Introduction
La recherche en sciences humaines et sociales sur le sport à l’heure de Paris 2024
p. 7-18
Texte intégral
1Le sport, constitué en objet de recherche académique, engage de multiples facettes qui sont au croisement de nombreuses thématiques classiquement abordées par les sciences humaines et sociales (SHS1). Les grands événements sportifs et les traces qu’ils laissent (notamment en matière d’équipements, tant en milieu urbanisé que dans des espaces plus « naturels ») ouvrent, par exemple, des perspectives de réflexion fécondes sur les enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels qui les sous-tendent. Aussi, depuis une quarantaine années, la recherche française en SHS sur le sport, et plus globalement sur les activités physiques et sportives, soit sur certaines formes de mobilisation des corps dans nos sociétés, a produit quantité de résultats importants.
2S’appuyant sur les approches théoriques et concepts développés dans l’ensemble des sous-domaines de l’histoire, du droit, de la gestion, de l’anthropologie, de la géographie, de l’économie, de la sociologie, de la science politique, des sciences de l’information et de la communication, des sciences de l’éducation et de l’intervention, de la philosophe et de l’éthique, etc., les travaux réalisés ont apporté des éclairages fins sur les enjeux sociaux liés aux transformations des pratiques et modalités de pratique2, qu’elles soient liées à l’éducation (dans les établissements scolaires ou ailleurs), au sport de très haut niveau (avec l’étude des carrières sportives de haut niveau, de la formation3 à la reconversion, en passant par la période de « très haute performance »), à une pratique de loisir plus ou moins associée à des mobilités touristiques ou à une finalité de santé et/ou de bien-être. Ils ont mis en exergue les relations entre ces usages et les caractéristiques sociales et/ou les identités nationales et territoriales des pratiquants4 (en lien avec des processus de diffusion et d’appropriation collective des pratiques).
3Outre les connaissances produites sur les pratiquants sportifs et leurs usages, une masse de données conséquente a aussi été générée sur les spectateurs, les promoteurs, les organisateurs et les financeurs des activités et événements sportifs. Côté promoteurs et organisateurs, les problèmes de gouvernance des organisations sportives ont été finement documentés. Parallèlement, les politiques publiques en rapport avec le sport (dans le secteur de l’éducation (mondes scolaires, associatifs…), de la santé, du social, etc.) ont été étudiées, de leur conception à leur évaluation, en passant par leur mise en œuvre sous forme de dispositifs. Des travaux ont questionné la nature des récits et représentations qui fondent ces dispositifs, mais aussi qui structurent la mise en spectacle des pratiques (notamment celles dites de « haut niveau »), leur médiatisation ou les usages artistiques du sport (dans la peinture, le cinéma, la littérature, la bande dessinée, etc.). L’engagement dans les pratiques, la consommation de spectacles et l’exposition aux récits et représentations du sport ont en outre fréquemment été interrogés au regard des dynamiques d’apprentissage et/ou de socialisation associées.
4Ces quelques axes de recherche, loin d’être exhaustifs, ont simple valeur d’exemples. Aussi, cet ouvrage n’entend pas faire l’inventaire de ce qui a été fait, ni proposer le bilan d’une connaissance collective minutieusement accumulée. Il vise, au contraire, à poser les bases d’une projection à la fois lucide sur la situation de la recherche en SHS sur le sport et l’activité physique en France, et soucieuse d’interroger les conditions – notamment institutionnelles – d’un développement inédit. Car le contexte offre une opportunité de structuration nationale de ce champ de recherche.
L’héritage de Paris 2024 : une opportunité pour les SHS du sport ?
5Dès sa candidature pour organiser les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de 2024, la ville de Paris affiche sa volonté d’organiser les Jeux les plus partagés de l’histoire. Une fois désignée par le Comité international olympique (CIO), le comité d’organisation (COJOP) créé en janvier 2018 met en place une Direction « Impact & Héritage » chargée, entre autres, de donner corps à cette volonté. Un « Plan héritage et durabilité » est rapidement produit et régulièrement mis à jour. Il se décline selon trois principaux objectifs : « accélérer la transformation écologique et sociale » (dès 2018), « livrer des Jeux exemplaires » (en 2024) et « consolider l’héritage social et environnemental des Jeux » (entre 2024 et 2028)5.
6L’organisation de l’événement doit, entre autres, servir de support à l’éducation de la jeunesse, favoriser la promotion de la santé par l’activité physique et le sport, contribuer à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, notamment dans leur accès aux pratiques sportives. Dans ce cadre, les Jeux doivent contribuer à un projet de société inclusive et solidaire, en rendant le sport plus accessible aux personnes handicapées et aux publics défavorisés. Ils doivent aussi fonctionner comme un accélérateur de la transition écologique. À l’instar de ce qui s’observe pour l’ensemble des grands événements sportifs6, la préparation et la réalisation d’un héritage olympique et paralympique constituent donc des éléments centraux du projet de Paris 2024.
7« Ouvrons grand les Jeux », le slogan dévoilé le 25 juillet 2022, est l’occasion de renouveler cette ambition, alors que le plan « Impact & Héritage » s’efforce de décliner les intentions générales en un certain nombre d’objectifs précis et mesurables. Une démarche d’évaluation de la stratégie « Impact & Héritage » du COJOP est ainsi présentée le 5 juillet 2022 à l’occasion d’une rencontre dans les locaux de l’OCDE. L’État français développe pour sa part ses propres outils de production et d’évaluation d’un héritage des Jeux via une Délégation interministérielle aux jeux olympiques et paralympiques (DIJOP), rattachée à la Première ministre7 et « chargée de garantir la cohérence et l’homogénéité de l’action de l’État en faveur des Jeux, la contribution de chaque ministère au projet olympique et paralympique et d’assurer la liaison avec l’ensemble des partenaires »8.
8La notion d’héritage inscrit finalement les Jeux dans les grandes lignes d’un projet politique. D’un côté, le COJOP souhaite apporter la démonstration des externalités positives de l’événement et perpétuer les « valeurs du sport », sinon de l’olympisme. De l’autre, les acteurs publics l’appréhendent comme un levier de leurs politiques en matière d’éducation, d’inclusion, d’égalité des chances, de santé publique, de transition énergétique et de développement durable, etc. Ainsi, alors que Paris 2024 cherche à penser, à évaluer et à valoriser les effets supposés des Jeux à court terme, l’État entend en faire un accélérateur de sa propre action à moyen et plus long terme. L’un et l’autre peuvent-ils se passer des connaissances et des compétences acquises par la recherche en SHS sur le sport pour tenter de réaliser leurs desseins ? Selon un autre point de vue, le contexte n’offre-t-il pas une structure des opportunités politiques9 favorable à la mobilisation des chercheuses et chercheurs en SHS travaillant sur le sport pour mettre en lumière les enjeux liés au développement d’une filière de recherche et d’innovation susceptible de servir de support aux politiques publiques ?
Identifier et mobiliser les forces existantes
9En dépit du contexte favorable, cette mobilisation ne va pas de soi. Elle dépend de l’engagement de communautés scientifiques labiles qui se sont organisées, au fil du temps, et d’enjeux liés à l’histoire de l’enseignement supérieur et de la recherche, au sein d’un certain nombre de sociétés savantes. Jusqu’au milieu des années 1990, l’Association Francophone pour la Recherche sur les Activités Physiques et Sportives (AFRAPS), créée en 1980, est la principale société savante de chercheuses et chercheurs travaillant sur le sport à partir de toutes les disciplines scientifiques, y compris celles relevant des sciences du vivant10. À compter de la fin des années 1990, une dynamique de spécialisation disciplinaire conduit à l’émergence d’autres sociétés savantes fonctionnant en parallèle : l’Association pour la Recherche sur l’Intervention en Sport (ARIS) voit le jour en 1998, la Société Française d’Histoire du Sport (SFHS) en 200011, la Société de Sociologie du Sport de Langue Française (3SLF) en 2001 et, plus récemment, la Société Francophone de Philosophie du Sport en 2014 (SFS) et la Société de Management du Sport (S2MS) en 2018.
10Après quelques années de collaboration autour d’enjeux institutionnels12, en 2019, ces sociétés savantes font le choix d’intervenir auprès des pouvoirs publics pour regretter de n’être pas prises en compte dans le déploiement du Groupement de Recherche (GdR) « Sport et Activité Physique » au sein de l’Institut des sciences et de l’ingénierie des systèmes (INSIS) du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ; déploiement qui s’opère en marge du lancement d’un Programme prioritaire de recherche (PPR) sur le « sport de très haute performance »13. Plus généralement, c’est le peu de considération des communautés qu’elles représentent au sein de ce GdR qui est déploré.
11Dans la foulée, l’AFRAPS, l’ARIS, la SFHS, la 3SLF, la SFS et la S2MS annoncent l’organisation d’un congrès commun à Montpellier en janvier 2022 : « Les enjeux des Jeux : contribution de la recherche en SHS du sport au JOP de Paris 2024 ». En plus d’interroger la notion d’héritage des grands événements sportifs, cette rencontre scientifique invite à mobiliser les connaissances accumulées et les outils conceptuels et méthodologiques à disposition des SHS pour penser les « promesses » de Paris 2024 et, plus globalement, les politiques publiques liées au sport – dans leur conception, leur accompagnement, mais aussi l’évaluation des effets complexes et multiples qu’elles produisent14. Le congrès est finalement reporté au mois de décembre 2022 en raison de la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19. Il n’empêche qu’une dynamique collective a été enclenchée, comme en atteste la création d’un « Réseau des Jeunes Chercheur·ses en SHS, Corps et Activités Physiques » (RJC-SHS-CAP) transversal aux six sociétés savantes.
12Mais quelles sont les forces en présence ? La première partie de cet ouvrage entend offrir une vision d’ensemble ou un panorama de ces dernières. Au-delà de présenter les formes du regroupement au sein des sociétés savantes, elle s’appuiera sur des données collectées auprès de responsables d’unités de recherche, à l’été 2021, pour donner une idée des effectifs de chercheuses et de chercheurs concernés, mais aussi de leurs localisations et de leurs situations institutionnelles. Grâce au soutien de l’alliance Athéna, une enquête réalisée en 2022 par le RJC-SHS-CAP permettra par ailleurs de dresser un état des lieux concernant les doctorats en cours ou récemment soutenus, en étant attentif aux conditions de travail des jeunes chercheurs et chercheuses, à leur insertion professionnelle et à des indicateurs à propos de leur santé mentale. Cette première partie débouchera in fine sur le constat de communautés de recherche actives mais fragiles sur le plan institutionnel, notamment en raison de leur dispersion.
Préfigurer une structuration nationale fondée sur la territorialisation, la pluridisciplinarité et les liens science/société
13La structure des opportunités politiques ouvertes par le contexte de Paris 2024 doit donc composer avec les aléas d’une situation institutionnelle délicate dans l’univers de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ESRI). Car l’attention pour le sport, a fortiori sous un angle offrant une place aux SHS, n’apparaît dans aucune des politiques scientifiques de site impulsées par les labellisations IDEX/ISITE15. Parallèlement, la recherche en SHS sur le sport est quasiment absente des organismes nationaux de recherche, où elle ne concerne que quelques poignées de chercheuses et de chercheurs rattachés à des unités sous la cotutelle du CNRS. Dans ce cadre, la recherche en SHS sur le sport n’est pas en situation d’accéder aux actions financées dans le cadre du PIA4, qui impliquent : soit le pilotage d’un ou plusieurs organismes nationaux de recherche pour les Programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR)16 ; soit le pilotage d’un établissement universitaire pour les programmes « ExcellenceS sous toutes ses formes »17.
14Les principaux outils de gouvernance de l’ESRI mis en place depuis plus d’une décennie sont donc inopérants pour soutenir la structuration des communautés de recherche en SHS du sport. Ils participent même de l’accentuation de leur émiettement. C’est sur la base de ce constat partagé que, en 2022, le ministère de l’ESRI a décidé de financer une action scientifique inter-MSH « Sports et Sociétés » sur le plan SHS 2022. Pilotée par le Réseau national des MSH (RnMSH)18, cette action a été lancée conjointement à la mise en place d’un Réseau Thématique Pluridisciplinaire (RTP) du même nom par et au sein de l’Institut des SHS (InSHS) du CNRS. Le déploiement simultané de ces deux dispositifs, à la fois distincts et complémentaires, pose les premiers jalons et offre la préfiguration d’une structuration à l’échelle nationale, mais distribuée sur l’ensemble des territoires via les Maisons des sciences de l’homme.
15L’action scientifique doit conduire à l’identification et la mise en visibilité de collectifs de chercheuses et chercheurs développant des recherches en SHS sur le sport. Par-delà ce repérage, chaque collectif sera caractérisé au regard des projets menés ou en cours, des financements obtenus pour les mettre en œuvre et des interfaces nouées avec des partenaires académiques (en SHS ou dans d’autres disciplines scientifiques, nationaux ou internationaux, etc.) et non académiques dans les différents secteurs sociaux concernés (compétition sportive, éducation, santé, tourisme, etc.). L’action doit par ailleurs permettre de s’appuyer sur les compétences et les moyens d’ingénierie du RnMSH pour accompagner les projets, notamment en facilitant les relations entre chercheurs et leurs collaborations avec les mondes sociaux. Bref, en renforçant la visibilité, l’exploitation et la valorisation de l’existant pour favoriser la construction d’objets de recherche pluridisciplinaires, le transfert de connaissances et les interfaces science/société.
16Le RTP vise pour sa part l’objectif de recenser et d’analyser la production scientifique des chercheuses et chercheurs français en SHS sur le sport depuis le début des années 2000, mais aussi d’examiner les enjeux liés à l’articulation entre cette production scientifique et les principaux axes des politiques publiques liées au sport19. La deuxième partie de cet ouvrage reviendra ainsi sur un certain nombre de questions, de problèmes et de malentendus que cette articulation génère lorsqu’il s’agit d’envisager les quatre axes d’action publique couverts par les deux dispositifs : 1) « Éducation et inclusion » ; 2) « Santé et bien-être » ; 3) « Emploi, tourisme et développement durable » ; 4) « Relations internationales et diplomatie ».
Un écosystème de recherche à la fois riche et fragile
17On l’aura compris, si les pages qui suivent s’attachent à produire un état des lieux concernant la situation de communautés de recherche en SHS qui se sont engagées dans un effort de structuration nationale, c’est en vue d’identifier un certain nombre d’obstacles à cet effort afin d’y remédier. Elles éclairent ainsi un écosystème de recherche riche et prometteur dans la conjoncture de Paris 2024, mais fragilisé par un certain nombre de réalités structurelles. Par-delà les risques générés par ces réalités, elles soulignent aussi les difficultés et les défis associés à la volonté de renforcer les liens science/société pour penser les usages sportifs et innover dans le domaine du sport et des activités physiques. Ici, comme ailleurs, l’articulation entre production scientifique et action publique ne va pas de soi. Car la logique propre à la production scientifique ne saurait se confondre avec celle qui nourrit l’action publique. Aussi, la reconnaissance mutuelle et le respect de l’autonomie de chacune constitue un préalable pour, dans un second temps, pouvoir envisager les conditions nécessaires à des transferts de connaissances, selon des « chaînes » et « réseaux » à construire. L’ouvrage aboutira ainsi à une série de recommandations pour bâtir une filière française de recherche, d’innovation et d’expertise en vue d’accompagner les politiques publiques et penser les pratiques sportives de demain.
Notes de bas de page
1 La liste de l’ensemble des sigles employés avec leur signification est disponible à la fin de l’ouvrage ; la liste détaillée des disciplines de sciences humaines et sociales est indiquée en annexe 1.
2 Transformations pour un même individu, tout au long de la vie, en fonction des âges, ou transformations du type de pratiques d’un même groupe social avec le temps.
3 Impliquant la question de la production des élites sportives.
4 Pour une meilleure fluidité dans la lecture, l’écriture adoptée dans cet ouvrage suit les accords de la grammaire classique sans rejet du « masculin générique » que l’on envisagera comme un neutre. Le choix de ne pas employer l'écriture inclusive n'implique pas que les contributeurs et contributrices réunis dans ce volume ne sont pas concernés par la question du genre.
5 https://www.paris2024.org/fr/plan-heritage-durabilite/
6 Preuss, H. (2015). “A framework for identifying the legacies of a mega sport event. Leisure Studies”, 34(6), 643-664; et Preuss, H. (2018). “Event legacy framework and measurement”, International Journal of Sport Policy and Politics, 0 (0), 1-16.
7 Un délégué interministériel aux JOP a été nommé dès le 13 septembre 2017, jour de l’attribution de l’organisation des Jeux de 2024 à Paris par le CIO, cf. https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000035550945/
8 « Dans ce sens, elle assure l’animation et la coordination des administrations et établissements publics nationaux concourant à l’organisation des jeux, et veille à l’harmonisation des actions conduites, et à la réalisation des programmes d’équipements publics », https://www.gouvernement.fr/missions-dijop
9 Cf. Mathieu, L. « Contexte politique et opportunités ». In Fillieule, O., Agrikoliansky, E., et Sommier, I. (dir.), Penser les mouvements sociaux. Conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, Paris, La Découverte, pp.39-54, 2010. Cette notion de SOP – ou Political Opportunity Structure en langue anglaise – initiée par Peter Eisinger et reprise à son compte par Sidney Tarrow, désigne un environnement ou une conjonction politique ayant une influence plus ou moins positive ou négative sur l’émergence et le développement d’un mouvement social (Fillieule et al., 2009).
10 À partir de la seconde moitié des années 1980, les chercheuses et chercheurs du domaine des sciences du vivant (et bientôt des sciences de l’ingénieur) se rassemblent progressivement au sein l’Association des Chercheurs en Activités Physiques et Sportives (ACAPS) fondée en 1984.
11 Cette société est fondée après plusieurs initiatives collectives des historiens du sport, dont le première date de 1985.
12 Liés, entre autres, aux élections du Conseil national des universités (CNU) et au fonctionnement du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres).
13 Ce PPR entend mobiliser la communauté scientifique en finançant des projets de recherche sur la performance sportive exploitable par les meilleurs athlètes olympiques et paralympiques français. Doté de 20 millions d'euros provenant du Programme 421 du PIA, il est placé sous le pilotage scientifique du CNRS.
14 Pour une présentation des enjeux du congrès au monde sportif, se référer au dossier paru dans le numéro 225 de Jurisport (en décembre 2021) sous le titre « JOP 2024 : Les promesses de Paris en question » (pp. 15-31).
15 Ces reconnaissances des Initiatives d’excellence, débutées en 2010 avec la mise en place du premier programme d’investissement d’avenir (PIA1), se sont confirmées et accentuées en 2012 avec le PIA2.
16 En 2021, le MESRI précise que les PEPR visent « à construire ou consolider un leadership français dans des domaines scientifiques considérés comme prioritaires aux niveaux national ou européen et liés ou susceptibles d'être liés à une transformation de grande ampleur, qu'elle soit technologique, économique, sociétale, sanitaire, environnementale, etc. » (https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/investissements-d-avenir-annonce-des-resultats-de-la-premiere-vague-et-lancement-de-la-deuxieme-50456)
17 En 2021, l’ANR précise que l’appel à projets « Excellence sous toutes ses formes vise à reconnaitre l’excellence sous toutes ses formes et à accompagner les établissements d’enseignement supérieur et de recherche porteurs d’un projet de transformation ambitieux à l’échelle de leur site dans la mise en œuvre de leur stratégie propre, élaborée à partir de leur dynamique territoriale et de leurs besoins spécifiques » (https://anr.fr/fileadmin/aap/2021/aap-ia-ExcellecEsv2-2021.pdf).
18 https://www.msh-reseau.fr
19 Ce travail aboutira, fin 2024, à la production d’un état de l’art thématisé et de recommandations sous la forme d’un « livre blanc ».
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