Introduction
p. 11-24
Texte intégral
1L’émergence des politiques énergie-climat au cours des années 2000, leur couplage grandissant aux enjeux de croissance, soulignent la nécessité de passer de politiques sectorielles à des politiques plus intégrées. Il ne s’agit plus de raisonner par filières, ni à partir de la simple métrique des capacités productives installées, mais d’orienter les investissements vers des options technologiques qui auront des « effets systémiques » (emploi, compétitivité, soutenabilité…). Cette évolution bouscule l’agenda stratégique en matière de développement technologique, lequel devient plus incertain et plus discuté. Elle appelle une nouvelle implication des sciences humaines et sociales (SHS) car la dimension « normative » que revêt le traditionnel cadrage technico-économique de cet agenda ne suffit plus à affronter les enjeux actuels.
2Dans cette voie, les SHS sont en prise avec un agenda scientifique des recherches sur l’énergie historiquement dominé par des préoccupations technologiques. Cet agenda place les SHS à la marge, à l’exception notable des études économiques, lesquelles sont adossées à une communauté plus ancienne et structurée. En positionnant les SHS « en aval », du côté de la prise en charge des effets (impacts, acceptabilité) suscités par les technologies de l’énergie, cette structuration amoindrit leur capacité d’échange avec l’agenda dominant et limite leur contribution au pilotage stratégique de la recherche.
3Donner à la communauté scientifique française émergente en SHS les moyens de sa structuration est une priorité pour les auteurs de cet ouvrage collectif. Trop souvent, la posture réflexive – critique – des SHS est synonyme de développements à la marge d’un agenda technologique dominant, si ce n’est d’une pratique scientifique dissidente, refusant le dialogue avec des disciplines à forte dimension normative ou technologique. La voie ici empruntée est celle d’une structuration d’un agenda de recherche sur l’énergie en SHS qui favorise le dialogue entre les sciences.
4Il s’agit de contribuer à mettre en débat les implications éthiques, politiques et sociales de ces choix et d’établir une feuille de route scientifique sur l’énergie, spécifique aux SHS.
La réouverture contemporaine des enjeux de l’énergie
5L’énergie constitue un enjeu vital pour l’avenir de nos sociétés. Pour décrire et explorer ces évolutions, il existe de nombreux scénarios dits de « transition énergétique ». Il s’agit de visions de futurs énergétiques qui tentent de décrire le chemin qui nous conduira vers une société bas carbone, retenant pour cela des options technologiques précises. Ces options convergent le plus souvent vers des politiques de sobriété, d’efficacité et de développement des énergies renouvelables. Parmi les autres options technologiques qui les composent, certaines sont plus controversées (e.g. nucléaire, captage et stockage du CO2). Cette diversité de visions de futurs énergétiques suggère que la transition contemporaine est négociable. Elle rend incontournable une discussion à la fois sur la conduite de la transition énergétique, le contenu technologique des scénarios et les mutations sociétales induites par l’éventualité de leur déploiement.
6Les processus contemporains de transition ne se restreignent pas à l’exercice des scénarios : ils dévoilent des logiques multiples et complexes au sein desquelles les énergies fossiles continuent à jouer un rôle. Au plan global, le spectre de la rareté énergétique semble s’être temporairement éloigné, avec la découverte de nouvelles ressources de pétrole et de gaz, mais surtout avec le développement massif du charbon dans les pays émergents et les débuts d’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels (gaz de schiste et gaz de houille). Cependant, face à cette abondance retrouvée pour les énergies fossiles, la contrainte climatique apparaît toujours aussi forte. Les travaux du GIEC confirment qu’il faudra que les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) plafonnent entre 2020 et 2030 et qu’elles soient réduites de moitié en 2050, si nous souhaitons atteindre l’objectif de limitation du réchauffement global à moins de 2°C. Pour compléter ce tour d’horizon, le repositionnement du rôle des Etats, la financiarisation de l’économie et la libéralisation des marchés dont ceux des énergies (gaz, électricité), constituent un ensemble de facteurs qui renouvellent profondément la donne énergétique. Cet ensemble soulève des questions décisives : Quelles seront les énergies de demain ? Quels usages soutiendront-elles, à quels coûts, à quels risques pour notre environnement et nos sociétés ? Quels seront les modes et les technologies de production, de transport et de consommation qui concrétiseront ces changements ? Quels sont les collectifs qui les portent, ou ceux qui devraient les porter, et selon quels principes ? Quels sont les jeux de forces tendant à reformuler, déplacer ou refermer les choix énergétiques futurs ? Quelles redistributions des richesses, des pouvoirs et des risques accompagneront ces redéfinitions ?
Enjeux systémiques et contributions des SHS au pilotage stratégique
7Cette nouvelle donne énergétique ne renvoie pas uniquement à des choix techniques et scientifiques. Elle engage profondément nos manières d’être ensemble et de nous articuler à notre environnement. Elle politise les différentes sphères du social, de l’intime aux politiques publiques, et déplacent les représentations que nous nous donnons de notre histoire et de notre rapport à la biosphère. Elle appelle des arbitrages de plus en plus entremêlés, démultipliant les controverses au fil des dossiers et des enjeux.
8Cette dimension systémique est au cœur des défis contemporains de l’énergie. Elle s’accompagne de nouvelles perspectives stratégiques (cf. le récent bilan de l’Atelier « une énergie propre, sûre et efficace » pour la Stratégie Nationale pour la Recherche, dans le cas français), qui, sans nier l’importance d’un soutien à des technologies spécifiques proposent délibérément de concentrer les efforts de recherche sur les « innovations de système » susceptibles de favoriser la diffusion de clusters de nouvelles technologies pour la transition énergétique. Ceci ouvre la voie à de nouvelles façons d’aborder les enjeux énergétiques.
9Prenons par exemple deux ensembles de questions :
Comment les pays européens orientent-ils leur politique des énergies marines renouvelables ? Qu’apprend-on des premiers développements de l’éolien offshore quant à la façon dont ils modifient notre rapport à l’espace marin ? Comment se distribuent ces développements industriels dans l’espace, à grande échelle (sites de fabrication, de stockage, de montage, d’exploitation) ? Quelles régulations se dessinent dans différentes aires nationales et quel apport représente l’approche issue des politiques environnementales par planification marine stratégique ? Quelle géopolitique porte le projet d’un « super réseau » électrique européen présenté comme décisif pour le développement et la connexion au réseau des énergies marines renouvelables ?
Quel sera le réseau électrique du futur ? Quels en seront les acteurs ? Quels consommateurs, constitutifs d’une demande électrique dite « active », construisent les projets de réseaux intelligents au travail au sein des nombreux « démonstrateurs » actuels ? Comment s’opère cette construction ? Quelles en seront les implications quant à nos pouvoirs de choix, à nos environnements et à nos modes de vie quotidiens ? Sur quel mode s’opérera le partage des données de consommation entre gestionnaires et consommateurs ? Qui financera ces réseaux, selon quelle création et quel partage de valeur ? Quelle peut être la compatibilité des réseaux électriques intelligents avec des politiques de sobriété ?
10Ces deux ensembles de questions soulignent l’importance de la dimension sociotechnique des enjeux énergétiques. Le regard (nécessairement large) sur les options technologiques doit prendre en compte les options orphelines, aujourd’hui jugées non prioritaires, s’intéresser aux processus, aux communautés et aux débats qui les accompagnent. Il doit être empiriquement très informé et ouvert à l’international afin de pouvoir questionner notre trajectoire nationale.
11Les SHS ne peuvent se borner à opérationnaliser une voie de transition et doivent « garder les futurs ouverts ».
Une feuille de route pour les sciences humaines et sociales
12Les sciences sociales ont développé depuis plusieurs décennies une capacité d’analyse et de contribution aux processus politiques et aux débats publics. Ces analyses sont aujourd’hui très présentes sur les enjeux de l’énergie dans le monde anglophone où les sciences sociales de l’énergie y sont très structurées. Leur production s’est intensifiée dans ce domaine depuis le début des années 1990, notamment au Royaume-Uni. Au-delà de l’agenda des sciences économiques, elles nourrissent les débats sur les politiques climat-énergie, les politiques des énergies renouvelables, les processus sociaux de déploiement de ces énergies (incluant les mouvements d’opposition), le rôle des communautés locales, des villes « post-carbone » et des autorités locales, les processus de mise en marché de nouvelles énergies ou de nouveaux usages de l’énergie, etc.
13En France, ces développements sont restés encore limités et sont le fait d’équipes de recherche encore trop peu nombreuses. Les cadres d’analyse sont trop souvent technologiques et économiques. Les perspectives d’analyse sont trop souvent les mêmes (« acceptabilité-faisabilité sociale », « limitation des impacts », « comportement des consommateurs », etc.) et situent l’intervention des SHS en aval des processus d’innovation technologiques, perçus comme étant seuls les véritables moteurs du changement. Les SHS s’en trouvent réduites à la question des effets (sociaux, environnementaux) des choix énergétiques et technologiques et non associées à la réflexion sur les choix mêmes. Il apparaît donc nécessaire de repositionner les SHS. S’il peut y avoir un langage commun et des passages (modélisation, méthodes quantitatives) entre, par exemple, la physique et l’économie, les approches qualitatives propres à d’autres sciences sociales doivent aussi trouver leur place. Le dépassement d’une approche sectorielle, technologie par technologie, doit se concrétiser au travers d’une réflexion nouvelle sur les interactions entre des dispositifs complexes, relevant de processus, de temporalités et d’échelles différents.
14Un autre grand défi de ce repositionnement des SHS est de contribuer à l’ouverture des questions de l’énergie aux citoyens. Il s’agit de mettre en évidence, voire d’engager, la capacité de décision et de critique de la société civile et, tout particulièrement, celle des citoyens sur : les enjeux éthiques par rapport aux générations futures ou plus simplement aux générations actuelles portant sur le devenir de la planète ; la prise en compte des risques (pas seulement les hypothèses et calculs des scénarios abstraits, mais en intégrant la réalité des catastrophes passées et présentes) ; la prise en compte de la réalité internationale et de la globalisation des enjeux tout autant que celle de la recomposition des territoires en termes qui ne se limitent pas à la nation ; la prise en compte des enjeux de long terme au-delà des questions quotidiennes et immédiates (les prix, la précarité, les nuisances environnementales).
15La période récente a connu une évolution du concept même de « public », conçu non plus comme masse ignorante dont il faudrait endiguer les peurs irraisonnées, mais comme intelligence collective et communauté, capable d’apprécier et de discuter les apports et les risques des technologies. L’existence de ce public passe par de nouvelles formes de débat et d’accès à l’information, voire par l’invention de nouvelles procédures de suivi et de contrôle. Il s’agit, au-delà des discours convenus sur l’éducation du public, de se demander comment mettre en œuvre un véritable choix collectif et comment, au-delà du débat public, prendre en compte la contre-expertise, les données et l’action citoyennes.
16La question du choix du « public » s’accompagne d’un ensemble de questions éthiques sur les manières de vivre ensemble dans un monde commun que la notion de soutenabilité n’épuise pas. Par exemple, la priorité affichée à l’efficacité implique-t-elle toujours la réduction de la consommation d’énergie ? Ne doit-elle pas être articulée à la question de la sobriété ? Inversement, l’impératif de sobriété, moralement inattaquable et séduisant, ne risque-t-il pas de justifier quelque baisse du niveau de vie chez ceux qui n’ont pas le choix ? La croissance, y compris la « croissance verte », est-elle soutenable si elle renforce ou maintient les inégalités sans augmentation des capabilités (possibilités réelles d’action) pour tous ? Quelle justification morale y a-t-il à attendre des pays en développe- ment, longtemps dominés et exploités pour leurs ressources et limités dans leur accès à l’énergie, la réduction de la production de GES ? Jusqu’où porte notre responsabilité dans l’espace et dans le temps ? Comment prendre le risque de diminuer les connaissances et les capabilités des générations et des humanités à venir, à très long terme, par la production voire par le stockage géologique des déchets nucléaires ? Ces enjeux éthiques ne sont plus optionnels, ils font partie des données à prendre en compte.
17Il s’agit donc de partir des pratiques et des enjeux énergétiques actuels comme des questionnements sur leurs devenirs, pour contribuer à une pensée sociale, politique et pragmatique de la question de l’énergie.
Présentation des chapitres
18Le chapitre 1 propose un cadre pour la problématisation des enjeux énergétiques qui permet de rendre compte de ces derniers comme réalités sociales, économiques et écologiques. Nous nous inscrivons dans le prolongement de courants des sciences humaines et sociales qui se sont attachés, depuis une trentaine d’années, à éclairer les processus et analyser les liens indissociablement sociotechniques qui portent la technologie à existence et la constituent. En insistant sur le caractère systémique des technologies, ces courants ont permis de les envisager comme des entrelacs de dispositifs matériels, scientifiques, économiques et politiques. Appliquée aux questions d’énergie, cette perspective permet d’appréhender les enjeux de recherche à propos de nos choix énergétiques sans les dissocier des modes de gouvernance, de mise en marché, de consommation ou d’appropriation territoriale qui les accompagnent.
19Le chapitre 2, « Visions du futur et scénarios », s’intéresse à la production de scénarios et de visions d’avenir ainsi qu’à la manière dont ils sont mobilisés dans la mise en débat et la construction de futurs énergétiques. En effet, si la nécessité d’une « transition énergétique » peut apparaître aujourd’hui comme une exigence partagée, sa mise en œuvre et les directions qu’elle doit prendre font l’objet de nombreux désaccords. La production et le rôle des scénarios et des visions d’avenir s’en trouvent interrogés sur plusieurs plans, qui comprennent l’agenda de recherche développé par la communauté scientifique des modélisateurs, mais vont aussi au-delà en interrogeant : les pratiques de scénarisation qui constituent la chaîne des savoirs, savoir-faire, mises en réseaux, etc., qui font exister un scénario de futur énergétique ; les représentations et les valeurs (par exemple choix politiques, représentations de l’espace, des modes de consommation, de la technologie…) qui sous-tendent ces scénarisations, au-delà des opérations logiques de quantification ; les mises à l’épreuve sociales et politiques de ces scénarisations (par exemple comment les scénarios sont reçus, diffusés, quel a été leur rôle dans les grands processus nationaux ou internationaux, etc.) ; l’histoire des différentes formes de vision du futur, c’est-à-dire la manière dont les sociétés ont envisagé leur propre avenir, selon les contextes historiques et sociaux qui étaient les leurs. Il s’agit donc d’un axe appelant une perspective interdisciplinaire attentive à la fabrique et à la vie sociale de ces objets singuliers que sont les scénarios et les visions d’avenir.
20Le chapitre 3, « Gouvernance des politiques de l’énergie », s’intéresse aux conditions de mise en œuvre de nouvelles politiques publiques et modalités de gouvernance dans le secteur de l’énergie. Ce secteur est caractérisé par l’importance des investissements, le poids des technologies, le caractère stratégique de la fourniture d’énergie, la territorialisation croissante des décisions et de fortes convergences entre les secteurs public et privé. Il est aussi marqué par l’existence d’importants conglomérats jouant un rôle mondial ainsi que par le rôle structurant des grands réseaux. Enfin, il s’agit d’un secteur pour lequel le caractère multi-niveaux des politiques publiques rend la gouvernance complexe. Les interrogations portent sur les transformations du rôle de l’Etat et sur la façon dont les Etats peuvent aujourd’hui piloter les politiques de l’énergie compte tenu : des héritages liés à la construction de leur souveraineté, du jeu des négociations internationales sur le climat, de la libéralisation des marchés de l’énergie et de la multiplication des parties prenantes dans l’élaboration des politiques publiques. Elles portent ensuite sur les défis soulevés par des formes émergentes de gouvernance relatives à l’impact des politiques technologiques, aux controverses suscitées par un cadrage essentiellement technique et économique, et enfin à l’émergence de réseaux d’autorités locales et de dynamiques décentralisées.
21Le chapitre 4, « Marchés, régulations et modes de consommation », s’intéresse à l’articulation de ces trois éléments dans un contexte marqué par une économie mondiale en développement, une perspective de raréfaction des ressources épuisables à l’échelle du siècle, une contrainte environnementale induite par l’accumulation croissante de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, dont le secteur énergétique mondial est le principal responsable, et une nécessité croissante de réduire les coûts des importations énergétiques pour les pays non producteurs. Ce chapitre rassemble les enjeux de marché et de régulation ainsi que ceux liés aux modes de consommation sous quatre thèmes. Le premier porte sur les transformations de ces marchés associés à la libéralisation des secteurs du gaz et de l’électricité qui suscitent de nouveaux entrants, de nouvelles technologies de production d’énergie, et remettent en question les modes traditionnels de gestion et de coordination. Le deuxième concerne l’émergence d’un agenda libéral de marché au niveau international et tout particulièrement dans l’UE. Le troisième s’intéresse au renouvellement de la géopolitique de l’énergie induit par la diversification des ressources énergétiques (exploitation des énergies solaires, éoliennes, marines, des hydrocarbures non-conventionnels) et l’émergence de nouveaux acteurs (arrivée des grands pays émergents). Le quatrième porte sur la nécessaire évolution des styles de vie et des modes de consommation de l’énergie incluant les enjeux d’accès à l’énergie et les nouvelles formes de vulnérabilité énergétique (précarité énergétique).
22Enfin, le chapitre 5, « Territoires et recompositions sociales », montre l’importance des territoires pour appréhender les potentiels de sobriété, d’efficacité et de développement des énergies renouvelables de façon complémentaire à leur étude au travers de l’exercice des scénarios. Ces enjeux incitent à reposer la question du territoire autrement que sous des formes préconstituées et simples (l’espace du gisement, le territoire de consommation, l’échelle locale, la gouvernance courante) pour saisir les mutations sociales et territoriales que le déploiement de ces potentiels suscite. Les modifications des ressources énergétiques et des usages de l’énergie mobilisent de façon différenciée et parfois conflictuelle les ressources des territoires. L’évolution des pays et des régions hors de l’Europe peut peser de façon déterminante sur les futurs énergétiques mondiaux, et donne lieu à de nouvelles tensions géopolitiques rejaillissant sur les politiques de l’énergie en Europe.
23La conclusion ouvre sur deux ensembles de propositions. Le premier concerne les suites à donner au présent texte, le second des scénarios de structuration de la recherche française dans les sciences sociales de l’énergie et de création de formations universitaires. Il n’y aura pas de profondes transformations dans ce secteur sans ces nouvelles forces vives.
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