Europe tout au long des années 1990. Ils vont accompagner la généralisation de l’informatisation de nombreuses pratiques sociales, à laquelle la recherche n’échappe pas. La cybernétique a une influence sur toutes les sciences, de l’astronomie, à la biologie jusqu’aux sciences humaines et sociales qui s’embarquent très tôt dans l’aventure informatique18. Mais, au-delà de la transformation des pratiques scientifiques par l’existence de nouveaux instruments, l’informatisation appliquée à l’éducation et à la recherche va servir de formidable adjuvant à la vision d’une connaissance-produit réductible à la notion d’information voire de donnée (au sens informatique du terme).
12Ces cadres de pensée, véritables « cartes cognitives » pour reprendre l’expression de Thierry Vedel, constituent des références majeures pour l’action politique19. Ils permettront de justifier la place faite aux secteurs des « technologies de l’information » (aujourd’hui « intelligence artificielle »), piliers de la « société de la connaissance ».
Les évolutions des politiques européennes de recherche
13L’Union européenne constitue un terrain exemplaire de mise en œuvre de cette conception. Depuis 1984 l’effort communautaire pour la recherche s’inscrit dans un programme-cadre pour la recherche et le développement technologique (PCRD). En 2000, les bases d’un véritable Espace européen de la recherche (EER) sont jetées. Au fil des PCRD, l’Union a intensifié ses efforts dans la recherche-développement. Celle-ci est devenue le troisième bénéficiaire en volume du budget européen, derrière la politique de cohésion et la politique agricole commune. La création de l’EER s’est accompagnée d’une augmentation significative des budgets : 19 milliards pour le 6ème programme cadre (2002-2006), 50 milliards pour le 7ème programme cadre (2007-2013), 80 milliards pour le 8ème (2014-2020), 95,5 milliards pour le 9ème et dernier en date (2021-2027). D’un PCRD à l’autre, l’informatique et toutes ses déclinaisons sont les cibles premières de l’attention. Le 9ème PCRD reconnaît ainsi comme priorités de la Commission européenne : l’environnement et le numérique. Pour Ursula von der Leyen, qui préside la Commission, « l’accompagnement de la transition numérique » constitue l’objectif majeur des années à venir.
14Ainsi, l’injonction à la pluridisciplinarité n’est pas le choix premier de la politique de recherche européenne. Ce sont bien les sciences de l’informatique et toutes leurs déclinaisons (sciences et technologies de l’information, numérique, intelligence artificielle…) qui constituent des priorités permanentes depuis le milieu des années 2000. Quant aux sciences de « l’érudition » qui recouvrent l’ensemble des sciences fondamentales, dont un des rôles est aussi celui de la formation des esprits, elles trouvent leur place dans l’instrument ERC, plébiscité par les chercheurs, mais dont le nombre de lauréats est relativement faible (environ 1000 par an pour toute l’Europe). Les sciences humaines et sociales ont difficilement trouvé leur place dans les autres instruments sauf, à partir du 7ème PCRD, à accepter de participer à la résolution des « défis de société » définis par le politique. Bien que plus ouvert, le 8ème PCRD a confirmé l’injonction faite aux SHS de privilégier les projets pluridisciplinaires :
15« Organisé autour de 6 Clusters thématiques, le pilier 2 se traduit chaque année par une série d’appels à projets pluridisciplinaires avec une composante SHS plus ou moins importante. En complémentarité des autres disciplines, l’intégration des SHS vise dans ce contexte à améliorer l’évaluation et la réponse aux défis sociétaux complexes. Elles constituent donc un élément clé de la R&I, particulièrement en ce qui concerne la double transition écologique et numérique. » 20
16Comme attendu, la mise en œuvre de la politique européenne de recherche se révèle parfaitement conforme aux grands cadres qui la définissent. La société de la connaissance à laquelle elle se réfère promeut une interdisciplinarité qui est, comme l’écrit Jacques Commaille, indissociable de stratégies d’intérêts de nombreux acteurs, notamment économiques et scientifiques. Loin de donner à toutes les disciplines une place équivalente, elle établit une hiérarchie où les SHS sont plutôt cantonnées à la périphérie.
La pluridisciplinarité à l’Agence nationale de la recherche
17Questionner en profondeur la politique de recherche française à l’aune de la place conférée à l’interdisciplinarité excèderait les limites de cet article. Ce travail reste à faire. Toutefois, l’étude que nous avons conduite avec Irène Ondarçuhu en 2021 sur le financement des SHS à l’ANR depuis sa création21 permet de faire apparaître quelques grandes tendances quant au traitement, par l’Agence, de l’interdisciplinarité et concomitamment des sciences humaines et sociales. Les transformations successives qu’a connues l’ANR depuis sa création en 2005 témoignent d’une trajectoire comparable à celle des PCRD.
18L’ANR apporte aux sciences humaines et sociales un volume inédit de financement, malgré une part qui est restée relativement faible comparée aux autres sciences (de l’ordre de 5% du budget d’intervention annuel). En privilégiant, entre 2013 et 2020, une approche thématique, l’Agence a écarté de nombreuses disciplines de SHS, en incitant parallèlement les chercheurs de ces disciplines à s’orienter vers le dépôt de projets pluridisciplinaires. L’examen de l’évolution des projets soumis et l’analyse du contenu des projets dits « interdisciplinaires » ont montré les limites d’une telle politique, qui s’est traduite par la désaffection des instruments de l’agence au sein de certaines communautés et par une interdisciplinarité où la participation des sciences humaines et sociales était cosmétique.
19Avec la loi de programmation, l’ANR a vu ses crédits doubler. Les objectifs fixés dans son dernier contrat triennal - soit la hausse de la participation des chercheurs et une amélioration sensible des taux de sélection - l’ont conduite à accepter les propositions qui lui étaient faites pour les SHS. Les changements souhaités visaient à inclure l’ensemble des communautés (et donc à abandonner la logique des quatre axes dédiés aux SHS) et à reconnaître la diversité des situations d’interdisciplinarité. Les résultats de ces deux dernières années témoignent du succès d’une telle démarche, même s’ils indiquent aussi que l’interdisciplinarité impliquant à part égale des grands domaines scientifiques est encore chose rare.
L’interdisciplinarité : un horizon épistémologique reconnu et une réalité ambiguë pour de nombreux chercheurs
20La valeur de l’interdisciplinarité prônée par des chercheurs comme Fernand Braudel - finement analysée dans la première contribution de ce livre -, si elle irritait les dignitaires de la Sorbonne, est aujourd’hui généralement reconnue. Le développement des unités de recherche (UR et UMR) en sciences humaines et sociales en constitue une preuve supplémentaire, puisque bon nombre d’entre elles regroupent des chercheurs issus de disciplines de SHS différentes. Comme nous l’avons montré, l’interdisciplinarité encouragée par le politique n’est pas celle-ci. À titre d’illustration, on peut évoquer la recommandation du CNRS, qui souhaite réserver l’usage du mot « interdisciplinarité », pour désigner non pas la collaboration entre les disciplines de SHS mais celle des SHS avec les autres sciences.
21Il n’a pas échappé à de multiples intervenants du colloque organisé par le réseau des MSH que cette dernière interdisciplinarité était source de difficultés : Saadi Lahlou a évoqué la relation épineuse entre la résolution de problèmes identifiés par le politique et l’importance des idéologies22 ; Louise Vandelac a souligné les risques d’inféodation accrue des savoirs et des sociétés à un « ordre technologique censé tout transformer, y compris l’humain »23 ; Pierre Guibentif a insisté sur le poids attribué aux « sciences des données » dans lesquelles peuvent se dissoudre les sociétés24 ; Pierre-Cyrille Hautcœur a rappelé que la figure du « chercheur-entrepreneur » mobilisée par les systèmes des appels à projets à coloration interdisciplinaire pouvait s’accompagner d’un « énorme gâchis de compétence, de savoirs de gens qui sont marginalisés alors qu’ils pourraient avoir une contribution significative »25.
22Tout n’est donc pas idyllique derrière l’encouragement à l’interdisciplinarité mais, il convient de reconnaître que les instruments décrits demeurent plus incitatifs que coercitifs et qu’en matière de recherche, les règles de l’action publique présentent toujours des espaces de liberté dont les institutions scientifiques et les chercheurs peuvent s’emparer. Ces derniers se trouvent alors en mesure de mettre à profit l’encouragement à l’interdisciplinarité afin de desserrer de nombreux carcans (cf. chapitre suivant). Les programmes conduits au sein des MSH en témoignent. Le détour que nous avons opéré par les agences de financement montre que les voies ne sont pas toutes tracées. Il nous incite aussi à la vigilance pour éviter qu’au nom de l’interdisciplinarité certaines disciplines de sciences humaines et sociales soient laissées pour compte et pour que les espoirs suscités par la collaboration entre tous les champs scientifiques ne soient pas ruinés par la puissance d’une technoscience en mal de justification.
Notes de bas de page
1 L’histoire n’étant pas linéaire, la période actuelle fournit également des exemples de savants contraints au silence, discrédités ou bannis.
2 Halleux, R. « Les origines de la notion de politique scientifique en Europe. Introduction générale », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles (En ligne) 2011, consulté le 5 septembre 2022. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/crcv/11433 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/crcv.11433
3 Ibid
4 Guthleben, D. Comment s’est construite la recherche en France, dans Revue Politique et parlementaire, n°1092 https://www.revuepolitique.fr/comment-sest-construite-la-recherche-en-france
5 Ibid
6 Jacq, F. « Aux sources de la politique de la science : mythe ou réalités ? (1945-1970) », La revue pour l’histoire du CNRS (En ligne), 6 | 2002, mis en ligne le 05 juillet 2007, consulté le 8 septembre 2022. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/histoire-cnrs/3611 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/histoire-cnrs.3611
7 Ibid, p. 53
8 Ibid, p. 53
9 Drucker, P.- F. Post Capitalist society, Routledge, London, 1993, 207 p.
10 Drucker, P. The Age of Discontinuity. Guidelines to our Changing Society. New York, Harper and Row 1969, 397 p.
11 Foray, D. L’économie de la connaissance, Paris, La Découverte, 2000 ; Jessop, B. "The State and the Contradictions of the Knowledge-Driven Economy", in Daniels, P. W. et al. (éd.). Knowledge, Space, Economy, Londres, Routledge, 2001.
12 TR1, Elisabeth Bensaude-Vincent.
13 TR3, Dominique Pestre.
14 Breton, P. « La “société de la connaissance” : généalogie d’une double réduction », Éducation et sociétés, 2005/1 (no 15), p. 45-57. DOI : 10.3917/es.015.0045. URL : https://0-www-cairn-info.catalogue.libraries.london.ac.uk/revue-education-et-societes-2005-1-page-45.htm. On peut citer également les travaux de Musso (1997), Mattelard (1999), Neveu (1997), Vedel (1996), Lacroix (1997) (…)
15 Ibid, p.8.
16 Ou son avatar « la société de la communication ».
17 Breton, P. « La “société de la connaissance” : généalogie d’une double réduction », op. cit. p.10
18 Lafontaine, C. L’empire cybernétique. Des machines à penser à la pensée machine, Paris, Le Seuil, 2004, 238 pages.
19 Vedel, T. « Les politiques des autoroutes de l'information dans les pays industrialisés : une analyse comparative ». In : Réseaux, volume 14, n°78, 1996. « Les autoroutes de l'information ». pp. 11-28. DOI https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.3406/reso.1996.3756www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1996_num_14_78_3756
20 https://www.horizon-europe.gouv.fr
21 Voir Thibault, F. et Ondarçuhu, I. Les sciences humaines et sociales à l’Agence nationale de la recherche, 2005-2019, alliance Athéna, janvier 2021, http://www.alliance-athena.fr/publication-du-rapport-de-lalliance-athena-les-sciences-humaines-et-sociales-a-lagence-nationale-de-la-recherche-2005-2019/
22 TR1, Saadi Lahlou.
23 TR1, Louise Vandelac.
24 TR1, Pierre Guibentif.
25 TR3, Pierre-Cyrille Hautcoeur.
Auteur
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